La personne mourante et sa famille doivent également être préparées aux signes physiques caractéristiques indiquant que la mort est proche. La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Arrêt cardio-circulatoire et respiratoire (absence de pouls, de respiration, de tension artérielle) Abolition totale de la conscience, de la sensibilité Aréflexie (absence de réflexe) Perte du tonus musculaire et mydriase bilatérale.
Ces étapes sont les suivantes : le déni, la colère, le marchandage, la dépression et l'acceptation. Chaque personne vit habituellement toutes ces étapes, peu importe l'ordre, en s'adaptant au meilleur de ses capacités et de son rythme.
Lorsqu'ils viennent au monde, les nouveau-nés entament leur vie par une grande inspiration. Et lorsque vient le moment de quitter l'existence, les humains rendent leur dernier souffle par une ultime expiration ; dans de nombreuses langues, le terme « expirer » est un équivalent de « mourir ».
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
LES CHANGEMENTS PHYSIQUES
Ce regain n'est pas toujours clairement visible, mais généralement, on peut le constater dans les derniers jours. C'est comme si la personne avait refait le plein d'énergie et le mettait à profit une dernière fois avant de partir pour de bon.
Se prendre dans les bras ou même simplement se tenir les mains, se les serrer tendrement est une autre façon de se parler, de se dire au revoir, ce qui est très libérateur et facilitera le deuil pour les proches."
Des troubles intellectuels (difficultés à comprendre, à penser, à trouver les mots, à se rappeler) peuvent générer incohérence des propos, confusion et même parfois hallucination ou délire. Les troubles psychiques (dépression, angoisse) peuvent être à l'origine d'un refus de parler.
Les êtres chers décédés nous entendent-ils ou nous voient-ils ? Non. Quand on est mort, on entend et on ne voit rien.
En fin de vie, la perte de force musculaire fait en sorte que la personne peut dormir les paupières entrouvertes, et avoir la mâchoire tombante. Les yeux sont vitreux et larmoyants.
Le symbolisme du quarantième jour
Le quarantième jour est perçu comme un temps de transition, où l'âme du défunt achève son voyage vers l'éternité. Il est également considéré comme un moment propice pour la prière et l'offrande de messes en l'honneur du défunt.
Bien que cela soit difficile à évoquer, il faut souvent se rendre à l'évidence, les patients en phase terminale de cancer finissent généralement par mourir. En effet, on parle de phase terminale lorsque le stade atteint par la pathologie évolue inexorablement vers le décès du patient.
La perfusion sous cutanée, si elle est mieux tolérée, peut aussi susciter des hématomes, des douleurs au point de ponction, des œdèmes, ou un encombrement. Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique.
Il est tout à fait normal de ressentir la mort d'un proche, même avant qu'elle ne se produise, surtout si la personne est très proche de vous ou si vous avez des liens émotionnels forts avec elle.
Lorsque la personne malade se trouve dans une situation de souffrance vécue comme insupportable, alors que le décès est imminent et inévitable, elle peut recevoir une sédation profonde et continue jusqu'au décès, associée à une analgésie, permettant de soulager sa souffrance.
Essaie de rester disponible : demande-lui comment il va ou s'il a besoin de quelque chose. Dis-lui que tu es là pour lui s'il a besoin de parler. Ne lui dis pas d'en revenir. Fais-le sortir de la maison : aide ton ami à se changer les idées pendant un moment.
Parler de ses angoisses, de sa tristesse, de ses craintes et de ses regrets à une personne proche permet de mettre des mots sur la future absence et aide grandement à faire son deuil. Il est donc important de ne pas rester seul et de partager sa souffrance. Les proches (famille et amis) sont des soutiens précieux.
Respiration bruyante chez les patients durant les derniers jours de vie qui serait due à l'accumulation de sécrétions dans les voies aériennes. On les entend en général dans les 24 à 48 heures avant le décès.
Le cerveau peut aussi continuer à fonctionner après l'arrêt du cœur ! Ainsi, certains patients victimes d'arrêt cardiaque ont pu témoigner d'un état de conscience. L'activité du cortex cérébral ralentit mais ne s'arrête pas. Ce qui permet aux cellules du cerveau de continuer à fonctionner.
Sa respiration deviendra souvent irrégulière et ponctuée de pauses. Ces pauses seront souvent suivies de quelques inspirations rapides et profondes. La mort survient lorsque la personne cesse d'inspirer après une pause. Ces changements respiratoires signalent une défaillance du centre de contrôle de la respiration.
C'est une douleur en plus pour la personne en deuil, alors que celle-ci a besoin avant tout que l'on respecte ce qu'elle vit, son état quel qu'il soit ! Lui faire confiance, être présent, parler avec elle, l'écouter est la meilleure façon de lui apporter du soutien, conseille le pédopsychiatre.
Tu étais un ami fidèle et généreux, une personne unique que je continuerais à chérir jusqu'à la fin de ma vie. Ton départ laisse un vide immense dans le coeur de toutes les personnes réunies.
« Parmi vous aujourd'hui, j'aimerais dire adieu à cette personne formidable qui vient de nous quitter. Tu étais quelqu'un d'exceptionnel. Ton départ laisse un immense vide dans mon cœur. Je ne sais pas encore comment je vais surmonter ce deuil.