Les premiers symptômes et les plus fréquents sont des céphalées, des asthénies, des nausées et vomissements. Ces signes peuvent parfois orienter le diagnostic à tort vers d'autres pathologies (intoxication alimentaire récente ou récidivante sans diarrhée, syndrome grippal sans fièvre).
Symptômes de l'intoxication par le monoxyde de carbone
Une intoxication modérée ou grave par le monoxyde de carbone provoque un défaut de jugement, de la confusion, une perte de connaissance, des convulsions, des douleurs thoraciques, un essoufflement, de l'hypotension artérielle et un coma.
Si vous vous situez dans un local avec un appareil fonctionnant avec une énergie combustible (bois, charbon, gaz (naturel, butane, propane), essence, fuel, éthanol) et que vous avez des maux de tête, des nausées, des vomissements, c'est peut être une intoxication au monoxyde de carbone.
L'administration d'oxygène à forte concentration est le traitement habituel. Si l'état de la personne est plus grave, le médecin peut prescrire un traitement en chambre hyperbare. Ce traitement consiste à placer la personne dans un caisson fermé où elle reçoit de l'oxygène sous pression.
Le traitement consiste à évacuer le patient de l'atmosphère toxique, et à lui administrer de l'oxygène à fort débit pendant au moins 12 heures. Pour les cas les plus graves (troubles neurologiques, perte de connaissance), l'oxygénothérapie hyperbare (OHB) est proposée.
L'exposition à de faibles concentrations de monoxyde de carbone (CO) peut accentuer une ischémie myocardique chez des personnes porteuses d'une maladie coronarienne.
Il se fixe donc facilement sur l'hémoglobine pour former une molécule stable, la carboxyhémoglobine (HbCO). Ce phénomène entraîne une diminution de la capacité sanguine à transporter l'oxygène, une plus grande difficulté à relarguer l'oxygène au niveau tissulaire et une asphyxie parfois mortelle.
Les symptômes : maux de tête, fatigue, nausées apparaissent plus ou moins rapidement et peuvent toucher plusieurs personnes dans un même foyer. Une intoxication importante peut conduire au coma et à la mort, parfois en quelques minutes. Il faut donc agir très vite.
À la maison, les sources d'émanations de monoxyde de carbone sont multiples: Les cheminées, les appareils ménagers à gaz (cuisinière, four, réfrigérateur, etc.), les systèmes de chauffage et les chauffe-eau à combustion; Les véhicules et les autres appareils à combustion (tondeuse, souffleuse, etc.)
Une humidité inhabituelle dans la pièce. Les traces d'humidité peuvent être un autre signe de présence de CO. De la condensation inhabituelle sur une fenêtre ou sur une table peut indiquer que du monoxyde de carbone s'accumule.
Les symptômes de l'intoxication au monoxyde de carbone (maux de tête, fatigue, nausées) apparaissent plus ou moins rapidement et peuvent toucher plusieurs personnes au sein du foyer. Une intoxication importante peut conduire à une situation dramatique (au coma voire à la mort), parfois en seulement quelques minutes.
En effet, la fumée créée lors de la combustion peut être alors bloqué au sein du conduit et le monoxyde de carbone peut alors s'accumuler dans la zone habitée. Pour évitez cela, il faut toujours vérifier la qualité du tirage du conduit de cheminée.
Le monoxyde de carbone est plus léger que l'air et peut se déplacer dans votre domicile ou votre chalet à n'importe quelle période de l'année. Le risque est toutefois le plus élevé durant les mois d'hiver car la plupart des maisons au Canada sont habituellement chauffées par : des fournaises.
Le CO est éliminé essentiellement par voie pulmonaire. A l'arrêt de l'exposition, l'HbCO se redissocie au niveau pulmonaire et le CO s'élimine progressivement dans l'air expiré. La demi-vie (T½) du CO, temps mis pour que la concentration d'HbCO dans le sang chute de moitié, est de 3 à 4 h pour un adulte en bonne santé.
Intoxication chronique
Elle se manifeste par des maux de tête, des vertiges, des nausées, des vomissements et une fatigue persistante. Au début de l'intoxication, il est relativement facile, en faisant le lien entre l'apparition des symptômes et un endroit donné, de poser le diagnostic.
Les principaux symptômes d'une intoxication alimentaire arrivent quelques heures ou quelques jours après avoir mangé ou bu l'aliment contaminé. Ils ressemblent souvent à ceux de la gastroentérite, mais peuvent prendre d'autres formes. La majorité des infections alimentaires ne durent que quelques jours.
Les symptômes de l'intoxication alimentaire sont essentiellement les vomissements et la diarrhée. On peut aussi souffrir de crampes abdominales.
des anti-vomitifs pour calmer les vomissements de l'intoxication ; le Smecta (pansement digestif) est conseillé dans le traitement des diarrhées de l'intoxication alimentaire ; un antispasmodique (type Spasfon) contre les crampes d'estomac ; kit de réhydratation orale contenant des sels minéraux pour se réhydrater.
Chaque année, le monoxyde de carbone, aussi appelé CO, est responsable de plusieurs intoxications au Québec. C'est un gaz toxique qui ne se voit pas et ne se sent pas. Il n'irrite pas les yeux ni les voies respiratoires.
Pour se chauffer à l'intérieur de son logement, ne jamais utiliser d'appareils qui ne sont pas prévus à cet effet : braseros, barbecues, braises ou charbons de barbecue, poêles à charbon, cuisinières, groupes électrogènes. Les chauffages mobiles d'appoint ne doivent pas être utilisés en continu.
Quelles sont donc les règles à respecter pour limiter les risques d'intoxication alimentaire ? avant et pendant la préparation des repas, bien se laver les mains avec de l'eau et du savon ; éviter de préparer les repas en cas de symptômes de gastro-entérite.
Intoxication chronique
Ce type d'intoxication se caractérise par des maux de tête, des vertiges, des nausées, des vomissements et une fatigue persistante. Après un certain temps, l'intrication des symptômes avec les répercussions psychiques d'un malaise chronique complique le diagnostic.
Le monoxyde de carbone (CO) est un gaz inodore et incolore et rien ne permet de détecter spontanément sa présence. Sa présence résulte d'une combustion incomplète, et ce quel que soit le combustible utilisé : bois, butane, charbon, essence, fuel, gaz naturel, pétrole, propane.