Ailleurs, Ronsard justifie l'inconstance en recourant aux arguments misogynes traditionnels : les femmes sont intéressées, cruelles et volages, il serait donc sot de cultiver à leur intention des vertus, dont la fidélité, qu'elles foulent aux pieds.
Il les célèbre à travers des recueils de poèmes dans lesquels il exprime à la fois ses sentiments et la fuite du temps. Ronsard est tour à tour, amoureux passionné, tendre ou sensuel. A travers ses poèmes, il exprime cette multitude d'états de l'amour et loue la grâce, la beauté éphémère et l'urgence de vivre.
3. Pétrarque exprime ici l'ambivalence du sentiment amoureux en faisant cohabiter le champ lexical de la joie et celui de la douleur : « je fus atteint » (v. 3), « tourment » (v. 5), « je fus transpercé » (v.
La passion qui se dévore elle-même. 34La poésie amoureuse devient parfois aveu d'une impuissance et dévoilement des mécanismes qui ont vu naître un désir malsain. Dans de rares sonnets, Ronsard fait état de ces dynamismes sous-jacents, notamment dans la métaphore de la chasse.
C'est en 1552, que Pierre de Ronsard commence ce recueil. D'abord, il écrit des sonnets pour célébrer Cassandre, femme idéale, rêvée et idéalisée. Les sonnets sont décasyllabiques, et le recueil s'intitule Les Amours.
Au XVIe siècle, le célèbre poète Ronsard a consacré des recueils amoureux à trois femmes, ou plus exactement à trois représentations différentes de la femme, qu'il a nommées Cassandre, Marie et Hélène. Il a en effet composé Les Amours de Cassandre puis Les Amours de Marie et enfin les Sonnets pour Hélène.
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Le dernier amour de Pierre de Ronsard est Hélène de Surgères. Le recueil s'appelle Amour, il contient notamment "Sonnet pour Hélène".
L'amour passionnel est un thème récurrent dans la littérature et au cinéma. Interdit par les règles et les conventions sociales ou compromis par l'absence de réciprocité, il est voué à sa propre destruction et condamne souvent celui qui aime à la douleur, à la destruction et à la mort.
Par l'utilisation de la paronomase, c'est-à-dire le rapprochement de mots tels que « rose » et « robe », le poète compare sa belle à une fleur, sa beauté à celle de la Nature. Ainsi, il personnifie la rose en l'assimilant à Cassandre. Le lyrisme est aussi empreint de la tragédie chère aux Grecs anciens.
Le carpe diem comme morale
La rose est une fleur éphémère pareille à la beauté, qui ne durera pas, et qu'il faut cueillir au moment où elle est la plus belle. Cela signifie, dans le discours de Ronsard, que Hélène doit dès à présent cueillir sa beauté, c'est-à-dire céder à la cour du poète.
Il est composé de 366 poèmes dont 317 sonnets. Edité 140 fois au XVIème siècle, ce recueil chante un amour insatisfait, en usant de nombreuses métaphores, comparaisons et autres antithèses. Le poète y exprime ses sentiments de manière tout à la fois raffinée, véhémente et mélancolique.
Ce poème donne une image très ambiguë de la passion amoureuse : elle peut être source de joie, mais aussi de douleur, et souvent fait passer de l'une à l'autre. Ce qui caractérise le sentiment amoureux, c'est donc son ambivalence, c'est-à-dire, littéralement, ce qui unit deux contraires, deux sentiments opposés.
Louise Labé exprime ses sentiments dans le sonnet Je vis, je meurs grâce au chaos des figures d'opposition, principalement entre le bonheur et le malheur. Elle utilise également la forme du sonnet : le fait qu'elle soit contrainte à respecter les règles du sonnet montre qu'elle est soumise à l'amour.
Le recueil des Amours se décompose en différentes parties : Les Amours (de 1552 à 1553) ; Continuation des Amours (1555) ; et Nouvelles continuation des Amours (1556).
L'oeuvre de Pierre de Ronsard est marquée par la variété. Sonnets amoureux, odes, chansons, hymnes philosophiques, discours politiques, le poète excelle dans tous les genres, sauf peut-être dans le genre épique – La Franciade (1572), épopée inachevée, en décasyllabes, est un échec.
Cassandre est une jeune fille italienne rencontrée par le poète le 21 avril 1545 à Blois à un bal de la cour. Elle a environ quatorze ans et lui vingt-et-un. Ronsard ne pouvait épouser la jeune fille, car il était clerc tonsuré. Cassandre épousa Jean Peigné, seigneur de Pray l'année suivante.
La comparaison entre rose et femme est galante, car le poète associe toute la beauté de la fleur à l'être aimé. C'est une façon de faire des compliments et de louer la femme. Le poète exprime son amour avec beaucoup de lyrisme. Il utilise notamment "las" et "marâtre" dont les sonorités sont proches de "hélas".
Mignonne, allons voir si la rose est l'un des poèmes les plus célèbres de Pierre de Ronsard, écrit en juillet 1545.
Les caractéristiques de l'amour passionnel
Une relation passionnelle se caractérise par : Un désir physique de l'autre intense et continu. “On a tout le temps envie de faire l'amour avec l'autre pour le/la sentir, l'avoir au plus près de soi, presque le/la posséder”, explique Sophie Touttée Henrotte.
La passion selon Racine
L'amour passionnel est montré jusque dans ses manifestations physiques : ainsi Phèdre rougit, pâlit, tremble à la vue d'Hippolyte. Racine dépeint aussi les douceurs de sentiments tendres, purs, d'amants (dont l'amour est réciproque) qui se heurtent à la fureur d'un(e) amoureux(se).
L'amour, le plus fort et le plus noble des sentiments, qui donne sens à nos vies et nous rapproche des autres, qui nous fait rire et pleurer à la fois, qui nous rend heureux parfois malheureux, c'est la première expérience qui bouleverse notre vie.
La Pléiade, qui s'est d'abord appelée la Brigade, est un groupe de poètes français du XVIe siècle dont le but est notamment de valoriser la langue française tout en s'inspirant des mythologies et des littératures antiques (grecque et latine).
C'est en 1556 que Ronsard, apparemment hanté par le chiffre sept, donnera à la Brigade le nom plus prestigieux de Pléiade dans l'Élégie à Chrestophe de Choiseul. Ce nom avait désigné un ensemble de sept poètes d'Alexandrie au IIIe siècle av. J. -C.
En 1555 paraît un autre recueil de poésie amoureuse, que Ronsard appelle Continuation des Amours, et qui par son titre se place donc la continuité du recueil précédent. C'est à une autre jeune fille qu'il est dédié, Marie, que Ronsard aima pendant quelques années.