Le Fort National, ancien Fort Royal, a été construit en 1689 sur une île proche des remparts de Saint-Malo par l'ingénieur Siméon Garangeau d'après les plans de Vauban. Le fort devait protéger le port de Saint-Malo.
Le Grand Bé, ou Grand Bey, est une île inhabitée de Saint-Malo située à l'embouchure de la Rance, au pied des remparts de Saint-Malo. Elle devient presqu'île à marée basse et l'on peut ainsi y accéder à pied depuis la plage de Bon-Secours.
Les Remparts. La première enceinte a été construite par Jean de Chatillon en 1155. Mais la grande partie des remparts actuels a été construite par Garangeau, architecte de Vauban, au 18° siècle. Il est possible de monter sur les remparts à partir de plusieurs escaliers ou rampes situés à chaque porte.
La ville de Saint-Malo est désignée par le roi en personne comme cité Corsaire. Va alors commencer une véritable chasse aux navires Anglais et Espagnoles afin de les piller et de les couler. La cité va devenir le bastion de tous ces marins corsaires payés par le roi pour harceler les navires ennemis.
Originaire de Saint-Malo en Bretagne, Robert Surcouf devint le plus notoire des corsaires français qui traquaient les navires marchands dans l'océan Indien pendant les guerres de la Révolution française (1792-1802).
Les grands corsaires de Saint-Malo
René Duguay-Trouin est l'un des plus connus des corsaires français, il est né à Saint-Malo en 1673. Capitaine de navire corsaire à 18 ans, il commandait un 40-canons dès l'âge de 21 ans. Il captura plus de 300 navires marchands et 16 navires de guerre.
Cité corsaire sertie de remparts, Saint-Malo est la ville maritime par excellence. Point de départ de courses prestigieuses, port de plaisance, station balnéaire, elle conjugue les atouts du bord de mer à la richesse de son patrimoine exceptionnel.
Création de Saint-Malo
Au VIè siècle, un ermite du nom d'Aaron vivait sur le rocher avec quelques moines qui partageaient leur temps entre la prière et l'évangélisation des populations voisines. C'est là qu'accosta le moine Mac Low. Il fut élu évêque d'Aleth, la cité voisine.
C'est sur l'île du Grand Bé que repose François-René de Chateaubriand (1768-1848), natif de Saint-Malo, enterré debout afin de pouvoir regarder la mer éternellement.
Le Grand Bé, dernière demeure de Chateaubriand
Le lieu procure également un panorama incroyable sur la cité corsaire. Pour rejoindre le Grand Bé il faut faire attention aux marées. On ne peut y accéder que quelques heures par jour, à marée basse, en traversant la plage de Bon Secours.
L'histoire de Saint-Malo remonte à l'antiquité celtique, où cette région correspond à l'ancien centre maritime du peuple gaulois des Ambibarii : « Ambibares », appelés « Abrincatuii » (Abrincates) par Ptolémée, peuple de l'Avranchin, fraction des Unelles du Cotentin, dont le domaine s'étendait jusqu'à la cité d'Aleth ( ...
Véritablement, la ville fut fondée vers 1155. Vers les années 1500, en partie grâce à la découverte des Amériques, Saint-Malo devient un grand port de commerce ; c'est un repère notoire pour les corsaires et explorateurs (comme Jacques Cartier né dans la ville même), et par conséquent, pour les armateurs.
La tour Solidor est située à l'embouchure de la Rance, dans le quartier de Saint-Servan et fut construite en 1382 dans le but de contrôler la ville de Saint-Malo. Elle est composée de trois étages et comporte trois tours rondes de 18 mètres de hauteur et un escalier de 104 marches.
Actuellement, la devise officielle de la ville est Semper Fidelis, ce qui signifie Toujours fidèle, veut exprimer la fidélité sans faille des malouins à leur ville, à son histoire et à son caractère. cette devise est officielle depuis 1615.
La côte d'Émeraude, qui doit son nom à la couleur de son eau, est ornée des plus belles plages d'Ille-et-Vilaine. Du haut des remparts de Saint-Malo, qui lui confèrent son statut de ville close, vous pourrez vous perdre dans la contemplation de l'horizon et du va-et-vient des vagues.
Au milieu de l'année 1798, Surcouf, accompagné de son frère, reprend la direction de l'Inde à bord de La Clarisse, un navire de 200 tonneaux, de 20 canons et plus de 100 hommes d'équipage.
En résumé, le pirate ou forban était un hors-la-loi, qui naviguait et pillait les navires pour son compte personnel. De son côté, le corsaire, mandaté par un gouvernement ou un souverain, exerçait légalement son droit de pillage.
Surcouf et ses corsaires multiplient les captures de navires anglais. Mais c'est le 7 octobre 1800 qu'ils accomplissent leur exploit le plus mémorable, l'abordage du Kent, un puissant vaisseau de la Compagnie britannique des Indes orientales. Richement chargé, il est armé de 38 canons et son équipage compte 400 hommes.