La dîme est due par tous les fidèles, roi et seigneurs inclus. Mais avec des exemptions, les Cisterciens, par exemple ne paient pas la dîme, qu'ils devraient normalement au clergé paroissial. Les impôts indirects sont perçus à la source, lors de la vente ou de la circulation de marchandises.
Le terme de « gabelle » (emprunté à l'italien gabella, lui même issu de l'arabe) s'applique initialement au Moyen Âge à toutes sortes d'impôts, mais, à partir de Louis-Philippe, il désigne exclusivement l'impôt sur le sel.
L'utilisation des prés, étangs et bois de la réserve seigneuriale est parfois soumise à redevance : droit de pêche, droit de panage pour les porcs, droit de pacage, droit d'affouage… Le droit d'entrage était payé au seigneur lors de la prise à cens d'une terre.
1. Redevance annuelle due par le tenancier au seigneur. (Pesant sur la censive, le cens était en principe fixe et perpétuel et pouvait être en argent ou en nature.) 2.
Quant à l'Église, dès le VI e siècle elle a instauré la dîme. Le croyant, fervent ou converti de force, devait payer en nature ou en argent 10 % de ses revenus à sa paroisse. Les seigneurs ont alors copié les religieux en obligeant leurs paysans à payer une dîme seigneuriale, appelée le champart.
Pour l'église, la dîme : La dîme – généralisée en 779 – était destinée à l'entretien des paroisses et de leur clergé.
La dîme est définie au Moyen Âge comme un prélèvement que les fidèles doivent verser à l'Église, une ponction correspondant en principe au dixième de leurs productions.
Au Moyen Âge, les paysans sont généralement appelés « vilains » (du latin villanus, qui désigne un habitant de la campagne et dérive de villa, exploitation gallo-romaine).
Personne attachée à une terre, dont les biens et le travail appartiennent au propriétaire de cette terre (seigneur, roi, communauté religieuse) envers qui elle a des obligations. Il y a quelque analogie entre le client des époques antiques et le serf du moyen âge.
Elle est divisée en trois ordres : bellatores (ceux qui combattent) : les nobles (princes, seigneurs, chevaliers) ; oratores (ceux qui prient) : les hommes d'Église ; laboratores (ceux qui travaillent) : les paysans (80 à 90 % de la population).
Tailles royales, seigneuriales et ecclésiastiques se retrouvent sur un même individu : le paysan, souvent homme libre. La dîme est due par tous les fidèles, roi et seigneurs inclus. Mais avec des exemptions, les Cisterciens, par exemple ne paient pas la dîme, qu'ils devraient normalement au clergé paroissial.
Il existe deux catégories de paysans : les vilains, et les serfs.
"Car c'est à cause de cela que vous payez aussi des impôts, car ce sont les ministres de Dieu qui s'occupent continuellement de cela même." Romains 13:6. Le mot grec pour « impôts » dans ce verset est phoros, signifiant « un impôt ou un tribut annuel imposé sur les personnes et leurs biens » . '
C'est le 7 février 1907 que Caillaux, à nouveau ministre des Finances du gouvernement Clemenceau, dépose sur le bureau de la Chambre des députés un projet de loi tendant à créer des impôts sur différentes catégories de revenus – les cédules : traitements, pensions, valeurs, revenus agricoles, industriels et commerciaux ...
En Éthiopie, la barre de sel servait aussi à acquitter taxes et tributs. Avec l'usage, elle s'usait et perdait de sa valeur. Dépréciée, elle finissait comme sel alimentaire. On évitait l'inflation en retirant de la circulation ces fragiles lingots sujets à corrosion.
Le cens est la redevance annuelle, foncière et perpétuelle qui est due par celui qui possède la propriété utile d'un fonds, appelé censive, à celui qui en possède la propriété éminente, appelée seigneurie. Payant le cens, le censitaire est en général roturier, mais il peut aussi être noble ou ecclésiastique.
Bien que non libre, il ne peut être vendu. De plus, il peut posséder des biens, hors du domaine ou hors de la seigneurie ; il peut également se marier. Ainsi, l'esclave est la chose du maître ; tandis que le serf a, avec son maître, des devoirs réciproques, le maître s'engageant pour sa part à le protéger.
Attention à ne pas confondre ces homophones. "Cerf" désigne un animal ; "serf" désigne une personne ; "serre" désigne un abri ou une griffe. Le nom masculin "cerf" désigne un mammifère ruminant de la famille des cervidés. Le nom masculin "serf" désigne celui qui, au Moyen Âge, était attaché à la terre d'un seigneur.
Au sein de la seigneurie cohabitent deux catégories de paysans : les vilains (hommes libres) qui ne doivent que des journées de travail (corvée) et les serfs qui ne peuvent ni se marier, ni hériter sans l'accord de leur seigneur.
Le logis seigneurial, aussi appelé plus communément logis, est, au Moyen Âge de la fin du XI e siècle au milieu du XV e siècle, un vaste bâtiment situé la plupart du temps dans le donjon et réservé à l'usage du seigneur et de sa famille.
Vilain désignait les roturiers ; et plus spécifiquement au Moyen Âge les paysans libres, par opposition aux serfs. Contrairement à roturier, le terme ne s'appliquait pas aux bourgeois, artisans ou marchands. Vilain désigne aussi la qualité de qui n'est pas vertueux, qui est méchant ou qui est laid.
Les serfs sont une classe de travailleurs agricoles non libres à la différence des vilains. Ils doivent résider et travailler dans un endroit, et cultiver la terre, propriété de leur seigneur, lequel peut être un noble, un dignitaire ecclésiastique ou une institution religieuse comme un monastère.
Impôt sur les récoltes (de fraction variable, parfois le dixième) prélevé par le clergé ou la noblesse. Dîme royale. Synon. impôt, taxe.
La dîme est la loi de Dieu pour ses enfants, toutefois son paiement est entièrement volontaire. À cet égard, elle ne diffère en rien de la loi du Sabbat ou de n'importe laquelle de ses autres lois. Nous pouvons refuser d'obéir à n'importe laquelle ou à toutes.
La taille est avec la gabelle l'impôt le plus impopulaire de l'Ancien Régime. Au milieu du Moyen Âge, il s'agit d'une taxe arbitraire prélevée par le seigneur sur ses paysans en échange de sa «protection». Peut-être son nom vient-il de ce que les paysans reçoivent un bâton avec une encoche comme preuve de paiement ?