Toute personne peut demander à savoir si elle a été désigné comme bénéficiaire d'un contrat d'assurance vie. Il faut néanmoins apporter la preuve du décès de la personne qui a signé le contrat. La preuve peut être apportée par tout moyen. La démarche peut être effectuée en ligne ou par courrier.
Sachez que, même plus de dix ans après le décès, vous pouvez retrouver une Assurance Vie d'un défunt. Pour cela, rendez-vous sur le site Ciclade.fr et interrogez la Caisse des dépôts. Le capital de ces placements en déshérence est conservé dans un délai maximal de 30 ans suivant le décès de l'assuré.
Ainsi, toute personne estimant être bénéficiaire d'un contrat d'assurance-vie souscrit par une personne décédée peut s'adresser à l'Agira, compétente pour effectuer la recherche. Cependant, elle ne peut intervenir que dans les 10 ans après le décès du titulaire.
Qui peut consulter ce fichier ? Les agents habilités de la DGFiP sont destinataires des données personnelles enregistrées dans le fichier FICOVIE. Les notaires devront également consulter FICOVIE dans le cadre du règlement des successions.
Le bénéficiaire peut être soit un membre de la famille, soit les pompes funèbres. Pour vérifier l'existence ou non d'un contrat d'assurance obsèques, il est possible de solliciter l'Association pour la Gestion des Informations sur le Risque en Assurance (AGIRA) .
Pour une action liée à un contrat d'assurance-vie dont le bénéficiaire et le souscripteur sont 2 personnes différentes, le délai est de 10 ans à partir du décès de l'assuré Pour une action engagée par le bénéficiaire, le délai est de 30 ans à partir du décès de l'assuré.
Lorsque la recherche a permis de retrouver des bénéficiaires, les organismes ont 15 jours à partir de la réception de l'avis de décès pour leurs demander de fournir les pièces nécessaires au paiement du capital.
L'assurance vie ne fait pas partie de la succession du défunt. Cela signifie que le capital transmis aux bénéficiaires désignés dans le contrat n'est pas soumis aux droits de succession. Le capital transmis hors succession bénéficie donc de la fiscalité favorable de l'assurance vie.
Si le contrat d'assurance-vie n'est pas dénoué au moment du décès d'un époux, la moitié de la valeur du contrat constitue donc un actif de succession. Un notaire doit avoir connaissance de l'assurance-vie pour pouvoir en tenir compte dans le calcul des droits des héritiers.
Depuis le début de l'année, un site internet créé et géré par la Caisse des dépôts et consignations (CDC), www.ciclade.fr, permet aux éventuels bénéficiaires et ayants droit de rechercher si des sommes issues de comptes inactifs et de contrats d'assurance-vie non réclamés et confiés à la CDC peuvent leur revenir.
Dans l'optique où le notaire gère ce travail, il inclura logiquement la valeur des placements dans le calcul de ses émoluments. Ce serait très dommage au vu de la rapidité des démarches. Rien ne vous oblige alors à en parler à votre notaire. Ce dernier gère la succession et les assurances-vie n'en font pas partie.
Que signifie la clause bénéficiaire « Mon conjoint, à défaut mes enfants, nés ou à naître, vivants ou représentés, par parts égales ; à défaut mes héritiers » ? Cela signifie qu'au décès de l'assuré, l'intégralité du capital sera transmise au conjoint survivant.
Effectuez votre demande à la compagnie soit par téléphone, soit par courrier. Il est préférable d'envoyer votre demande par lettre recommandée avec accusé de réception. Si la difficulté persiste, contactez le service réclamation de la compagnie.
Si vous pensez être le bénéficiaire d'une assurance vie, vous pouvez facilement le vérifier auprès de l'Agira (Association pour la Gestion des Informations sur le Risque en Assurance), qui est notamment en charge de retrouver les bénéficiaires des contrats d'assurance vie non réclamés.
Les biens dont le défunt était usufruitier. Lorsque le défunt ne détenait que l'usufruit d'un bien - c'est-à-dire le droit d'en jouir ou d'en percevoir les revenus -, cet usufruit s'éteint à son décès et n'entre pas dans la succession.
Le contrat d'assurance vie qui ne comporte aucune clause de désignation d'un bénéficiaire intègre automatiquement l'actif successoral et sera donc soumis à ses règles de dévolution. Lorsque le contrat désigne comme bénéficiaire le conjoint ou le partenaire de PACS, aucun droit de succession n'est appliqué.
Le compte reste ouvert, sauf opposition des héritiers du cotitulaire défunt. Le compte continue à être le compte des cotitulaires survivants (ou devient automatiquement un compte bancaire individuel, s'il n'y a plus qu'un cotitulaire survivant).
Pour le cas d'un héritier unique, débloquer un compte après un décès est une démarche simplifiée. En effet, l'acte de notaire ne sera pas nécessaire. Ainsi, il vous suffira d'envoyer un courrier alertant de l'état de la succession du compte bancaire à la banque du défunt.
L'assurance vie est un placement financier alors que l'assurance décès est un outil de prévoyance. L'assurance vie vous permet de retirer une partie ou la totalité des sommes versées alors que cela est impossible avec un contrat d'assurance décès. De plus, l'assurance vie fera fructifier votre épargne.
La preuve du contrat d'assurance est rapportée par n'importe quel écrit (mail, correspondance,) mais bien souvent la preuve du contrat d'assurance se déduit d'une police d'assurance ou d'une note de couverture.
Pour obtenir le relevé d'information restreint, il suffit de vous connecter sur le site de téléservice Télépoints ou en contactant votre préfecture.
Afin de réclamer une assurance-vie au décès, il faut vous munir des documents suivants : un certificat de décès qui prouve que le souscripteur du contrat est bien décédé (à demander à la mairie du lieu du défunt). Un RIB pour que l'assureur vous verse l'argent.
Pour l'obtenir, vous pouvez vous adresser à la mairie du domicile du défunt. Par la suite le notaire établit un acte de notoriété afin de répertorier les différents héritiers légaux et/ou testamentaires de la succession. Il peut également si besoin faire appel à un généalogiste afin de n'oublier aucun héritier.
autres que les parents. Les collatéraux : Frères, sœurs d'une personne et enfants de ces derniers (collatéraux privilégiés) ainsi qu'oncles, tantes, cousins, cousines (collatéraux ordinaires) autres que les frères et sœurs et les descendants de ces derniers.
Cela n'a rien d'obligatoire et ne remet pas en cause la validité du contrat. Toutefois, en l'absence de désignation de bénéficiaire, ou en cas de clause ambiguë ne permettant pas d'identifier les bénéficiaires, le capital accumulé sur votre assurance vie sera réintégré dans votre succession.