Maux de tête, de ventre, des nausées, des tremblements. Troubles du sommeil, des cauchemars, un temps d'endormissement long, des réveils au milieu de la nuit.
La panique et la perte de ses moyens face à un devoir ou un examen. Le décrochage scolaire. Des difficultés de concentration. Des troubles de l'apprentissage ou physiques (maux de tête, maux de ventre, nausées, …) qui peuvent, s'ils ne sont pas traités, provoquer anxiété et dépression.
Le stress à l'école peut également provenir d'une mauvaise expérience, une relation tendue avec un enseignant jugé trop sévère, des difficultés à s'intégrer dans la classe, la peur d'être interrogé, de mal faire… L'école en elle-même peut aussi être perçue comme source de stress.
La première solution face à la phobie scolaire est de communiquer avec son enfant. Entretenir une relation de confiance avec votre enfant, l'écouter et lui poser des questions sur sa vie à l'école vous permet de détecter les failles, les blocages et les angoisses qui accompagnent ses journées scolaires.
La phobie scolaire est un trouble affectant les enfants en âge d'aller à l'école qui, en raison d'une anxiété, d'une dépression ou de facteurs sociaux, refusent d'aller à l'école car cela engendre un stress. qui se caractérise par la simulation de maladies et l'invention d'excuses pour ne pas aller à l'école.
Pour surmonter cette épreuve, l'adolescent doit être pris en charge par un psychologue, un psychothérapeute, par l'équipe enseignante, par ses parents. Une relation de confiance doit s'installer entre ces différents intervenants.
Un psychologue ou un pédopsychiatre
Ce sont eux qui pourront diagnostiquer une phobie scolaire par des tests professionnels et aider ensuite votre enfant et vous-même. Le bilan établi par le pédopsychiatre permettra de mettre en place un suivi efficace.
On parle aujourd'hui de 1% à 3% d'enfants ou d'adolescents atteints de phobie scolaire. Mais, de manière plus large, une étude américaine a montré que 25% des élèves seraient un jour touchés, de manière plus ou moins forte et durable, par des épisodes de troubles anxieux scolaires au cours de leur scolarité.
Passage dans la classe supérieure, redoublement, changement d'établissement, année du baccalauréat ; ces situations engendrent du stress chez certains enfants. Pour se préparer au mieux à la reprise, il est essentiel pour eux de déstresser avant la rentrée scolaire.
Selon l'APA, 59 % des ados se disent stressés par la difficile conciliation entre leurs nombreuses activités (scolaires, sportives, familiales). L'anxiété des jeunes est étroitement liée aux transformations physiques, mentales, aux bouleversements hormonaux qui interviennent lors de cette période charnière.
Se sentir bien dans sa peau à l'école, c'est d'abord et avant tout ne pas avoir en permanence peur de se tromper. C'est en réalité ne pas avoir peur d'être mal jugé, voire moqué, réprimandé ou humilié par autrui lorsque, participant ou intervenant, on commet une erreur, ce qui est incontournable lorsqu'on apprend.
Le stress adapté
Mais engager ainsi toute cette énergie n'est pas sans conséquence physiologique car cela est très coûteux pour l'organisme ; cela provoque souvent une très grande fatigue, des douleurs musculaires, la sensation d'être « dans le coton », des difficultés de concentration et de mémorisation, etc.
Selon Ajuriaguerra, en 1974, dans le refus scolaire anxieux, « il s'agit d'enfants ou d'adolescents qui, pour des raisons irrationnelles, refusent d'aller à l'école et résistent avec des réactions d'anxiété très vives ou de panique quand on essaie de les y forcer ».
Psychologue, neuropsychologue, pédopsychiatre, neuropédiatre, psychomotricien, ergothérapeute, graphothérapeute, psychomotricien relationnel, orthophoniste, ostéopathe, …
Les collèges Apprentis d'Auteuil préparent les enfants en difficulté à obtenir des diplômes : le brevet des collèges et le certificat de formation générale. Nous proposons également un système d'internat pour donner à chaque élève la chance de réussir en étant entouré et soutenu.
Plusieurs raisons peuvent expliquer un isolement chez un enfant ou un adolescent. Un tempérament introverti accompagné d'un manque d'estime de soi et de confiance, un harcèlement moral, physique ou numérique ainsi qu'un mal-être peuvent notamment pousser un jeune à s'éloigner des autres.
Voici quelques situations qui peuvent vous alerter et vous amener à vous interroger sur le bien-être psychologique de votre enfant. Votre enfant a des pensées négatives sur lui-même : il dit des choses négatives sur lui, ou s'accuse pour des choses hors de son contrôle ;. il entretient des pensées pessimistes.
La respiration abdominale est la méthode la plus rapide et efficace pour diminuer les effets du stress. Quand votre enfant ressent les signes du stress, il peut prendre soin de parler à sa peur. Rappelez à votre enfant qu'il est "normal" et qu'il a le droit d'avoir peur.
Les carences en magnésium, un sommeil de mauvaise qualité, l'excès de sucre sont autant de facteurs qui peuvent décupler l'anxiété alors adoptez un mode de vie sain.