"L'addiction aux écrans professionnels est reliée elle au phénomène du workaholism, l'envahissement par le travail.
En effet l'abus de temps passé sur les écrans, associé à une certaine fragilité en nous, peut avoir des conséquences négatives sur notre développement personnel, voire nous plonger dans une totale dépendance. C'est ce qu'on appelle la cyberaddiction.
La dépendance à Internet (également nommée cyberdépendance , cyberaddiction , netaholisme, usage problématique d'Internet ou trouble de dépendance à Internet ) fait référence à un trouble psychologique caractérisé par un besoin excessif et obsessionnel d'utiliser un ordinateur et interférant sur la vie quotidienne.
Elle correspond à des pratiques sur écran excessives et incontrôlables, qui peuvent rejaillir sur la scolarité, le travail et les relations avec les autres. Souvent due à un mal-être ou à un isolement social, cette addiction impacte parfois l'alimentation et le sommeil.
Préoccupé par Internet. Besoin d'utiliser l'Internet de plus en plus longtemps afin d'être satisfait. Efforts répétés mais infructueux pour contrôler, réduire ou arrêter l'utilisation d'Internet. Agitation ou irritabilité lors des tentatives de réduction ou d'arrêt de l'utilisation d'Internet.
Il désigne "la peur ou l'inquiétude à l'idée d'être sans son téléphone portable ou de ne pouvoir l'utiliser". "Nomophobie" résulte de la contraction de l'expression "no mobile phone phobia". Un mot méconnu du grand public mais utilisé par la presse et les chercheurs, même s'il ne s'agit pas d'un terme scientifique.
Faites-lui porter une montre pour éviter qu'il regarde constamment l'heure sur son téléphone… et équipez sa chambre d'un réveil analogique : pas d'excuse pour garder son portable la nuit ! Encouragez-le à faire du sport, proposez autant que possible des activités en famille et/ou avec ses amis loin des écrans.
la lumière bleue émise par les écrans contribue à bloquer la production de mélatonine et favorise ainsi l'éveil, même à des niveaux faibles d'exposition ; les activités sur écrans maintiennent notre cerveau dans un état d'excitation intellectuelle peu propice à l'endormissement.
Abandon progressif d'autres sources de plaisir et d'intérêts au profit de l'utilisation de la substance psycho-active, et augmentation du temps passé à se procurer la substance, la consommer, ou récupérer de ses effets. Poursuite de la consommation de la substance malgré ces conséquences manifestement nocives.
Une utilisation prolongée des écrans peut causer une sécheresse oculaire (du fait qu'on cligne cinq fois moins des yeux quand on regarde un écran), une fatigue visuelle, une vision trouble, des maux de tête, des yeux qui chauffent ou qui picotent de même qu'une perte d'attention ou de concentration.
Il semblerait qu'un ensemble de facteurs interviennent, liés à la personne elle-même, à son contexte et aux caractéristiques de l'activité numérique pratiquée. Le plus souvent, l'activité numérique qui est responsable d'une dépendance est l'utilisation d'Internet (jeux en ligne, relations virtuelles...).
En examinant le cas de TikTok, il faut noter que l'influence de la capacité perçue de la communauté à créer de telles vidéos est également démontrée. Si les utilisateurs sentent qu'ils ont la capacité de créer du bon contenu sur TikTok, parce que les autres le valident, ils seront plus attachés à la plate-forme.
Pourquoi cette dépendance ? Parce que les réseaux sociaux - qui découlent sur des activités sociales - nous flattent et nous font nous sentir vivants. Les notifications stimulent un système de récompense et nous rendent dépendants. De plus, on est addict à notre e-réputation et les smartphones n'ont rien arrangé...
Dès que les parents introduisent les écrans dans la vie de l'enfant, il est important d'initier l'enfant à l'autorégulation. En pratique, cela se fait en nommant à l'enfant le temps pendant lequel il va utiliser l'écran et en renommant ce temps lorsque l'enfant est invité à arrêter l'écran.
L'addiction est une maladie multifactorielle qui associe troubles biologiques et psychiques entrainant des problèmes sociaux. Sa prise en charge doit donc prendre en compte toutes ces composantes. Ainsi, la thérapie vise à l'abstinence et passe par un accompagnement psychologique.
Les substances psychoactives agissent sur le système cérébral, l'envahissent, modifient son fonctionnement. Le cerveau subit des perturbations complexes de ses mécanismes, entraînant une perte totale de contrôle du comportement chez ces personnes.
La dépendance est due à un déséquilibre du fonctionnement neurobiologique à la suite d'une consommation régulière d'une substance psychoactive. Ce déséquilibre entraîne l'envie de consommer à nouveau la substance psychoactive, pour ne pas subir les effets désagréables consécutifs à l'arrêt de sa prise.
3 à 6 ans : 20 min. 6 à 8 ans : 30 min. 8 à 10 ans : 45 min. après 10 ans : 1 h.
Les auteurs concluent donc que l'exposition aux écrans le matin avant d'aller à l'école favorise les troubles du langage. "Cela peut s'expliquer par le fait que cela épuise l'attention de l'enfant, qui se retrouve moins apte aux apprentissages pour le reste de la journée", écrivent-ils.
Combien de temps dois-je prévoir entre l'arrêt des écrans et l'heure du coucher ? Éteignez tout écran au moins 2 heures avant le coucher. Les enfants et les adolescents sont particulièrement sensibles à la lumière des tablettes, téléphones et ordinateurs. Celle-ci retarde l'endormissement.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) et la Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier dans les addictions. Le suivi par un psychiatre (médecin) est indispensable. Nécessité d'une évaluation par un médecin généraliste en raison des risques de complications physiques dues aux addictions.
Dès 2 ans, les enfants des pays occidentaux cumulent chaque jour presque 3 heures d'écran. Entre 8 et 12 ans, ils passent à près de 4 h 45. Entre 13 et 18 ans, ils frôlent les 6 h 45.
ne pas s'exposer aux écrans le soir au lit : la mélatonine se sécrète dans l'obscurité. laisser de côté smartphones, tablettes, ordinateurs... 1h30 avant l'heure du coucher. attendre le lendemain matin pour lire, sms, mails et actualités.
Comme son nom le suggère, la nosophobie est une phobie. Elle correspond à une peur irrationnelle de contracter une maladie grave entraînant le décès. Le traitement de ce trouble est basé sur une psychothérapie bien conduite.
Phobie d'être oublié ou ignoré.