La longère est une maison bretonne typique, toute en longueur et de plain-pied pour celles dont le grenier n'a pas été aménagé par la suite.
De forme rectangulaire, étroite et toute en longueur, une longère est la plupart du temps construite en granit. Elle a un toit en ardoise à deux pentes et sa façade arrière est généralement orientée contre le vent. Ce type de maison bretonne est également assez bas et souvent doté de petites fenêtres.
Pour certains, c'est à cause de la cendre qui émanait d'un ancien four à chaux, rendant blanches les maisons alentours. Pour d'autres, c'est le four à chaux en lui-même qui se nommait ainsi.
Le granite breton utilisé dans la construction
En Bretagne, l'ardoise, une autre pierre aux qualités d'isolation exceptionnelles contre le vent et la pluie, est utilisée en harmonie avec le granite pour donner ce cachet si typique des maisons bretonnes.
En Bretagne, petite maison située à l'écart d'un village, souvent au bord de la mer, caractérisée par son toit pentu recouvert d'ardoises.
On les appelle des chaumières pour une bonne raison : les maisons normandes traditionnelles disposent de toits de chaume. Autrement dit, un mélange de seigle, de roseaux ou de blé fixé sur une structure en bois, construite avec les mêmes poutres que celles des colombages.
Principalement utilisée sur les toitures à forte pente, l'ardoise trouve en Bretagne une utilisation motivée par la proximité des sources minières (Bretagne, Anjou),mais aussi parce qu'elle fait partie intégrante du paysage des maisons de l'Ouest, comme le sont les tuiles en terre cuite dans le sud de la France.
Matériaux. Les longères, au sens de maison à développement en longueur, étaient construites avec des matériaux disponibles localement à l'époque de leur construction (granit en Bretagne ou colombage en Normandie orientale par exemple).
Une maison en meulière est une maison dont la maçonnerie est constituée de pierres meulières avec des joints réalisés par rocaillage. Il s'agit notamment de certaines villas construites au début du XX e siècle qui se distinguent par leur style architectural et leur ornementation inspirés par l'Art nouveau.
Les cheminées permettent d'éviter les courants d'air et l'humidité dans le logement, ce qui est important, car la Bretagne est une région très humide.
Reprenons : ti (anciennement orthographié ty), c'est la maison d'habitation, à laquelle on donne parfois un nom particulier. Ainsi, ti bihan mamm-gozh signifie « la petite maison de grand-mère ». Kêr est, quant à lui, l'élément le plus courant de la toponymie bretonne.
Je vous suggère Ti Laouen ( la maison de la joie ou heureuse), se prononce ti la-ou-enne.
Des petites ouvertures permettaient de se protéger des éléments. Elle recevait traditionnellement, lors de sa construction, un nom breton de la localité. La longère possède un toit bas, généralement en ardoise et plus rarement en chaume.
La richesse de l'ardoise répond à des propriétés qui sont l'imperméabilité, la résistance, la durabilité et la polyvalence pour tout type de couverture.
L'ardoise est utilisée pour réaliser des couvertures de toit depuis toujours. Principalement en raison des performances de cette roche en matière d'isolation thermique et phonique et pour sa grande longévité. Mais aussi pour l'élégance de cette roche de couleur sombre qui donne un cachet incomparable à une maison.
Pour une toiture en tuile, la pente va de 13% à 45% en fonction du type de tuiles. Les toitures en zinc, toujours en fonction du type de zinc, supportent des pentes de 5% à 20%. L'ardoise à besoin d'au moins 26%. Le chaume nécessite une pente minimale de 35% à 45%.
PROTECTION CONTRE LE VENT ET LA TEMPÊTE. Un toit en pente recouvert de tuiles en terre cuite protège la maison contre l'humidité en cas d'exposition au vent et aux tempêtes.
Le château. Les châteaux médiévaux que nous avons aujourd'hui sous les yeux remontent le plus souvent au XVe, voire au XIIIe siècle. Construits en bois à la fin du Xe siècle, ils sont, par la suite, édifiés en pierre. Le château et son donjon sont l'expression du pouvoir du seigneur.
L'Alsace ne serait pas l'Alsace sans ses maisons rurales traditionnelles à ossatures dites à pan de bois (s'Fàchwarkhüss en dialecte). Ce patrimoine se retrouve dans toute la Région du nord au sud. Les constructions sont semblables mais jamais identiques.
Ce terme est dérivé de « corbel », forme ancienne de « corbeau ». L'encorbellement a pu se développer grâce à la technique des bois courts. Ce système de construction permet de porter une charge en surplomb sur le nu d'un mur. Les maisons vont donc avoir un ou plusieurs étages, en saillie sur le rez-de-chaussée.
Histoire. Depuis le Moyen Âge, les maisons dans les villes européennes ont un nom, destiné certes à les identifier à une époque où il n'y avait pas de numérotage dans les rues, mais surtout pour leur donner une existence et une identité propre comme si elles étaient des êtres animés.