Diagnostic. La diminution du liquide amniotique est détectée lors de la surveillance mensuelle : quand le médecin ou la sage-femme palpent le ventre, la hauteur utérine est inférieure à la normale. Une échographie permet ensuite de confirmer l'anomalie.
En général, la présence d'une quantité trop importante ou insuffisante de liquide amniotique ne provoque aucun symptôme chez la femme. Elle peut sentir que le fœtus ne bouge pas autant que la normale.
Une simple hydratation maternelle semble augmenter le volume de liquide amniotique et pourrait être bénéfique dans la gestion de l'oligoamnios et la prévention de l'oligoamnios au cours du travail ou avant la version par manœuvres externes.
Cette anomalie du volume de liquide amniotique peut, là encore, avoir différentes causes. Quand il est d'origine maternel, l'hydramnios peut être dû à un diabète gestationnel, une pré-éclampsie, une infection (CMV, parvovirus B19, toxoplasmose) ou une incompatibilité Rh entre la mère et l'enfant.
Si le bébé bouge moins cela peut être à cause du placenta
Un placenta en mauvais état de fonctionnement peut être la cause d'une diminution des mouvements du bébé car il transporte moins bien les nutriments et l'oxygène.
Le liquide amniotique n'est pas une eau stagnante, mais se renouvelle constamment, toutes les trois heures en fin de grossesse.
Le prélèvement est effectué à l'aide d'une aiguille très fine reliée à une seringue, à travers la paroi de l' abdomen de la mère. L'acte est effectué par un médecin, durant une échographie qui l'aide à positionner l'aiguille. Il n'est pas douloureux ; aussi, l'anesthésie locale est généralement superflue.
Les signes d'une perte des eaux peuvent être la sensation d'un faible écoulement ou d'un soudain jaillissement d'eau, parfois en petites giclées à chaque changement de position et parfois accompagnées d'un léger « pop ».
Si votre poche des eaux est fissurée, il devrait être humide. Voici une autre astuce pour vous aider à le distinguer : le liquide amniotique est totalement transparent, liquide et inodore, alors que l'urine est plus ou moins jaune et les pertes vaginales plus épaisses et blanchâtres.
Pour savoir si vous perdez vos eaux, mettez une serviette hygiénique et continuez vos activités pendant 30 minutes. Si vous perdez réellement du liquide amniotique, la serviette sera alors pleine et lourde. Si ce n'est pas le cas, il pourrait s'agir de sécrétions vaginales ou d'urine.
Sur le canapé, en pleine nuit ou dans la rue, la rupture des membranes peut se produire à tout moment même si en pratique elle a lieu la plupart du temps à la maternité. A terme, le volume du liquide amniotique représente entre 1 et 1,5 litre.
"Entre 500 ml et 1,5 L d'eau s'écoule par le col de l'utérus : impossible de ne pas s'en rendre compte " rassure Aurélie Kaczmarek. En cas de fissuration en revanche, le liquide s'écoule progressivement et par gouttes, ce qui peut rendre le diagnostic plus difficile.
Les symptômes de la fissure de la poche des eaux
La fissure de la poche des eaux se reconnaît à de légères pertes de liquide en continu.
Si vous avez des pertes de sang à terme, c'est le signe que votre col commence à bouger.
Il existe différents tests pour vous permettre d'être sûre : tout d'abord, l'urine peut prendre une couleur et une odeur différente selon ce que vous mangez… A l'inverse, le liquide amniotique présent dans la poche des eaux est toujours transparent et sans aucune odeur particulière, peu importe votre alimentation.
Contrairement à l'urine, le liquide amniotique est incolore et inodore. Il ressemble à de l'eau, mais à de l'eau à 37°C.
La longueur du col de l'utérus peut être mesuré soit grâce à l'échographie, soit en procédant à un toucher vaginal. Cet examen est en revanche le seul permettant d'apprécier la dilatation du col. "Lorsque la dilatation du col est estimée entre 1 et 2 cm, on parlera plus volontiers en doigts de dilatation.
Plusieurs femmes ressentent la douleur des contractions dans le bas du ventre. Pour d'autres, la douleur se situe dans le bas du dos et s'étend vers l'avant. Certaines femmes trouvent que la douleur des contractions ressemble à celle des crampes menstruelles, en plus fort.
Une enflure des jambes causée par une diminution du retour veineux. Une augmentation et un épaississement des sécrétions vaginales attribuables à une augmentation de la quantité de sang présente dans les tissus du vagin. Une envie plus fréquente d'uriner, car votre bébé appuie maintenant sur votre vessie.
Percer la poche des eaux
Il est donc tout à fait possible de percer sa poche mais cela présente des risques très élevés d'infections.
Un transit accéléré quelques jours avant l'accouchement
"Les contractions qui se mettent en place ont d'ailleurs tendance à favoriser le transit, un peu comme lors de douleurs de règles" reconnaît le professionnel de santé.
Il s'agit de ce qu'on appelle une « incontinence d'effort », due à la pression qu'exerce l'utérus de plus en plus volumineux sur la vessie. Les fuites urinaires sont souvent déclenchées par un éclat de rire, la toux, un éternuement ou par tout autre situation qui engendre une légère pression sur la vessie.
Dans de rares cas et uniquement si les défauts de la poche des eaux sont mineurs, l'ouverture peut aussi se refermer d'elle-même. Dans ce cas, seules quelques gouttes de liquide amniotique coulent. Lorsqu'un peu de liquide sort mais que l'ouverture ne se referme pas, le danger est plus élevé.
Est-ce que le bébé bouge beaucoup avant l'accouchement ? Plus un bébé grandit, moins il a de place dans le sac gestationnel pour bouger. Si vous sentiez déjà des petits coups depuis plusieurs mois, à 9 mois de grossesse, le moins que l'on puisse dire, c'est que bébé bouge beaucoup !
Postures inversées Les postures inversées sont à éviter durant la grossesse, d'une part parce que le système circulatoire de la femme enceinte est davantage sollicité et d'autre part parce qu'il s'agit de postures difficiles pour lesquelles le risque de blessure est augmenté.