En 1923, il abolit l'Empire ottoman et le califat pour fonder, par la guerre d'indépendance, la Turquie moderne ou la République de Turquie, État successeur de l'Empire ottoman sur le territoire restant : l'Anatolie, la grande partie ouest du haut-plateau arménien et la Thrace orientale.
On compte aujourd'hui soixante-dix-sept descendants de la dynastie ottomane. Il y a parmi eux vingt-cinq princes, seize sultans et treize femmes portant le titre de sultane. Ils vivent sur le continent américain, en Grande-Bretagne, en Egypte ou en Jordanie, et s'expriment dans plusieurs langues.
Le déclin de l'Empire devient de plus en plus manifeste lorsque le sultan ottoman Osman II (1618-1622) est assassiné par les janissaires protestant contre ses tentatives de réforme, ce qui engendre une dégradation de l'autorité des sultans et du pouvoir central.
Il étend l'Empire aux pays arabes : Irak, Arabie, Afrique du Nord sauf le Maroc, au Yémen et à Aden en 1548. A la suite de la soumission du chérif de La Mecque, le sultan est considéré comme le gardien des lieux saints de l'islam (La Mecque, Médine) et devient le « serviteur des deux sanctuaires ».
Située exactement entre les deux provinces de l'empire, escale majeure des routes commerciales reliant l'Asie et l'Europe, Constantinople, rebaptisée Istanbul, devient alors la nouvelle capitale.
En 1923, il abolit l'Empire ottoman et le califat pour fonder, par la guerre d'indépendance, la Turquie moderne ou la République de Turquie, État successeur de l'Empire ottoman sur le territoire restant : l'Anatolie, la grande partie ouest du haut-plateau arménien et la Thrace orientale.
Empire parmi les plus puissants de l'histoire, le règne ottoman aura duré plus de 600 ans avant de s'effondrer sur les champs de bataille de la Première Guerre mondiale. Le tughra du sultan Soliman le Magnifique ayant régné au 16e siècle.
Une fois l'Algérie entrée dans la domination coloniale française en 1830, environ 15 000 Turcs ont été expulsés vers Smyrne ; de plus, de nombreux Turcs (aux côtés d'autres indigènes) ont fui vers d'autres régions de l'Empire ottoman, notamment en Palestine, en Syrie, en Arabie et en Égypte.
Les marges est du Maroc sont plus ou moins occupées par les Turcs de la régence d'Alger (la région de Oujda qui est prise puis perdu en 1672 puis reprise avec le Rif oriental en 1692 jusqu'en 1795).
Au cours de l'occupation turque, qui dura de 1515 à 1830, l'Algérie bénéficia d'une grande autonomie, sous l'autorité d'un pouvoir militaire exercé par le dey et contrôlé par la milice des janissaires turcs. Les Ottomans construisirent des fortifications tout le long du littoral et y installèrent des garnisons.
Kubilaï Khan a régné sur le plus grand empire de tous les temps, qui atteignait à son apogée 33 millions de km2. Conquérant de la Chine du Sud, de la Corée et de la Birmanie, il n'a connu comme échec que l'invasion ratée du Japon.
L'ottoman était une langue composite, qui empruntait au turc, au persan et à l'arabe littéral. Elle est née dans un milieu hautement cultivé 29, s'est développée grâce à un enseignement trilingue et a assuré la pérennité de la culture qu'elle portait.
L'Église orthodoxe était reconnue par les autorités ottomanes, mais aussi intégrée à part entière dans le système politique et administratif de l'Empire. En revanche, les chrétiens de rite latin dépendaient de l'autorité religieuse du souverain pontife, chef d'un pouvoir politique « ennemi ».
Ils sont aujourd'hui principalement le fruit d'un métissage entre deux populations primaires, les Turcs Oghouzes de phénotype asiatique et d'ascendance principalement est-asiatique, et les habitants locaux (principalement des Grecs d'Anatolie) de phénotype caucasien et d'ascendance ouest-eurasienne.
Pendant le Moyen Âge, des peuples turcs venus d'Asie centrale se sont installés en Anatolie et dans les Balkans, où ils ont islamisé et turcisé les populations arménienne, grecque, lazes, araméenne et slave qui, entre 1299 et le début du XXe siècle, se sont intégrées à l'Empire ottoman.
L'Empire ottoman a développé au cours des siècles une organisation d'État reposant sur un gouvernement très centralisé avec le sultan comme dirigeant suprême, tant civil que militaire et religieux (Commandeur des croyants), qui exerçait un contrôle effectif sur les provinces, les sujets et les fonctionnaires.
D'ailleurs, ce sont ces mêmes Turcs qui ont «vendu» l'Algérie à la France un certain 5 juillet 1830, alors que le général de Bourmont, conduisant son impressionnante flotte, peinait à vaincre les vaillants Algériens qui affrontaient l'armée française courageusement depuis le 14 juin, jusqu'à ce que la trahison du dey ...
Le mot fez provient du turc fes, terme qui provient probablement du nom de la ville de Fès au Maroc, lieu où ce couvre-chef était principalement fabriqué.
Les corsaires ottomans conquièrent ensuite la Libye et l'Algérie, puis prennent la Tunisie aux Espagnols. Seul le Maroc résiste à la pression ottomane, empêchant les sultans d'étendre leur souveraineté sur tout le pourtour africain de la Méditerranée.
En français, le pays est désigné, avant 1830, par les expressions les plus diverses : « Barbarie », « El Djezair », « Numidie », « Africa », « Ifrikyia », « Royaume d'Alger », etc..
En avril 2019, ellles sont estimées à 72 milliards de dollars puis, début 2020, à 62 milliards de dollars ; elles sont estimées à près de 43 milliards début 2021.
L'une des raisons avancées pour justifier l'opération est de se débarrasser des pirates barbaresques qui infestaient la mer Méditerranée depuis trois siècles, et dont un des repaires était justement le port d'Alger, et de mettre fin à l'esclavage subi par les populations chrétiennes.
Si l'on prend comme critères la superficie du territoire contrôlé et le nombre de sujets, c'est Gengis Khan, né en Mongolie vers 1155, qui détient ce record. Le conquérant, qui a fédéré la plupart des tribus nomades de la steppe, se lance vers 1205 à la conquête de la Chine, rasant Pékin en 1215.
Alors que l'Angleterre était définitivement l'empire le plus puissant au début de la colonisation, l'Allemagne a lentement pris cette position.
Les premiers empires de la Mésopotamie se formèrent à partir du sud de cette région : Sargon d'Akkad, qui aura une postérité mystificatrice (la première du genre), était un Sémite (et non un Sumérien) qui fonda vers 2340 av. J. -C. ce qui est souvent considéré comme le premier empire de l'Histoire, l'Empire d'Akkad.