En faisant chauffer l'eau, l'une des premières réactions que l'on peut observer c'est la formation de petites bulles. On estime que lorsque les premières petites bulles (de la taille d'une tête d'épingle) commencent à se former au fond du récipient, l'eau est alors aux alentours de 70 °C.
Sauf que les choses ne sont pas si simples : l'eau ne bout à 100 degrés que si elle est pure et à la pression atmosphérique du niveau de la mer. L'ébullition, c'est lorsque les molécules sont tellement excitées par la chaleur qu'elles perdent le contact entre elles et forment de la vapeur.
« L'eau bout à 100 °C à la pression atmosphérique normale », nous a-t-on appris.
Verser de l'eau dans un récipient en verre jusqu'à mi-hauteur. Faire bouillir l'eau en la chauffant à l'aide d'un bec Bunsen. Lorsque la vapeur d'eau formée a chassé l'air dans le récipient, on peut éloigner le récipient de la flamme et le fermer à l'aide du bouchon.
L'eau ne bout pas toujours à 100 degrés. Cela dépend notamment de la pression atmosphérique et des éléments qu'on lui ajoute. Ainsi, en montagne, elle bout à une température inférieure (et donc plus rapidement) car la pression est moindre, à l'inverse de l'eau dans une cocotte minute.
A chaque boisson chaude sa température
Ainsi, le thé vert est parfait à 75°, le thé noir à 85°, le café à 90° et les infusions à 95°. On comprend alors qu'avec les bouilloires électriques classiques, qui portent l'eau à ébullition (100°), on modifie les saveurs de nos boissons préférées !
Ainsi, sous 1 atmosphère, soit la pression atmosphérique normale, l'eau bout effectivement à 100°C. Lorsque la pression augmente, on voit que la température d'ébullition augmente elle aussi : il faudra chauffer plus pour obtenir de la vapeur. C'est le cas au fond des océans où la pression augmente fortement.
Ainsi, certaines molécules vont à une vitesse qui correspond à la vitesse moyenne d'un gaz à 100°C, elles véhiculent donc assez d'énergie pour faire s'évaporer l'eau.
Quand l'eau bout, elle le fait à gros bouillons tandis que quand elle frémit, elle est juste sous le point d'ébullition. C'est là la différence. Bouillir consiste à faire cuire dans de l'eau bouillonnante. Frémir signifie faire cuire dans de l'eau portée au seuil du point d'ébullition.
Quand l'eau arrive à la température de 40 °C, de petites bulles naissent sur les parois de la casserole. Elles sont formées par l'air qui était dissous dans l'eau. Quand l'eau du fond de la casserole arrive à 100 °C, elle atteint son point d'ébullition. Elle passe alors de l'état liquide à l'état de vapeur.
Une question de pression
En fait, c'est la pression atmosphérique qui décide de la température d'ébullition de l'eau, car le poids de l'air "presse" sur la vapeur. Ainsi, pour chaque pallier de 300 mètres d'altitude, l'eau bout environ un degré plus bas.
Eau du robinet: La température de l'eau du robinet se situe en général entre 10-15 º C. Toujours à portée de main, l'eau du robinet est idéale pour remplir les vases.
ouvrez votre robinet au plus chaud et laissez-le couler quelques instants pour que l'eau soit à température, passez un thermomètre sous l'eau : la température de l'eau chaude doit être à environ 60 °C, si ce n'est pas le cas, il faut régler votre thermostat plus ou moins pour arriver à cette température.
Thermomètre à infrarouge
C'est le plus pratique des 3, car il permet de mesurer les températures de cuisson sans avoir besoin de toucher les aliments.
Des températures plus basses empêchent les bactéries de se développer et d'atteindre des niveaux dangereux. Les températures supérieures à 60 °C tuent les bactéries.
Petit cours de physique-chimie : quand on met de l'eau à bouillir, des gaz s'en échappent sous forme de vapeur. Or cette vapeur contient des composés volatils qui, si on laisse l'eau refroidir, vont venir se redéposer dans l'eau et à sa surface.
Faites bouillir l'eau dans une casserole ou dans une bouilloire jusqu'à ce qu'il y ait de nombreuses bulles. Les bactéries, les virus et les parasites meurent lorsque l'eau est bouillie. Versez l'eau du robinet bouillie dans une cruche bien nettoyée, une bouteille ou un autre récipient et laissez-la refroidir.
Par exemple, si vous voulez préparer un thé vert à 70°, comptez deux tiers d'eau bouillante pour un tiers d'eau froide. Pour un thé à 80°, n'ajoutez qu'un quart d'eau froide, et pour un thé à 90°, seulement un dixième. Avantage : vous pouvez préparer votre thé n'importe où et sans aucun matériel.
les thés verts pendant 3 minutes à 75-80°C. les thés noirs pendant 4 minutes, sauf pour les feuilles de thés brisés plutôt 2 à 3 minutes, à 85-90°C et les Darjeeling à 95°C. les thés bleus pendant 4 à 5 minutes à 95°C. les thés blancs pendant 5 à 6 minutes à 60°C.
Pour un thé noir, 90°C c'est parfait. Pour un thé vert chinois, 80°C. Pour un thé vert japonais, 70°C voire même 60°C pour un gyokuro. La température de l'eau et la durée d'infusion sont deux paramètres qui ont une importance capitale pour préparer un thé ou un rooibos.
Il est tout à fait possible de faire bouillir de l'eau sans même la chauffer. Détails : Si l'on place une casserole d'eau dans une cloche sous vide et que l'on aspire l'air, l'eau commencera à bouillir ! Dans des conditions atmosphériques normales, l'eau arrive à ébullition à 100° C.
L'ébullition (c'est-à-dire la formation de bulles de vapeur d'eau dans le récipient), elle, se produit normalement quand la température de l'eau atteint la "température d'ébullition de l'eau", soit 100°C à la pression atmosphérique.
L'eau salée monte plus rapidement en température, l'ébullition a lieu quelques secondes plus tôt qu'avec l'eau douce. L'eau salée atteint le seuil de 101,5 °C. On peut dire que la présence de sel a fortement favorisé la montée en température et a permis d'atteindre un peu plus vite la température d'ébullition.