Le narcoleptique ressent, tout à coup à n'importe quel moment de la journée, un besoin impérieux de dormir, ce qui le conduit à s'endormir n'importe où (lieu de travail, transports, etc.). Ce trouble peut survenir à tout âge, mais le premier épisode apparaît parfois pendant l'adolescence.
La narcolepsie est un trouble du sommeil marqué par une somnolence excessive pendant la journée ou récurrente, des épisodes irrésistibles de sommeil pendant les heures de veille normales, généralement avec des épisodes soudains et passagers de faiblesse musculaire (cataplexie).
Hypersomnie récurrente - Le syndrome de Kleine-Levin
Le KLS est une maladie extrêmement rare (prévalence de l'ordre d'1 cas par millions), caractérisée par un besoin excessif de sommeil (hypersomnie), pouvant atteindre 20 heures par jour, et évoluant par poussées.
Les conséquences d'une somnolence excessive sont multiples et potentiellement graves. La somnolence peut en effet mettre la vie en danger : elle est même la première cause d'accidents mortels de la route et serait impliquée au total dans 20% des accidents de la route (en France).
Les principales maladies en cause sont le syndrome d'apnées du sommeil, la narcolepsie, le syndrome des mouvements périodiques. Le syndrome d'apnées du sommeil est une maladie fréquente qui survient chez 4 à 6 % des adultes et également chez l'enfant.
Loin de n'avoir que des conséquences sur la santé physique, dormir plus de dix heures par jour aurait également des conséquences psychologiques comme le stress, l'anxiété et la dépression. Jouer les marmottes peut également entraîner des troubles cognitifs et des difficultés à se concentrer.
En règle générale, la durée est inférieure à 5 heures. Pour les longs dormeurs, la durée dépasse les 10 heures de sommeil par 24 heures, durée qui peut atteindre 12 à 14 heures le week-end. Dans les deux cas, le sommeil est efficace : le rapport temps passé au lit sur temps dormi est normal.
Plusieurs nutriments - dont le fer, le zinc, le calcium, le magnésium et les vitamines du complexe B - interviennent de façon importante dans l'équilibre chimique du cerveau. Un déficit en l'un ou l'autre de ces nutriments peut entraîner une baisse de la qualité du sommeil et donc une impression de fatigue.
- La dépression peut bien sûr avoir pour signe la tristesse, et aussi les troubles du sommeil et la fatigue. - L'anxiété chronique elle aussi. - Les problèmes de glande thyroïdes également. - Une anémie importante peut aussi fatiguer beaucoup et entraîner un mal être.
La personne dépressive dort beaucoup (trop) pour fuir sa souffrance. On parle d'hypersomnie. Malgré tout les symptômes de grande fatigue et de perte d'énergie sont les mêmes. Si cette hypersomnie revient tous les ans dès l'automne, elle est liée à une dépression saisonnière.
L'hypersomnie idiopathique
Il s'agit d'une maladie rare, dont l'origine est inconnue et la fréquence encore mal définie. Les personnes qui en souffrent ont un sommeil nocturne très solide (peu de réveils nocturnes) et de très longue durée, avec un réveil matinal souvent extrêmement laborieux.
Ce manque de sommeil cumulatif se produit, comme vous pouvez l'imaginer ; à cause de la dérégulation de nos horaires, du stress, de l'anxiété ou de fait aussi quotidiens que de rester à regarder la télé jusqu'à tard dans la nuit.
Même lorsque vous vous réveillez à 11 heures après vous être couché à minuit, vos cellules ont commencé leur cycle quotidien vers 7 ou 8 heures. Votre rythme circadien est complètement bouleversé. Vous vous sentez alors fatigué, comme c'est le cas lors d'un décalage horaire.
Le diagnostic repose sur les signes cliniques (hypersomnolence et au moins une crise de cataplexie) et sur l'enregistrement des ondes électriques du cerveau pendant l'endormissement, le sommeil et le réveil (polysomnographie) la nuit, mais également le jour lors des épisodes d'hypersomnolence.
Une hypersomnie se caractérise par une somnolence excessive, soit une nuit de plus de 9 heures de sommeil. Ce trouble se manifeste par une fatigue sans raison apparente, une incapacité à se lever le matin et des somnolences importantes au cours de la journée. Les causes de l'hypersomnie sont nombreuses.
La dépression sévère mélancolique (niveau le plus élevé de dépression) : forme très douloureuse, avec perte d'intérêt total pour le monde extérieur, incapacité à aimer, perte d'estime de soi, autodépréciation constante…
Une sensation de ne pas être là, des maux de tête récurrents, des douleurs articulaires, une fatigue permanente, des émotions qui s'emballent, des tremblements, une sensation de froid, une incapacité à prendre des décisions.
La fatigue est le symptôme le plus fréquent chez les personnes atteintes de cancer. C'est également l'effet secondaire le plus courant du traitement du cancer. La fatigue est un manque d'énergie, une lassitude ou un épuisement généralisés.
La fatigue liée au cancer est beaucoup plus importante. Cette sensation d'épuisement, non liée à un effort particulier, voire d'affaiblissement général de l'organisme (asthénie) n'est pas comparable aux ressentis d'une fatigue "normale". Elle perdure même après une nuit de sommeil.
L'ouverture de la bouche pendant le sommeil est liée à une mauvaise respiration, souvent associée à des problèmes des voies respiratoires, que ce soit à cause d'une obstruction nasale ou de la gorge ou même d'un mauvais positionnement au repos.
Les plus grands dormeurs sont donc : Le koala ; il arrive à dormir jusqu'à 22 heures par jour ! Une véritable performance. Le reste du temps, il mange exclusivement des feuilles d'eucalyptus.
Café. C'est probablement la boisson la plus connue pour lutter contre la fatigue. En effet, la grande quantité de caféine qu'on retrouve dans le café (en moindre quantité dans le thé noir ou vert), agit chez beaucoup de personnes comme stimulant du système nerveux.
"En général, le gros dormeur dort entre 9 et 11 heures par nuit. Au-delà, il peut s'agir d'hypersomnie, qui est une pathologie", introduit Sylvie Royant-Parola. Le saviez-vous ? L'appartenance à une "catégorie" de dormeur et les particularités du sommeil (nombre d'heures nécessaires, durée des cycles, etc.)