Prononciation en deux syllabes d'une séquence qui comporte deux sons formant habituellement une seule syllabe (par exemple « nuage » [nɥaʒ] prononcé [nyaʒ]). [En versification française, la diérèse est de règle lorsque le i est précédé de deux consonnes, dont la seconde est r ou l.
Des mots que nous prononçons avec i consonne sont prononcés en vers avec i voyelle : on dit qu'on fait la diérèse; ainsi nation fait en prose deux syllabes, et en vers trois : na-ti-on. H.
Si les deux voyelles doivent être prononcées d'une seule émission de voix, on dit qu'il y a synérèse ; si au contraire on les sépare, on dit qu'il y a diérèse.
synérèse
1. Fusion de deux voyelles contiguës en une seule syllabe, la première devenant une semi-voyelle (par exemple souhait [su∊] prononcé [sw∊]).
Dans la versification, on applique la diérèse ou la synérèse parmi les procédés qui visent à obtenir le nombre nécessaire de syllabes dans les vers.
❯ On parle de rejet quand un groupe syntaxique se termine au début du vers suivant. Cela crée un effet de rupture. ❯ On parle de contre‑rejet quand un groupe syntaxique débute à la fin d'un vers et se poursuit sur le suivant.
La synérèse s'oppose au phénomène appelé diérèse, c'est-à-dire la prononciation des voyelles dans la même position avec un hiatus entre elles ou l'hiatus étant éliminé par l'introduction d'une semi-consonne ou d'un coup de glotte.
En poésie, pour compter les syllabes d'un vers, il faut prendre en compte la règle dite des e muets. On compte le e lorsqu'il est placé devant une consonne et on ne le compte pas lorsqu'il est placé devant une voyelle, ou bien lorsqu'il est en fin de vers.
🔹 L'hiatus est la succession de deux voyelles prononcées dans deux syllabes différentes, soit à l'intérieur d'un mot (oasis, déhanché, coordination...), soit à la limite de deux mots, c'est-à-dire à la fin d'un mot et au début du suivant.
Une strophe formée de trois vers est appelée tercet. Une strophe formée de quatre vers est appelée quatrain. Une strophe formée de cinq vers est appelée quintil.
Un vers de quatre syllabes est appelé tétrasyllabe. Un vers de cinq syllabes est appelé pentasyllabe. Un vers de six syllabes est appelé hexasyllabe. Un vers de sept syllabes est appelé heptasyllabe.
Le vers canonique est l'alexandrin, le vers de douze syllabes. C`est le vers de la tragédie et de la poésie sérieuse. Le vers de 10 syllabes s`appelle le décasyllabe.
Le retour de manière régulière, en fin de vers, du même son vocalique constitue une rime. On appelle rime féminine toute rime terminée par un e muet.
La césure correspond à une pause ou à un arrêt dans un vers dont elle ne doit pas briser le sens. La césure marque le rythme du poème. Dans le cas des alexandrins classiques, la césure peut être au même endroit que l'hémistiche.
Le Spleen LXXVIII
Qui se mettent à geindre opiniâtrement.
Comment détecter ces e muets ? Habituellement, le e muet correspond, à l'oral, à la voyelle [ə], qui a une caractéristique unique : on est libre de la prononcer ou non. Comparez par exemple [ʒəpaʁ] et [ʒpaʁ].
La règle est la suivante. Si le e n'est pas la dernière lettre de la syllabe, alors il ne faut pas d'accent. C'est le cas notamment des e suivis d'une consonne double puisqu'on coupe la syllabe entre les deux consonnes. En revanche, si le E est la dernière lettre de la syllabe, il faut un accent.
La règle du – e – muet
À l'intérieur d'un vers, on compte la syllabe qui se termine par un « e » muet si la syllabe suivante commence par une consonne, on ne la compte pas si la syllabe suivante commence par une voyelle. À la fin d'un vers, on ne compte jamais le « e » muet.
Il y a un enjambement et un rejet lorsque les mots qui complètent le sens d'un vers se trouvent au vers suivant.
L'oxymore, aussi appelé « oxymoron », réunit des mots de sens opposé, souvent un nom et un adjectif. La littérature classique nous a fourni les plus beaux.
Contraire : bavard, causeur, loquace, volubile.
Oser en parler avec les personnes concernées par ce sentiment de rejet, soit en leur parlant de vive voix, soit en leur écrivant une lettre. "L'idée est de prendre le témoignage de tous sans critique ni jugement et pouvoir faire du tri", précise-t-elle.
Le rejet déstabilise notre «besoin d'appartenance»
Se reconnecter avec ceux qui nous aiment, ou tendre la main aux membres de groupes avec lesquels nous ressentons une forte affinité et qui nous apprécient et nous acceptent, s'est avéré apaiser la douleur émotionnelle après un rejet.