La personne passe d'une idée à une autre sans pouvoir s'arrêter. Elle se pose beaucoup de questions et de manière incessante. Autrement dit, l'activité mentale ne connait pas de repos. La personne manifeste une curiosité extrême et insatiable.
Définition d'un profil neuro-atypique
Cela inclut les populations avec un trouble du spectre autistique (TSA) notamment les personnes Asperger, les profils dits “à haut potentiel”, les “Dys” (dyslexiques, dysphasiques, dyspraxiques, etc), les TDA (troubles de l'attention et/ou hyperactivité).
Pour être “socialement adapté”, il faut deviner l'humeur, la forme et le ressenti de la personne… sans qu'il ne le dise. Les critères sont notamment les expressions faciales (sourcils, regard, grimace…), les gestes ou encore les onomatopées (certains neurotypiques sont adeptes des “hum hum”, des “pffff”, etc.).
La neuroatypie qualifie un fonctionnement cognitif qui diffère de la norme. Cette dénomination comprend les enfants présentant des troubles autistiques, de Hauts Potentiels Intellectuels ou Émotionnels, (hypersensibilité), de la dyslexie, dyscalculie, dysorthographie ou de la dyspraxie...
Le trouble du spectre de l'autisme (TSA) regroupe un ensemble de troubles neurobiologiques qui agissent sur le développement des personnes dites « autistes ». Ils se caractérisent notamment par des dysfonctionnements dans les interactions sociales, la communication, les comportements et les activités.
Une personne présentant un trouble du spectre de l'autisme (TSA) peut ne pas remarquer ou encore «lire» les indices subtils d'une autre personne agacée par son comportement ou son discours. Sans le savoir, la personne enfreint les règles sociales en ne se pliant pas aux signaux d'avertissement.
La neuroatypie ne se diagnostique pas comme une maladie. L'autisme même reste un sujet sensible.
Il existe des outils de dépistage et d'évaluation qui permettent de repérer les signes d'alerte chez les enfants autistes. Le plus connu et le plus utilisé est le test M-Chat (Modified Check-list for Autism in Toddlers). Ce questionnaire porte sur le comportement de l'enfant et peut être réalisé dès ses 18 mois.
Tous les troubles psychiques sont-ils l'expression d'un fonctionnement neuro-atypique ?), le Haut Potentiel Emotionnel est sans aucun doute une caractéristique neuro-atypique. Le décalage massif lié à une intelligence émotionnelle très élevée correspond bien à une forme de neurodiversité.
Le terme neurotypique (abrégé NT) désigne une personne ayant un fonctionnement neurologique considéré dans la norme, et ne présentant pas une condition neurologique (autisme, trouble dys, TDA...)
Un profil est considéré comme atypique quand il possède un parcours professionnel et académique diversifié. Ce sont des personnes possédant un mode de pensée et des compétences inédites, souvent acquises au cours d'expériences sur le terrain et par le biais de formations classiques.
Qui diffère du type normal ou habituel. Qui est inclassable, hors norme.
La dyspraxie est une perturbation de la capacité à effectuer certains gestes et activités volontaires (nommé "praxie"). Ce trouble des apprentissages résulte d'un dysfonctionnement de la zone cérébrale qui commande la motricité. La dyspraxie est fréquente et touche 5 à 7% des enfants de 5-11 ans.
Mais bien souvent, on ne retrouve pas pourquoi un enfant présente des troubles spécifiques des apprentissages. - L'hypothèse génétique familiale est avancée. Car on observe effectivement une incidence forte de troubles dans des fratries, chez des ascendants et colatéraux .
Les troubles du langage écrit (dyslexie, dysorthographie et dysgraphie) se manifestent par des confusions et inversions de sons et de lettres, des fautes d'orthographe, voire une écriture lente et illisible. Ils sont repérables très tôt par l'entourage familial et scolaire.
Chez les personnes avec un Haut Potentiel Emotionnel, le vécu de décalage vient du niveau très élevé de leur intelligence émotionnelle. Ce qui va souvent avec, c'est une empathie particulièrement développée, c'est-à-dire une compréhension des intentions, des pensées et des émotions des autres qui est très fine.
La grande caractéristique des personnes ayant un fonctionnement en arborescence (« haut potentiel »), c'est d'avoir le sentiment de ne pas être comme les autres, d'être trop différent, d'être trop en décalage, d'être « à part ». D'une part, la personne perçoit qu'elle n'est pas « en phase » avec le monde qui l'entoure.
La personne à haut potentiel émotionnel est capable de bien mieux comprendre et recevoir les émotions que la moyenne. C'est un type de surdouance de la compréhension des sentiments, à la fois les siens et ceux des autres. L'intelligence émotionnelle est une intelligence au même titre que l'intelligence traditionnelle.
Les autistes Asperger ou de haut niveau n'ont simplement pas de retard mental, leur QI est compris entre 70 et 160.
L'espérance de vie des personnes autistes est aujourd'hui de 54 ans en France. Pourquoi cet écart avec l'espérance de vie moyenne de 80 ans de la population générale ?