Robespierre mène une existence tranquille à Arras, mais les frémissements de la Révolution française vont tout changer. Élu du Tiers État, il est dans les premiers temps un député discret. Pendant la Révolution, il est constituant et s'impose comme orateur à l'Assemblée et aux Jacobins.
Pour d'autres, Robespierre tenta de limiter les excès de la Terreur, et fut avant tout un défenseur de la paix, de la démocratie directe et de la justice sociale, un porte-parole des pauvres, et l'un des acteurs de la première abolition de l'esclavage en France.
La Terreur est le chrononyme communément employé pour désigner une période de la Révolution française s'étendant entre 1793 et 1794 . Elle est caractérisée par la mise en place d'un gouvernement révolutionnaire centré sur le Comité de salut public et le Comité de sûreté générale.
Maximilien de Robespierre, né en 1758 à Arras (Nord-Pas-de-Calais), avocat et homme politique, est élu représentant du Tiers État. Il est l'un des premiers à réclamer l'abolition de l'esclavage et de la peine de mort, l'instauration du suffrage universel et l'égalité des droits.
Maximilien de Robespierre est né le 6 mai 1758 et mort le 28 juillet 1794. Il est un révolutionnaire français et une grande figure de la Terreur. Robespierre est né en 1758 à Arras. Il a été élevé par son grand-père maternel après la mort de sa mère et l'abandon de son père.
Ce que les historiens nomment « la Terreur » se met en place dans cette année, et vise à contrer les opposants à la Révolution en prenant toutes les mesures - l'échafaud est l'une d'elles - qui s'imposent. "Il n'y a point de prospérité à espérer tant que le dernier ennemi de la liberté respirera.
On l'appelle l'incorruptible
A Paris, Robespierre mène une existence simple chez le menuisier Deplay, qui l'a accueilli en 1790. Son honnêteté est reconnue ; les parisiens l'ont d'ailleurs surnommé l'incorruptible.
Robespierre atteint le sommet de sa puissance en juin 1794, en étant élu président de la Convention nationale grâce au soutien de la Commune de Paris.
Période de la Révolution française (1793-1794) pendant laquelle des mesures exceptionnelles sont mises en place pour arrêter et punir les opposants aux Montagnards.
Un temps, la Révolution lui donnera raison. Robespierre tentera lui-même de dissocier la société future (à construire) d'où la mort-peine sera exclue définitivement parce que non nécessaire, de la société en plein travail révolutionnaire et en laquelle la peine de mort sera plus que jamais nécessaire.
Avec Robespierre, au début de 1794, la Terreur, étendue à toute la France par les représentants en mission, s'accompagne de strictes mesures de contrôle économique et d'une déchristianisation générale. Les biens séquestrés des suspects doient être distribués aux indigents (décrets de ventôse, février-mars 1794).
Imprégné des idées de Rousseau, il défend un idéal politique, celui d'une République sociale et démocratique. Robespierre souhaiterait que la République soit fondée sur la morale, l'honnêteté des citoyens dévoués au bien public et l'égalité.
La Terreur prend fin avec la mort des principaux députés Montagnards dont Robespierre, figure de proue du gouvernement révolutionnaire, guillotiné le 28 juillet 1794. L'héritage de notre République, inaugurée dans la politique de "la Terreur", anime toujours autant de débats au sein de notre histoire politique.
Le 5 septembre 1793, l'avocat Bertrand Barère, membre du Comité de Salut Public (le gouvernement républicain) demande à la Convention nationale de prendre toutes les mesures propres à sauver les acquis de la Révolution et repousser l'invasion étrangère. L'assemblée met alors « la Terreur à l'ordre du jour » !
À la tête du Comité de salut public. Robespierre est devenu le personnage le plus représentatif de la Révolution. Estimant que le salut public exige un pouvoir dictatorial, il préconise l'établissement d'un gouvernement révolutionnaire.
Favorables à la République, dominés par Georges Danton, Jean-Paul Marat et Maximilien de Robespierre, les montagnards connurent leur apogée au printemps de 1793, avec 300 députés à la Convention nationale, pour la plupart élus de la Seine et des grandes villes.
Chez Robespierre, au n° 398 de la rue de Saint-Honoré, Paris 1er.
Maximilien de Robespierre : dates clés
Siégeant ainsi à la Convention en tant que député de Paris (1792-94), au sein des "Montagnards", il accompagna la dictature jacobine, prônée par le Comité de salut public de Saint-Just (1767-1794) et de Maximilien, qui promulgua la Terreur (juin 1793-juin 1794).
La chute de Robespierre est consécutive à une série d'événements qui se sont déroulés du 8 thermidor an II ( 26 juillet 1794 ) vers midi, au 10 thermidor ( 28 juillet ).
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris. Sa mort met un terme à près de 1 300 ans de monarchie en France, depuis le règne de Clovis à la fin du Ve siècle.
La Terreur est décidée le 5 septembre 1793 par la Convention (assemblée qui dirige la Première République). Elle se termine le 28 juillet 1794 avec l'arrestation des Jacobins et la mort de Robespierre.
Les causes de La Terreur incluent les menaces extérieures (guerres), les rébellions internes et la radicalisation des révolutionnaires, menés par les Jacobins et Robespierre.
La Terreur est le nom donné à une période de la révolution de 1789 située entre 1793 et 1794. Il s'agit des mesures décidées par le gouvernement révolutionnaire. A Paris, l'exécution de l'ex-reine Marie-Antoinette le 16 octobre 1793.
Celui qui avait osé défier le Comité de Salut Public en exigeant la fin de la Terreur sera condamné à mort à la suite d'un simulacre de procès et exécuté le 5 avril 1794.
Confronté à de graves difficultés économiques, le régime tombe le 18 brumaire 1799 (9 novembre 1799) suite au coup d'État d'un général brillant et ambitieux : Napoléon Bonaparte.