Quel diagnostic pour déterminer l'algodystrophie ? L'examen clinique ainsi que l'interrogatoire du patient permettent généralement au médecin de diagnostiquer une algodystrophie, surtout si les différentes phases sont présentes et bien marquées.
la phase chaude (première réaction inflammatoire), avec des douleurs dans les articulations et une sensation de raideur ou lourdeur ; la phase froide, avec un dégonflement de la zone articulaire atteinte, qui n'est plus rouge ni chaude, mais une apparition de zones voisines ankylosées et potentiellement bleutées.
La grande majorité des personnes atteintes guérissent donc, généralement après plusieurs mois, parfois il faut plus d'un an, même si chez certaines, l'évolution vers la guérison sera relativement rapide.
La neurostimulation. Le principe de la neurostimulation transcutanée est de soulager la douleur grâce à un courant électrique qui va brouiller le message douloureux au niveau cérébral, induire la libération de neurotransmetteurs antalgiques, et ainsi soulager le patient.
L'algodystrophie se manifeste souvent par des douleurs très vives, souvent nocturnes. Dans certains cas, elle peut même occasionner un boitement ou l'impotence (rendre les déplacements très difficiles).
Quels sont les spécialistes de l'algodystrophie ? Un chirurgien spécialiste de la main (os, articulations, ligaments, tendons et muscles). Un médecin algologue (spécialiste de la douleur).
L'algodystrophie est douloureuse et invalidante. Un traitement bien adapté et sans cesse réévalué, avec une rééducation bien menée, permet de récupérer la capacité de mouvement de l'articulation touchée, sans douleur ni gêne.
Les études d'ostéopathie m'ont permis d'explorer plus en profondeur ce système neurovégétatif et d'envisager autrement le traitement des patients atteints d'algodystrophie.
Les mécanismes exacts conduisant à l'algodystrophie sont mal connus, et seraient liés à l'hyperactivité d'une partie du système nerveux, le système sympathique ou à des modifications vasculaires en particulier veineuses, plutôt chez des sujets inquiets et anxieux de nature.
Les stations thermales ayant l'agrémentation « rhumatologie » peuvent accueillir les patients souffrant d'algodystrophie. La cure thermale implique une prise en charge progressive et une rééducation prudente, particulièrement adaptées à l'algodystrophie et aux douleurs intenses qu'elle provoque.
Ce syndrome peut également toucher d'autres membres et articulations, comme le poignet ou même l'ensemble du bras (le syndrome épaule-main, par exemple), en relation avec le système nerveux. Dans certains cas, l'algodystrophie peut se propager à d'autres régions du corps, bien que cela soit plus rare.
Algodystrophie de type II : elle apparaît après un traumatisme ou une succession de microtraumatismes. Un nerf est endommagé localement. Aucun symptôme n'apparaît au départ mais les tissus dépendant de ce nerf deviennent hypersensibles. Ceci est d'ailleurs souvent source d'incompréhension de la part du médecin.
Quand l'algodystrophie s'installe, il faut, très vite, faire une rééducation visant à réduire les troubles articulaires, à prévenir les attitudes déformantes et à éviter la douleur. La kinésithérapie et l'ergothérapie ont une place essentielle dans cette prise en charge.
Plusieurs publications ont montré que la Vitamine C réduisait significativement le risque d'algodystrophie. Le traitement doit être débuté de préférence 1 mois avant l'acte chirurgical, à la posologie d'1g par jour pendant 3 mois.
L'algodystrophie ou également appelée algoneurodystrophie ou capsulite, est une pathologie correspondant à un enraidissement douloureux et progressif d'une ou plusieurs articulations du membre supérieur : épaule, coude, poignet et main.
La pressothérapie peut compléter le DLM. Le principe pneumatique de la pressothérapie avec le gonflement – circulation de l'air – dégonflement, offre un massage doux qui stimule la circulation naturelle de la lymphe à travers le corps.
Le traitement préventif consiste à donner une supplémentation en vitamine C à raison de 500 mg par jour pendant 2 à 3 mois. La prise en charge de la douleur en per opératoire et en post opératoire est très importante. La kinésithérapie post opératoire doit respecter la règle de la non douleur.
L'algodystrophie peut fortement perturber la vie professionnelle des individus atteints. Lorsqu'un patient est touché par cette condition, il fait face à des douleurs persistantes, des dysfonctionnements fonctionnels, ainsi qu'à une gamme possible de complications à long terme, qu'il ne peut parfois pas soulager.
L'algodystrophie, ou syndrome douloureux régional chronique, parfois également appelé syndrome épaule-main correspond à d'une réaction anormale de l'organisme à un traumatisme, même minime, de type entorse, fracture, ou une intervention chirurgicale. La main et le poignet sont touchés de façon non exceptionnelle.
Phase froide : elle se déclenche quelques semaines après la phase chaude et est totalement inconstante. Le membre est froid, sa peau est pâle et lisse, l'oedème inflammatoire régresse puis disparaît, les poils tombent et les ongles deviennent friables.
Détermination de la durée d'arrêt de travail et des modalités de reprise professionnelle. Résultats : À partir de 16 patients susceptibles de retrouver un emploi, seulement 12 d'entre eux, ont pu reprendre à temps plein une profession avec un délai moyen de 10,5 mois ± 5.
L'algodystrophie, appelée aussi syndrome régional douloureux complexe (SRDC), est regardée comme une maladie mystérieuse. Les membres sont douloureux, gonflés et parfois rouges. Traumatisme, maladie chronique, troubles psychologiques expliquent parfois ces signes étranges.
Il confirme le diagnostic d'algodystrophie. Il explique au patient que dans son cas il envisage trois thérapeutiques différentes pour soulager sa douleur. L'hypnose et l'acupuncture sont des méthodes qui ont fait leur preuves dans le traitement de la douleur des patients souffrant d'algodystrophie.