La Fête des Morts ou Día de Muertos est une fête nationale qui existe et subsiste depuis plus de 3000 ans. Durant cette période, le culte des morts est mythifié dans l'allégresse. Chaque année, des autels en l'honneur des proches décédés sont dressés dans toutes les maisons mexicaines.
Pour beaucoup, la Toussaint, célébrée le 1er novembre, est la fête des morts. Erreur ! Comme son nom l'indique, la Toussaint est la fête de tous les saints. C'est le 2 novembre que les catholiques prient pour les défunts.
L'expression dia de los muertos indique les fêtes de la Toussaint et des morts du 1er et du 2 novembre.
Naissance des calaveras et de Catrina
Ce personnage en papier mâché coloré à été créé en 1912 par l'artiste mexicain José Guadalupe Posada. Il est devenu au cours du XXème siècle, un des symboles du jour des morts et même une icône de la culture mexicaine.
Traditions chrétiennes catholiques
Cette fête a une origine monastique ; elle a été célébrée pour la première fois à l'abbaye de Cluny, sous l'abbatiat d'Odilon (994-1049) qui l'institua. Ce jour est traditionnellement consacré à une visite familiale au cimetière et à l'entretien des tombes.
Le culte des morts est une pratique religieuse très ancienne et quasi universelle, laquelle, à l'origine, consistait à honorer les morts de la famille ou des ancêtres plus ou moins légendaires, mais aussi à se protéger d'eux, à les consulter ou à leur demander de l'aide.
La Catrina est un personnage populaire de la culture mexicaine ; il s'agit d'un squelette féminin vêtu de riches habits et portant généralement un chapeau, elle est inspirée de la Calavera garbancera dont on ne voit, sur l'illustration originale, que le buste.
Origines : On peut parler ici de syncrétisme religieux puisque l'originalité de cette fête vient aussi du fait qu'elle mélange des rituels catholiques (importés par les premiers colons) à des rituels préhispaniques des civilisations aztèques et maya.
C'est au XIe siècle, à l'abbaye de Cluny, que fut instituée la fête des morts, que nous célébrons encore, chaque année, le 2 novembre. Il s'agissait d'une cérémonie collective destinée à favoriser le repos des défunts.
Novembre ne fut ainsi approuvé le mois des âmes du purgatoire par Léon XIII qu'en 1888. Depuis, l'église catholique officie le 1er du mois comme étant la Toussaint, un hommage à tous les saints, et le 2e étant le jour des Morts, consacré à la commémoration des trépassés.
La Fête des Morts ou Día de Muertos est une fête nationale qui existe et subsiste depuis plus de 3000 ans. Durant cette période, le culte des morts est mythifié dans l'allégresse. Chaque année, des autels en l'honneur des proches décédés sont dressés dans toutes les maisons mexicaines.
On y retrouve notamment des photos du défunt, des cierges, de l'encens, des fleurs, des têtes de mort en sucre, des bonbons, le pain des morts etc. C'est là que sont faites des offrandes aux morts pour leur faire plaisir, comme leur nourriture préférée, de l'alcool, du tabac, ou des jouets pour les enfants.
La tradition mexicaine de la Fête des Morts rend hommage aux esprits des ancêtres et honore leur mémoire. Il est dit que les âmes des défunts reviennent sur terre pour visiter leurs proches. Il existe la croyance que l'âme des enfants retourne à la vie le 1er novembre et l'âme des adultes le 2 novembre.
L'Église catholique commémore tous les fidèles défunts (la « Fête des morts ») le lendemain de la Toussaint ou fête de tous les saints, soit le 2 novembre. C'est une façon de placer symboliquement l'ensemble des défunts sous la protection des saints.
Dans de nombreux pays, nous célébrons les morts le 1er et 2 novembre de chaque année. Le 1er novembre correspond à la Toussaint alors que le 2 novembre est la date du Jour des morts.
Comme son nom l'indique, la Toussaint est la fête de tous les saints, qu'ils soient connus ou inconnus. L'Eglise catholique de France indique ainsi sur son site internet que, "chaque 1er novembre, l'Église honore ainsi la foule innombrable de ceux et celles qui ont été de vivants et lumineux témoins du Christ.
Si Halloween est fixé au 31 octobre, veille de la Toussaint, cette fête laïque repose sur des racines de l'homme bien différentes ! La fête chrétienne fait appel à la Foi, et exprime hommage et amour pour les saints le jour de la Toussaint et pour nos morts le lendemain.
L'autel est dressé sur une table ou par terre et s'articule sur plusieurs niveaux (étages) sur lesquels sont disposées les images des défunts dont on a décidé de célébrer la mémoire, ainsi que des offrandes aux morts, des images ou des symboles religieux (croix ou image de la Vierge de Guadalupe).
En 835, le Pape Grégoire IV sur l'ordre de Louis le Pieux déclara de façon officielle que le 1er novembre sera la fête de tous les saints et qu'elle sera célébrée dans le monde entier. La Toussaint a pour but de célébrer tous les saints de l'Église, et tout particulièrement les martyrs.
Les calaveras (« têtes de mort », en espagnol) sont emblématiques du Jour des morts et de la culture mexicaine, depuis la promotion dans les années 1920 de certains symboles culturels d'origine plus ou moins indigène par les gouvernements nationalistes dans le but d'unifier le pays après la révolution de 1910, par l' ...
Comme l'a si bien écrit Octavio Paz : « Pour l'habitant de Paris, New York ou Londres, la mort est ce mot qu'on ne prononce jamais parce qu'il brûle les lèvres. Le Mexicain, en revanche, la fréquente, la raille, la brave, dort avec, la fête, c'est l'un de ses amusements favoris et son amour le plus fidèle.
Ces festivités étaient dédiées aux proches défunts. Elles étaient célébrées entre le neuvième et le dixième mois du calendrier solaire mexica correspondant aux mois de juillet et d'août, et étaient présidées par la déesse Mictecacihuatl, la Dame de la Mort, épouse du Seigneur de la terre des morts, Mictlantecuhtli.
La Catrina est un squelette féminin vêtu de riches habits avec un grand chapeau. Elle est un personnage populaire de la culture mexicaine ; au Mexique elle s'appelle La Calavera Garbancera 1. Elle a été créée vers 1912 par le dessinateur mexicain Jose Guadalupe Posada.
Le personnage est représenté comme un élégant squelette de femme portant un large chapeau. La Catrina d'ailleurs ne s'appelait pas ainsi au départ, mais « la calavera garbanzera » ce qui signifie littéralement « le crâne de plouc ». Dans l'idée, il s'agit d'une critique, d'une caricature.