Faire appel à ses proches, famille et amis, est une pratique courante pour réunir les capitaux de départ nécessaires au lancement d'une nouvelle activité. Ce soutien peut prendre plusieurs formes : un don de sommes d'argent, un prêt entre particuliers ou encore une participation au capital de l'entreprise créée.
L'opération d'augmentation de capital social peut se dérouler de plusieurs manières, au choix des associés : réalisation de nouveaux apports en numéraire, réalisation d'un apport en nature (apport d'un bien immobilier notamment), incorporation des résultats accumulés dans le capital social.
Il existe plusieurs moyens pour augmenter ses fonds propres. La première est de faire des bénéfices et de les conserver pour investir. L'entreprise peut également effectuer une augmentation de capital en faisant appel aux actionnaires historiques et leur proposer de remettre de l'argent frais.
Le capital social d'une société peut être composé de deux types d'apports : Les apports en numéraire et les apports en nature. Les apports en industrie, qui correspondent à la mise à disposition d'un savoir-faire par une personne à l'entreprise, ne concourent pas à la formation du capital.
Déposer le capital de sa société dans une banque
C'est la solution la plus utilisée en pratique par les créateurs d'entreprises. Elle consiste à solliciter un établissement de crédit (banque traditionnelle) ou un établissement de paiement (banque en ligne) afin d'y demander l'ouverture d'un compte bloqué temporaire.
Le seul apport qui ne peut être constitutif du capital est l'apport d'un savoir-faire, de compétences ou encore de connaissances. Le capital est fixé à la création de la société, le minimum est de 1 euro à l'exception des sociétés anonymes qui quant à elles ont un minimum de 37 000 euros.
Qui détient le capital d'une entreprise ? Les associés et actionnaires investissent dans le capital social de leur société. Toutefois, ce dernier correspond au patrimoine propre de la personne morale créée. Ainsi, il s'agit de fonds à disposition de la société.
Les capitaux propres servent à financer l'activité, notamment au lancement de l'entreprise lorsque la trésorerie est encore insuffisante. De plus, les capitaux propres font office de garantie à l'égard des tiers (fournisseurs, investisseurs, banques) et leur stabilité permet d'assoir la légitimité de la société.
La méthode la plus simple et la plus courante (surtout dans les plus petites entreprises) est la rétention des profits. En limitant le versement de dividendes et en ajoutant vos profits à vos réserves, vous augmentez vos fonds propres.
Ajouter de l'épargne permet rapidement de faire grossir votre capital. Lorsqu'il est encore modeste, c'est le moyen le plus sûr de le doubler. Par exemple, avec 10 000 € de capital, comptez d'abord sur votre épargne mensuelle pour le doubler rapidement.
Lorsqu'une société essuie des pertes importantes (ou accumule un certain montant de pertes), la loi l'oblige à régulariser la situation sous un délai de deux ans. Elle dispose de deux options : soit réduire son capital, soit, à l'inverse, l'augmenter. Dans le dernier cas, on parle de recapitalisation.
Le capital circulant désigne le capital qui est transformé ou détruit au cours du processus de production. Il s'agit des biens intermédiaires tels que les matières premières et les produits semi-finis. Le capital fixe est le capital technique durable utilisé durant plusieurs cycles de production.
Le capital social est égal au montant cumulé des apports (en numéraire ou en nature) réalisés par les associés d'une société à sa création. Une fois le capital social constitué, il n'est pas définitivement figé. Il peut être augmenté ou réduit en cours de vie en fonction des besoins de la société.
Le capital social sert à rassurer les partenaires
Cela signifie que les associés n'exposent pas leurs patrimoines personnels en cas de faillite de l'entreprise. Seul le capital de la société permet aux créanciers de récupérer une partie de leurs droits et donc de se faire payer.
Un remboursement est cependant possible en cas de dissolution de la société. Et une réduction de capital est envisageable, soit par diminution de la valeur nominale des titres, soit par diminution du nombre de titres, ou bien encore par rachat des titres par la société en vue de leur annulation.
Les banques sont des intermédiaires de choix pour obtenir le financement de votre projet professionnel. Toutefois, elles ont des exigences accrues (expérience du créateur/repreneur, capacité de remboursement, capitaux propres…) et des délais de validation de dossier assez importants.
Capital social des SARL (et EURL) : aucun minimum. Capital social des SAS (et SASU) : aucun minimum. Capital social des SA : un montant minimum de 37 000 euros est obligatoire.