On distingue deux catégories de paysans dans l'Europe médiévale : les serfs, qui sont assujettis au pouvoir d'un seigneur sur ses terres, et les vilains, qui sont libres, mais doivent néanmoins s'acquitter de certains impôts auprès du seigneur.
Personne de la campagne qui vit de la culture du sol et de l'élevage des animaux (v. laboureur B). Synon. agriculteur, cultivateur, fermier.
Ce sont les serfs. Le servage se répand vers l'an mille, alors que le système féodal installe une nouvelle hiérarchie sociale. Dans leur grande majorité, les paysans sont libres, mais avec des niveaux de richesse très variés. On les appelle les « vilains » ou les « manants ».
Serfs : Ce sont des paysans qui ne sont pas libres. Ils sont la propriété d'un seigneur. Ils ne peuvent ni se marier, ni léguer leurs biens, ni quitter la seigneurie sans l'accord de leur seigneur.
Elle est divisée en trois ordres : bellatores (ceux qui combattent) : les nobles (princes, seigneurs, chevaliers) ; oratores (ceux qui prient) : les hommes d'Église ; laboratores (ceux qui travaillent) : les paysans (80 à 90 % de la population).
On appelle alors « serfs » les paysans qui ne bénéficient pas de ces franchises. Au xiiie siècle, dans de nombreuses provinces françaises, les coutumes reconnaissent donc l'existence d'un nouveau servage, dont les critères sont le chevage, la mainmorte, le formariage et la taille à volonté.
Jusqu'au XIIIe siècle, bonjour s'écrivait en deux mots, bon jour, et signifiait « jour favorable, temps heureux ». Par la suite, « bon » et « jour » se sont soudés en une formule de salutation. Pensez-y la prochaine fois que vous le lancerez à quelqu'un.
Seigneurie : territoire sur lequel le seigneur exerce son pouvoir. Tenure : terres que le seigneur loue aux paysans en échanges de redevances et de corvées.
Plus communément appelée la gabelle, cette taxe imposait l'achat d'une certaine quantité de sel, marchandise indispensable à la conservation des aliments. Cet impôt fut aboli quelques siècles plus tard.
Une exploitation agricole. Une seigneurie est d'abord un ensemble de terres comprenant des champs, des prés, des vignes, des bois et des landes, exploité sous la direction et dans l'intérêt d'un seigneur. Le sol de la seigneurie se divise en deux parties : la réserve et les tenures.
L'eau la plus saine est donc réservée aux malades et il existe des porteurs chargés de sa distribution. Avant d'être ajoutée au vin, l'eau est bouillie ce qui la rend salubre. C'est la boisson par excellence au Moyen Âge.
Une maison à colombages ou maison à pans de bois (expression plus adaptée lorsque la maison est à plusieurs étages), ou encore maison en corondages, est une maison constituée de deux éléments principaux : le colombage, ensemble des poutres formant la charpente d'un mur.
Ainsi, l'esclave est la chose du maître ; tandis que le serf a, avec son maître, des devoirs réciproques, le maître s'engageant pour sa part à le protéger.
bouseux, cambrousard, cambroussard, croquant, cul-terreux, jacques, paysan, pecnot, pecquenaud, pédezouille, pedzouille, péquenaud, péquenot[Rel.Pr.]
Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations.
Les corvées : les paysans doivent rendre service physique au seigneur (nettoyer les fosses...). La taille : pour se faire protéger par le seigneur, il faut le rétribuer. Cette taxe est payée par les villageois pour se faire protéger en cas de guerre.
Le cens est la redevance annuelle, foncière et perpétuelle qui est due par celui qui possède la propriété utile d'un fonds, appelé censive, à celui qui en possède la propriété éminente, appelée seigneurie. Payant le cens, le censitaire est en général roturier, mais il peut aussi être noble ou ecclésiastique.
Redevance annuelle due par le tenancier au seigneur. (Pesant sur la censive, le cens était en principe fixe et perpétuel et pouvait être en argent ou en nature.)
Ils vivaient dans des maisons construites en pierre ou en torchis, et recouvertes d'un toit de chaume. Celles-ci étaient situées dans des villages à proximité du château de leur seigneur. Leurs habitations avaient une pièce unique, avec un sol en terre battue.
Le village est peuplé par les paysans, dits vilains. Les tenures sont prêtées aux paysans qui les cultivent par leurs propres moyens. Il doivent en échange verser au seigneur le cens. La réserve seigneuriale, située autour du château, est le domaine que le seigneur se réserve.
Au Moyen Âge, le fief était la récompense que le seigneur supérieur (le suzerain) accordait au vassal c'est-à-dire la personne qui acceptait de se mettre à son service. L'investiture du fief était réalisée pendant la cérémonie de l'hommage vassalique.
Merci Au Moyen Âge, merci signifiait “grâce, pitié” de là les expressions : Crier, demander merci – le chevalier vaincu reconnaissait sa défaite et implorait la pitié du vainqueur.
Au Moyen Age, le terme signifiait « oui » (du latin hoc et il) dans des régions situées au Nord de la Loire. La langue d'oïl était la langue de cette région.
( X e siècle) de l'ancien français mercit (881), issu du latin mercēdem , accusatif de merces « salaire, prix, récompense », tardivement « faveur, grâce ». (Vers 980) merci (Vie de Saint Léger).