Imaginée en 1789 par le docteur Guillotin, fabriquée trois ans plus tard par un facteur de pianos, la guillotine réussit ce paradoxe d'avoir été inspirée par des idées héritées des Lumières. 10 septembre 1977 : le Tunisien Hamida Djandoubi, 28 ans, est exécuté par guillotine à la prison des Baumettes, à Marseille.
Le 28 mai 1738 naissait Joseph Ignace Guillotin, médecin et député, qui laissera son nom à l'outil d'exécution de la peine capitale le plus célèbre du temps de la Révolution française, alors même qu'il nourrissait en vérité l'espoir de l'abolition de la peine de mort.
Pour la mettre en place en France, Guillotin dut faire appel à un autre médecin : Antoine Louis qui est donc le véritable inventeur de la guillotine. A partir des premières exécutions en 1792, elle fut d'ailleurs surnommée "Louisette".
Étymologie. Du nom du docteur Joseph Ignace Guillotin qui proposa que « tout condamné à mort aura la tête tranchée » devant la Constituante en 1789.
Près de neuf exécutions sur dix ont été réalisées dans quatre pays : l'Iran, l'Égypte, l'Irak et l'Arabie saoudite. Selon le dernier rapport d'Amnesty international sur la peine de mort, publié le 21 avril 2021, au moins 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020.
Il faudra attendre le 9 octobre 1981, sous la présidence de François Mitterrand, pour que la peine de mort soit abolie en France puis inscrite dans la Constitution en février 2007 sous le mandat de Jacques Chirac.
En France, la guillotine fut utilisée du 25 avril 1792 , place de Grève à Paris, au 10 septembre 1977, à la prison des Baumettes à Marseille, et fut remisée définitivement, après l'abolition de la peine de mort en 1981, au Fort d'Ecouen dans le Val-d'Oise.
Endroit où est entreposé la guillotine, 60 rue de la Folie-Regnault, 11ème arrondissement, Paris.
Guillotin (sans lien de parenté avec lui), est exécuté par la guillotine. Joseph Ignace Guillotin est en réalité mort chez lui, de causes naturelles (anthrax à l'épaule gauche), le 26 mars 1814.
Il fut le dernier condamné à mort exécuté de l'histoire de France et le dernier homme guillotiné en Europe. En 1977, Hamida Djandoubi a été condamné pour "assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation".
10 septembre 1977
Exécution d'Hamida Djandoubi, condamné à mort pour assassinat après tortures et barbarie, viol et violences avec préméditation. Il est le dernier criminel exécuté en France.
C'est la dernière personne en Europe à avoir été exécutée au moyen d'une guillotine et le dernier condamné à mort exécuté en France, dans la prison des Baumettes, pour la torture et le meurtre de son ancienne compagne âgée de 21 ans.
Celui qui exécute les condamnés :
bourreau.
Malheureusement, son convoi est arrêté. La France n'a plus confiance en Louis XVI. Il est alors de nouveau emprisonné puis jugé pour « conspiration contre la liberté publique et la sûreté générale de l'État ». Le 21 janvier 1793, il est guillotiné publiquement sur la place de la Révolution.
C'était un 21 janvier: Louis XVI est décapité
Marcel Chevalier, le dernier bourreau de France.
Abolition en France
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
À 10 h 22 le bourreau Charles-Henri Sanson actionne le couperet. Gros, un assesseur du bourreau, saisit la tête sanguinolente et la présente au peuple. Certains auteurs prétendent au contraire que la tête fut prise par Henri Sanson, le fils du bourreau.
En octobre 1789, à l'appui d'un projet de réforme du système pénal, le docteur Joseph-Ignace Guillotin (1738-1814), député à l'Assemblée nationale constituante, prôna l'égalité des peines, quels que soient le rang et l'état du coupable.
1981 - L'abolition de la peine de mort en France
François Mitterrand est élu Président de la République le 10 mai 1981.
Il est universellement reconnu que la peine de mort est une grave violation des droits de l'homme et qu'elle ne joue aucun rôle dans la réduction de la criminalité, a-t-il ajouté.
Le 21 décembre 2021, le Premier ministre Fumio Kishida a ordonné la première exécution de son mandat. La pendaison de Tomohiro Kato le 26 juillet 2022 est la deuxième exécution réalisée depuis que Fumio Kishida a pris ses fonctions en octobre 2021.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
Le 18 septembre 1981, par 363 voix contre 117, l'Assemblée nationale adopte, après deux jours de débats, le projet de loi portant abolition de la peine de mort présenté, au nom du Gouvernement, par Robert Badinter, garde des Sceaux, ministre de la justice.
Louis XVI (38 ans) est exécuté le dimanche 21 janvier 1793 sur la place de la Révolution (précédemment place Louis XV, aujourd'hui place de la Concorde).