Le suivi médical en cas de boulimie et d'hyperphagie boulimique. Le suivi des personnes boulimiques est pluridisciplinaire (psychiatre, pédiatre, médecin traitant, psychologue, diététicien). Le suivi psychologique doit être long (au moins une année, voire plusieurs années) pour s'assurer de la guérison.
L'hyperphagie est un trouble ayant des composantes génétiques, environnementales et psychologiques. Il est important de prendre conscience de cette complexité du trouble afin de se déculpabiliser. En effet, cette culpabilité peut elle-même déclencher des crises alimentaires.
Boulimie et hyperphagie boulimique : des médicaments parfois nécessaires. Une prise en charge médicamenteuse, par antidépresseurs notamment, peut aider à l'atténuation des symptômes de la boulimie, de l'anxiété ou de la dépression.
On parle d'hyperphagie boulimique lorsque les épisodes récurrents de crises de boulimie ne sont pas associés à des comportements compensatoires (vomissements, utilisation de laxatifs...). En général l'hyperphagie boulimique occasionne un surpoids ou une obésité et génère une souffrance psychique.
Les hyperphages mangent souvent même lorsqu'ils n'ont pas faim et continuent de manger jusqu'à ce qu'ils soient remplis et même au delà. Il peuvent aussi se goinfrer en mangeant rapidement et en ne faisant pas attention à la quantité d'aliments qu'ils ingurgitent.
L'hyperphagie, ou hyperphagie boulimique, est un trouble du comportement alimentaire (TCA) qui se caractérise par des crises alimentaires récurrentes. Au cours de ces épisodes, l'individu va ingérer de grandes quantités de nourriture, de manière compulsive, irrépressible et quasi automatique.
Les personnes souffrant d'hyperphagie boulimique ne contrôlent pas leur poids par des méthodes de compensation, tels que les vomissements. Elles souffrent donc souvent de surpoids ou d'obésité et de leurs conséquences (diabète, hypertension artérielle, problèmes articulaires, affections cardiaques...).
La lisdexamfétamine est approuvée dans le traitement de l'hyperphagie boulimique modérée à sévère.
La seule façon de vous défaire d'une compulsion alimentaire consiste à remettre les aliments à leur place dans votre vie. Renouez avec la faim. Commencez par éliminer les régimes amaigrissants et efforcez-vous d'accepter votre taille et votre poids. Cessez de criminaliser les aliments.
"Manger la nuit implique, dans la majorité des cas, une hausse des apports caloriques de la journée entraînant un risque de surpoids, voire d'obésité, et les complications associées : maladies cardio-vasculaires et diabète de type 2, entre autres.", alerte Sofia Bsikri.
Manger ses émotions c'est étouffer un ressenti, grâce à la nourriture : dans ce cas-là, les émotions ne sont ni reconnues ni vécues pleinement. Il s'agit bien souvent de combler un manque affectif.
La régurgitation ou mérycisme est un trouble du comportement alimentaire. Il se caractérise par le besoin de faire remonter les aliments mangés, dans la bouche.
Selon une étude scientifique parue dans l'International Journal of Obesity, ces comportements boulimiques auraient une explication hormonale : le soir, les niveaux d'hormone de la faim augmenteraient et ceux de la satiété diminueraient, cette tendance étant en hausse si l'on ajoute du stress.
Besoin excessif de manger, qui n'est pas limité par le sentiment de la satiété. (Elle peut constituer un des signes d'alerte du diabète.)
Les personnes souffrant de boulimie ont généralement un IMC normal en raison des comportements compensatoires. L'hyperphagie boulimique se caractérise par des épisodes récurrents de crises de boulimie, mais sans le recours aux comportements compensatoires inappropriés caractéristiques de la boulimie.
Les noix sont une source d'acides gras oméga-3, qui contribuent à la santé du cerveau. Une poignée de ces deux aliments peut vous aider à combattre l'anxiété efficacement.
Elle est d'origine psychologique ou émotionnelle et peut intervenir même si le corps a atteint son niveau de satiété et n'a besoin, objectivement, d'aucun nutriment supplémentaire pour fonctionner. Autrement dit, le mécanisme de la faim est physiologique tandis que l'envie de manger est plutôt psychologique.
Un moyen efficace pour parvenir à modifier son comportement alimentaire consiste à suivre une thérapie cognitivo-comportementale (TCC), de préférence avec un psychologue clinicien ou un psychiatre possédant une compétence dans la prise en charge de ce type de troubles.
La pomme. La pomme est l'aliment coupe-faim le plus répandu et le plus connu. Son action coupe-faim est due à sa richesse en fibres et en pectine. La pectine est une substance organique mucilagineuse qui, une fois consommée gonfle dans l'estomac.
Une seule solution pour rester à son poids idéal: faire de l'exercice physique chaque jour et ne manger qu'à sa faim. «Au début, cela demande beaucoup d'attention et des efforts car nous vivons dans une société d'hypersollicitation alimentaire et puis on prend l'habitude et les choses se font naturellement.