Le médecin recherche des problèmes pouvant l'expliquer à l'aide de tests auditifs ou visuels. Ensuite, des examens psychométriques sont conduits pour vérifier si l'enfant a bien une déficience intellectuelle, et non un trouble spécifique de l'apprentissage (dyslexie, dyspraxie…).
Causes du déficit intellectuel
Certaines affections sont génétiques. D'autres sont présentes avant ou lors de la conception, d'autres encore se manifestent soit pendant la grossesse, soit pendant ou après l'accouchement. Le facteur commun est un trouble de la croissance et du développement cérébral.
Critères diagnostiques
Des limitations significatives du fonctionnement intellectuel. Des limitations significatives du comportement adaptatif. Apparition de ces limitations durant la période développementale.
Les symptômes n'apparaissent souvent qu'après plusieurs mois : grosse langue, hypotonie, somnolence, hypothermie, constipation, bradycardie, ictère prolongé.
Tous ces troubles peuvent s'associer à la di et les plus observés sont (p. 44) : déficit de l'attention/hyperactivité, troubles dépressifs et bipolaires, troubles anxieux, troubles du spectre de l'autisme, mouvements stéréotypés, troubles du contrôle des impulsions, troubles neurocognitifs majeurs.
Il s'agit d'une personne qui présente, avant l'âge de 18 ans, des limitations significatives du fonctionnement intellectuel et du comportement adaptatif. Ces limitations font référence à des habiletés conceptuelles, sociales et pratiques qui cohabitent avec les forces que présente la personne.
Très souvent, les causes de la déficience intellectuelle sont inconnues. Parmi celles identifiées, il a des facteurs biologiques, reliés à des conditions génétiques et à l'hérédité, des facteurs d'origine environnementale ou des complications liées à la naissance.
La trisomie 21 est la plus fréquente des causes de déficience mentale et sa prévalence était de une pour 700 naissances dans les années 1990, avant le développement du diagnostic prénatal. Les études de séquençage récentes du chromosome 21 estiment à 329 le nombre de gènes portés par ce chromosome.
L'OMS donne la définition suivante : Le retard mental est un arrêt du développement mental ou un développement mental incomplet, caractérisé essentiellement par une insuffisance des facultés qui déterminent le niveau global d'intelligence, c'est-à-dire les fonctions cognitives, le langage, la motricité et les ...
Qui est faible de constitution, qui manque de force ; fragile : Enfant débile. 2.
La CIH (Classification Internationales des Handicaps) a été créée en 1980, à l'aide du modèle du Docteur Philip Wood qui définit le handicap en 3 points généraux : - La déficience psychologique, physiologique ou anatomique.
Hôpitaux et consultations généralistes. Les équipes médicales des maternités puis les pédiatres et les médecins généralistes assurent le suivi médical de votre enfant de la naissance à sa majorité. Ils peuvent donc détecter le handicap de votre enfant et vous orienter vers le suivi le plus adapté à son évolution.
Par exemple, les psychologues sont considérés comme des professionnels habilités à effectuer une évaluation diagnostique de déficience intellectuelle.
La déficience intellectuelle serait "souvent génétique, mais non héréditaire", selon un papier publié par l'université de Montréal qui précise que "la déficience intellectuelle est un handicap grave qui touche 1 % à 2 % des enfants dans le monde", qu'elle "peut souvent être attribuée à des causes génétiques", mais que ...
Le diagnostic nécessite la passation d'un bilan psychologique complet. Le test de niveau intellectuel (WPPSI-IV, WISC-V ou WAIS-IV en fonction de l'âge) permet de détecter les déficits touchant le raisonnement, la résolution de problèmes, les apprentissages, la planification, la pensée abstraite, le jugement, etc.
Le trouble du spectre de l'autisme (autisme) et la déficience intellectuelle sont tous deux des limitations fonctionnelles permanentes. Ces déficiences peuvent affecter tous les groupes, quels que soient leur race, ethnicité ou situation socioéconomique. Ce ne sont pas des maladies.
Les traumatismes crâniens sont la principale cause de mortalité et de handicap sévère avant 45 ans. Les causes principales sont : les accidents de la voie publique (environ 50 %), les accidents sportifs, les accidents de travail, les accidents domestiques, les agressions.
Les troubles du comportement se divisent généralement en deux catégories : le trouble oppositionnel avec provocation et le trouble des conduites. Ils sont souvent associés à des antécédents familiaux de comportements difficiles, au stress familial et à une mauvaise gestion des émotions et des niveaux d'activité.
respecter son âge et ses centres d'intérêt. Lorsqu'on s'adresse à des adolescents déficients intellectuels, il est important que le projet prenne une forme adaptée : contenus, supports, finalités, même si les compétences visées ne correspondent pas à celles travaillées avec des jeunes de leur âge.
La déficience est la perte de substance ou l'altération d'une structure ou d'une fonction psychologique, physiologique ou anatomique. La déficience correspond à l'aspect lésionnel et équivaut, dans sa définition du handicap, à la notion d'altération de fonction.
Le handicap cognitif est la conséquence de dysfonc- tionnements des fonctions cognitives1 : troubles de l'attention, de la mémoire, de l'adaptation au chan- gement, du langage, des identifications perceptives (gnosies) et des gestes (praxies).
Un déficit relationnel est susceptible de se manifester : difficultés à communiquer de façon participative, à concevoir les réactions des autres et à les mémoriser… Tout ceci diminue les possibilités de participation sociale. Ces signes peuvent être associés à la non reconnaissance des troubles et à leur déni.