La preuve qu'un ancêtre a effectivement servi peut se trouver dans les archives familiales, les immatriculations civiles, les biographies, les recensements, les documents de succession, les registres de conscription militaire et les registres paroissiaux.
Comment faire ? Aux archives départementales,vous trouverez cette information en Série R : Affaires militaires. Sur internet, certains sites d'archives départementales permettent de consulter le répertoire alphabétique et les registres matricules (voir la carte).
Les registres de matricules militaires
Les sources les plus fiables pour déterminer le parcours et le régiment d'un ancêtre pendant la Grande Guerre sont les registres de matricules militaires. Pour la période couvrant la Première Guerre Mondiale, ces registres ont été numérisés dans la plupart des départements.
La plupart finissent dans des fosses communes. Ainsi de Charles Péguy, inhumé avec ses camarades dans les premiers jours de la bataille de la Marne. Aujourd'hui encore, les fosses communes pérennisées dans les cimetières militaires contiennent à 90 % des soldats tombés en 1914.
Elle appelle tous les hommes de 20 à 48 ans à rejoindre sans délai leur unité d'affectation. Tous ne partent pas le même jour, les départs s'échelonnent tout au long du mois d'août.
L'accès aux fiches matricules se fait grâce aux répertoires alphabétiques : le numéro de matricule attaché à un nom renvoie à un registre qui rassemble les états signalétiques et des services militaires des conscrits d'une même classe et du même bureau de recrutement.
La demande d'un "état signalétique des services" (Livret militaire inclus) se fait auprès du Centre des archives du personnel militaire à Pau. Il faut préciser ses nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse et si possible son numéro d'immatriculation militaire.
L'attestation des services accomplis (également appelée état signalétique et des services) sert à prouver que vous avez fait votre service militaire (ou assimilé). Ce document peut vous être réclamé par les organismes de retraite ou de sécurité sociale.
Pour retrouver un numéro de matricule militaire il faut consulter les “registres matricules”, archives dans lesquelles il sera facile d'en savoir plus sur le parcours militaire de votre père, grand-père ou grand-oncle. Un registre matricule regroupe en général 500 fiches matricules.
Elle trouve son origine dans la crainte que la confrontation entre les deux superpuissances de la guerre froide, l'Union des républiques socialistes soviétiques (URSS) et les États-Unis, n'aboutisse à une guerre totale mobilisant leur arsenal nucléaire.
L'Islande : le pays le plus sûr
L'Islande est, selon le classement Global Peace Index 2021, le pays le plus susceptible de rester pacifique au milieu d'une guerre mondiale. En raison de sa situation géographique (extrême nord de l'Europe, au milieu de l'océan Atlantique) et en raison de sa tradition pacifiste.
7. Pourquoi l'OTAN n'envoie-t-elle pas des troupes en Ukraine ou ne ferme-t-elle pas l'espace aérien au-dessus de l'Ukraine ? L'OTAN agit de manière défensive : elle ne cherche pas à provoquer les conflits mais à empêcher qu'ils ne surviennent.
Les périodes de service national, dont le service militaire et l'objection de conscience font partie, sont retenus pour le décompte des trimestres ouvrant droit à une retraite anticipée pour carrière longue. Ils sont comptabilisés dans la limite de 4 trimestres.
Pour retrouver la trace d'un ancêtre décédé pendant la Grande Guerre, la première chose à faire c'est de se rendre sur le site Mémoire des Hommes. C'est un site qui recense tous les soldats décédés durant la Grande Guerre et qui ont reçu la mention « Mort pour la France ».
Rendez-vous sur le formulaire disponible sur www.filae.com/prisonniers et saisissez le nom de la personne que vous rechercher.
NÉCROPOLE DE FRANCE
Aujourd'hui, le cimetière provisoire créé lors des batailles d'Artois est devenu une nécropole de regroupement de plus de 150 cimetières. Y reposent plus de 42000 soldats, faisant de Notre-Dame-de-Lorette la plus grande nécropole nationale.
La mention « Mort pour la France » a été instituée l'été 1915(1) avec effet rétroactif pour le début du conflit, afin d'honorer la mémoire des combattants et des victimes de la guerre.
Une telle tombe contient les restes d'un soldat tué au combat et dont on ignore le nom et quelquefois même la nationalité. En tant que mort inconnu, il représente tous les morts du conflit. Pour certains pays, le soldat est tombé avant ou après la Première Guerre mondiale.
Le site memorialgenweb.org permet de retrouver les soldats français morts lors des différents conflits. Pour chaque soldat répertorié, différentes informations sont disponibles, comme les données militaires (grade, unité...), la date et le lieu de décès.
s'appelaient les “Gusses” ou les “Max”, ils étaient paysans, ouvriers, instituteurs ou autres... Les «appelés», affectés surtout à l'armée de Terre pendant leur service militaire, venaient des quatre coins de métropole pour maintenir l'ordre dans les trois départements français d'Algérie.
Avoir appartenu à une unité reconnue comme combattante pendant au moins 90 jours. Avoir subi une longue captivité Avoir été évacué pour une blessure reçue ou une maladie contractée pendant le service dans une unité reconnue comme combattante.