Le but de cette pratique est de créer une confusion et de tromper le consommateur, en assimilant le produit original au produit contrefait. En pratique, cela consiste le plus souvent en une imitation et une reproduction de produits de marque, mais aussi de brevets, d'oeuvres ou encore de logiciels, etc.
La contrefaçon est une tromperie : en créant une confusion entre le produit original et le produit contrefaisant, le contrefacteur cherche à s'approprier votre succès et à profiter indûment des investissements que vous avez réalisés.
La contrefaçon menace : la loyauté de la concurrence par l'appropriation indue de profits liés aux investissements parfois très lourds engagés par les entreprises titulaires de marques pour la création de leurs produits ou services et leur promotion ; les intérêts économiques et la sécurité des consommateurs.
La contrefaçon se définit comme la reproduction, l'imitation ou l'utilisation totale ou partielle d'une marque, d'un dessin, d'un brevet, d'un logiciel ou d'un droit d'auteur, sans l'autorisation de son titulaire, en affirmant ou laissant présumer que la copie est authentique.
En outre, la contrefaçon a pour conséquence d'affecter l'image de la marque. Par son caractère protéiforme, elle est un délit réprimé notamment par le droit de la propriété intellectuelle, du droit douanier, ou encore du droit de la consommation.
Mais au delà du respect des droits du titulaire de la marque, la contrefaçon représente également une menace pour les consommateurs susceptibles d'acquérir un produit de mauvaise qualité ou pouvant mettre en danger leur santé du fait du non-respect des normes de sécurité par le contrefacteur.
Selon l'Office de l'Union européenne pour la propriété intellectuelle (EUIPO), la contrefaçon coûte chaque année près de sept milliards d'euros à la France. Les principaux secteurs concernés sont les vêtements et accessoires, les cosmétiques et les produits pharmaceutiques.
La contrefaçon se définit comme la reproduction, l'imitation ou l'utilisation totale ou partielle d'un droit de propriété intellectuelle sans l'autorisation de son propriétaire. Il peut s'agir d'une marque, d'un modèle, d'un brevet, d'un droit d'auteur, d'un logiciel, d'un circuit intégré ou d'une obtention végétale.
La vocation de l'action en contrefaçon est de sanctionner l'atteinte portée à un droit privatif, tandis que l'action en concurrence déloyale vise la sanction à un manquement à la déontologie commerciale, élément distinct de l'atteinte portée à un droit de propriété intellectuelle.
Les contrefaçons profitent des échanges internationaux et des plateformes du e-commerce. Elles touchent tous les secteurs de l'économie. Face à ce phénomène en expansion, la lutte contre la contrefaçon doit s'organiser au niveau mondial, européen et national.
Le rôle de la DGCCRF
Les enquêteurs sont habilités à intervenir pour rechercher et constater les délits de contrefaçon de marque commis par les vendeurs sur la voie publique et dans tous les lieux utilisés à des fins professionnelles sur l'ensemble du territoire national.
Peu importe le produit dont il a été fait une contrefaçon, le vendeur s'expose à la même sanction pénale qui peut aller jusqu'à trois ans d'emprisonnement et 300 000 euros d'amende, à l'exception de la contrefaçon d'une marque de fabrique de commerce ou de service pour lesquels la sanction s'élève à quatre ans d' ...
« La contrefaçon a un impact très fort sur notre économie : elle a fait perdre 40.000 emplois entre 2013 et 2017 et entre 7,5 milliards et 8 milliards d'euros par an aux secteurs les plus exposés », estime Pierre-Yves Bournazel.
La contrefaçon est un délit : le but du contrefacteur est de créer une confusion entre le produit original et le produit contrefaisant ; il cherche ainsi à s'approprier la notoriété d'autrui et à profiter indûment des investissements réalisés par les véritables titulaires du droit de propriété intellectuelle.
En outre, un produit contrefait est un produit qui répond généralement à certaines caractéristiques. Il est souvent fabriqué via des réseaux clandestins et il implique souvent une exploitation humaine telle que le travail forcé ou le travail des enfants.
Exemple 1 : Une Rolex contrefaite imite visuellement une Rolex authentique, car le produit porte le nom de la marque et le logo. Une imitation a un design presque identique, mais le produit ne porte ni la marque ni le logo Rolex.
Les principaux pays producteurs de contrefaçon sont en majorité les pays d'Asie tels que la Chine, la Turquie, l'Inde ou encore la Russie, les pays de l'Europe de l'Est comme la Pologne et l'Italie.
Les produits mis en vente sur Amazon doivent être authentiques. La vente de produits contrefaits est strictement interdite. Le non-respect de cette politique peut entraîner la perte de vos droits de vente, la suspension de vos paiements et la destruction du stock en notre possession.
Se protéger de la contrefaçon par l'acquisition d'un titre de propriété industrielle. Avant toute chose, retenez qu'acquérir un titre de propriété industrielle vous permet de disposer d'un monopole d'exploitation.
Par ricochet, la contrefaçon permet d'augmenter le tourisme de luxe en France, grâce à la peur des consommateurs, et cela fait également augmenter le chiffre d'affaires des différentes marques basées à Paris, la clientèle étrangère représentant déjà une part important dans le chiffre d'affaires de ces entreprises.
Se protéger contre la contrefaçon
Pour lutter contre la contrefaçon, il faut prouver que vous êtes titulaire des droits sur les créations présumées contrefaites. Cette preuve peut se constituer grâce à l'enregistrement ou au dépôt de vos créations intellectuelles.
Aliexpress rejoint la liste noire de la contrefaçon
Parmi les ajouts dans l'édition 2021, toutefois, on y découvre Aliexpress : le site, qui a lancé en 2021 une campagne publicitaire en France, est la propriété d'AliBaba, le géant chinois de la vente sur Internet.