L'IRM est l'examen de référence pour le diagnostic et le suivi de la sclérose en plaques. Il permet au neurologue de bien visualiser les lésions présentes dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et de repérer les régions cérébrales touchées par l'inflammation.
Le diagnostic de sclérose en plaques repose sur la présence d'une dissémination des lésions dans l'espace (au moins deux symptômes ou deux lésions à l'IRM dans des régions cliniques différentes) ainsi qu'une dissémination dans le temps (lésions d'âges différents sur l'IRM).
Elle peut débuter par des signes très variés selon la localisation des plaques de démyélinisation. Il peut s'agir d'une baisse de la vision d'un œil, de troubles des mouvements et de la marche, de sensations de picotements ou d'engourdissement, de contractions ou de faiblesses musculaires…
Il s'agit le plus souvent de perte de sensibilité, de difficultés de parole, de troubles d'équilibre, de vision double, de surdité, de fatigue, de démangeaisons, etc...
La douleur n'est pas un symptôme typique de la maladie, cependant plus de 50% des patients sont sujets à des douleurs : aux mains, aux pieds, en position debout... Ces douleurs peuvent être de différents types. Dire que la SEP n'est pas une maladie douloureuse est donc une idée reçue.
Maladies semblables à la SP et affections à exclure. La Société de la SP offre du soutien et des services aux personnes atteintes de maladies semblables à la SP, dites « connexes », dont la neuromyélite optique (NMO), la myélite transverse (MT) et l'encéphalomyélite aiguë disséminée (EMAD).
La Sclérose en Plaques est une maladie qui ne fait pas mourir. Elle réduit un petit peu l'espérance de vie. En moyenne, on peut dire que l'espérance de vie de l'ensemble des patients atteints de SEP est inférieure de 6-7 ans à la moyenne de la population générale.
Il n'est pas encore possible de guérir de la Sclérose en Plaques. Cependant, les chercheurs sont très actifs, les traitements se multiplient et suscitent beaucoup d'espoir chez les médecins et les patients.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
L'IRM est l'examen de référence pour le diagnostic et le suivi de la sclérose en plaques. Il permet au neurologue de bien visualiser les lésions présentes dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et de repérer les régions cérébrales touchées par l'inflammation.
À ce jour, aucun traitement ne guérit la sclérose en plaques. Un traitement de fond prévient les récidives des poussées dans les formes récurrentes-rémittentes. Les formes progressives sont difficiles à soigner. La rééducation est utile à tous les stades de la maladie.
Une maladie auto-immune du jeune adulte
La sclérose en plaques représente la première cause de handicap sévère non traumatique chez les jeunes adultes. L'âge moyen de début des symptômes est en effet 30 ans.
La perte de poids avec une SEP a lieu pour différentes raisons : à cause de la fatigue, des troubles du goût ou de la déglutition, du handicap moteur, d'une dépression... ou parce que le patient mange peu, avec un seul repas par jour. »
La sclérose en plaques est une maladie inflammatoire du système nerveux central (cerveau, moelle épinière et nerfs optiques). La majorité des patients présentent leur premier symptôme entre 25 et 35 ans, avec une proportion de femmes élevée soit 3 femmes pour un homme.
Le diagnostic des formes progressives de sclérose en plaques
Il est alors indispensable d'avoir recours aux examens complémentaires : une IRM du cerveau et une IRM de la moelle, complétées par la mesure des potentiels évoqués visuels et une ponction lombaire afin de confirmer le diagnostic.
Durant les poussées, elles prennent la forme de fourmillement, brûlure, décharges électriques. Par exemple, chez un patient, ce sera une douleur similaire à une sciatique, au bas du dos et le long de la jambe. Chez un autre, ce sera une gêne au niveau de l'œil, provoquée par une névrite optique.
Des pathologies telles qu'une phlébite ou une thrombose artérielle nécessitent, quant à elles, une prise en charge médicale sans délai. Le système nerveux peut lui aussi être la source de douleurs : sciatique et cruralgie peuvent provoquer des douleurs qui s'étendent de la zone lombaire jusqu'aux jambes.
Facteurs de risque environnementaux. Certains milieux et modes de vie peuvent augmenter le risque de SP. Parmi les facteurs environnementaux les plus étudiés figurent les taux de vitamine D, l'obésité chez l'enfant et le tabagisme.
Le test de Folstein permet de vérifier que votre cerveau est toujours en forme. Il est très utile, car il arrive, quand on atteint un certain âge, que l'on ait des trous de mémoire ou des troubles de l'attention.
Un mal de tête : la douleur est légère à modérée en étau, des deux côtés de la tête, sans nausées. Il s'agit le plus souvent d'une céphalée de tension, provoquée par le stress et/ou à la fatigue. Une rupture d'anévrisme : la douleur, de survenue brutale, est d'emblée très intense.
Les médicaments qui agissent sur le cerveau, comme les anxiolytiques, les antidépresseurs, mais aussi les somnifères. En modifiant la manière dont les neurones communiquent, ils perturbent la mémoire et la concentration. Le stress.
Les hypermnésiques décrivent leur mémoire comme fonctionnant par associations incontrôlables. Leur mémoire ne garde pas le souvenir de chaque élément de leur vie. Elle est aléatoire et peut parfois retenir des événements perçus comme insignifiants.