Les jeunes gens nés entre 1920 et 1922, c'est-à-dire ceux des classes « 1940 », « 1941 » et « 1942 » ont l'obligation de partir travailler en Allemagne (ou en France), s'agissant d'un substitut au service militaire. La jeunesse, dans son ensemble, devient la cible du STO.
Rendez-vous sur le formulaire disponible sur www.filae.com/prisonniers et saisissez le nom de la personne que vous rechercher.
Il en va de même pour le site français MémorialGenweb, qui permet d'afficher des listes de déportés (tous motifs de déportation confondus) par département. Certaines personnes déportées à Auschwitz peuvent également se trouver dans la base de données du musée du camp.
Service du Travail Obligatoire (STO) : Institué par le gouvernement de Vichy par une loi du 4 septembre 1942 pour répondre aux exigences allemandes de main d'oeuvre, le STO constitue en fait le prolongement de la politique vichyste de la " Relève " mise en place début 1942, et qui consistait à envoyer en Allemagne des ...
Le STO fonctionne sur la base d'un recrutement forcé parmi certaines tranches d'âges. Ainsi, le régime de Vichy envoie plusieurs centaines de milliers de jeunes Français travailler en Allemagne de février 1943 à juillet 1944.
Seuls 50 000 ouvriers partirent, de gré ou de force. Le 4 septembre 1942, Pétain fait alors passer une loi, qui conduit au départ de 250 000 travailleurs en six mois ! Le 16 avril 1943, Pierre Laval créa le Service de travail obligatoire (STO).
Si l'idéologie raciale nazie visait principalement les Juifs, elle s'étendait aussi aux Tsiganes, aux Slaves et aux Noirs. Les Juifs étaient perçus comment des ennemis de par leur “race” ; et furent soumis à des arrestations et des internements arbitraires. A partir de 1941, ils furent systématiquement assassinés.
Les adresses utiles : Service historique de la Défense, château de Vincennes, 94306 VINCENNES cedex. SHD Centre des archives du personnel militaire (CAPM), caserne Bernadotte, place de Verdun, 64023 PAU cedex. SHD Division des archives des victimes des conflits contemporains, rue Neuve du Bourg l'Abbé 14307 CAEN cedex.
Le portail du Centre de Documentation du Mémorial de la Shoah de Paris permet de rechercher des informations nominatives relatives aux personnes juives déportées de France, mais aussi aux fusillés, internés, résistants, justes, enfants cachés ou encore responsables de persécutions.
On peut toujours tenter une recherche !. S'adresser au Service Historique de la défense, Bureau des archives des conflits contemporains : B.P 552, 14037 CAEN CEDEX. Les demandes doivent toujours être accompagnées de la date de naissance de l'intéressé, clef de la recherche.
Le statut de prisonnier de guerre s'applique uniquement dans les situations de conflit armé international. Par prisonniers de guerre on entend généralement les membres des forces armées d'une des parties à un conflit étant tombés aux mains de la partie adverse.
Forces françaises de l'intérieur (FFI) : Le 1er juin 1944 le CFLN (voir définition) regroupe les diverses formations militaires de la Résistance (Armée Secrète, groupes francs, Francs-Tireurs et Partisans, etc.) en créant les Forces françaises de l'Intérieur.
La Milice française est créée par le régime de Vichy le 20 janvier 1943. Constituée d'environ 30 000 membres (dont 15 000 actifs), cette organisation paramilitaire a pour mission principale de lutter contre les mouvements « terroristes » de la Résistance.
Forces françaises libres (FFL) : formées par de Gaulle au cours de l'été 1940, les FFL regroupent d'abord des unités rapatriées de Dunkerque, de Narvik et de l'armée du Levant, rejointes par quelques soldats et civils (tels les pêcheurs de l'île de Sein) de métropole qui ont réussi à parvenir jusqu'en Angleterre.
Georges Bidault, qui a succédé à Jean Moulin à la tête du CNR, a également joué un rôle très important au sein de la résistance. On peut aussi citer, parmi les grands héros, Henri Frenay, André Dewavrin (appelé le colonel Passy), ou encore Pierre Brossolette.
La résistance intérieure française, appelée en France la Résistance, englobe l'ensemble des mouvements et réseaux clandestins qui durant la Seconde Guerre mondiale ont poursuivi la lutte contre l'Axe et ses relais collaborationnistes sur le territoire français depuis l'armistice du 22 juin 1940 jusqu'à la Libération en ...
Personne qui participe à une action de résistance contre une occupation étrangère.
Le 27 janvier 1945, tout en repoussant devant elles la Wehrmacht, les troupes soviétiques découvrent le camp d'extermination d'Auschwitz-Birkenau, à l'ouest de Cracovie (Pologne), aujourd'hui le plus emblématique des camps nazis. Accueillies par 7000 détenus survivants, elles ont la révélation de la Shoah.
D'après le site officiel d'Auschwitz, les visites pour les moins de 14 ans ne sont pas recommandées. Combien de temps faut-il prévoir pour visiter Auschwitz ? Prévoyez un minimum de trois heures pour visiter les deux camps, Auschwitz I et Auschwitz II-Birkenau.
Le 27 janvier 1945, l'armée rouge libère le camp nazi d'Auschwitz-Birkenau où ont péri 1,1 million de personnes, dont environ un million de Juifs. Le monde découvre alors l'horreur des camps d'extermination.
Les cinq membres du bureau du CNR sont Georges Bidault, président, qui représente le parti radical et l'Alliance démocratique, Louis Saillant qui représente d'abord la CGT, mais aussi les Socialistes, Libération-Nord et la CFTC, Pascal Copeau, membre de Libération-Sud, qui représente aussi les Mouvements unis de la ...
La Résistance, c'est l'ensemble des hommes et des femmes qui, en France, ont résisté après la défaite de l'armée française face à l'armée allemande. En juin 1940, neuf mois après le début de la Seconde Guerre mondiale, la France est vaincue par l'Allemagne qui occupe une partie de son territoire.
Aucune torture physique ou morale ni aucune contrainte ne pourra être exercée sur les prisonniers de guerre pour obtenir d'eux des renseignements de quelque sorte que ce soit.