Pour les patients ayant un cancer du poumon, la chimiothérapie peut être proposée dans plusieurs circonstances : Avant une chirurgie pour diminuer le volume de la tumeur et faciliter le geste opératoire. Après une intervention chirurgicale pour limiter le risque de rechute.
Grâce à un meilleur dépistage et aux progrès réalisés dans les traitements combinés, près de 20% des patients atteints d'un cancer du poumon guérissent.
En général : Pour les cancers pulmonaires non à petites cellules, la chirurgie est préconisée, lorsqu'elle est possible, en association avec la radiothérapie et/ou la chimiothérapie. Dans certains cas, le traitement fait appel à la thérapie ciblée ou à l'immunothérapie spécifique.
La chimiothérapie curative peut guérir totalement et définitivement certains cancers. Elle s'utilise seule ou en complément de la chirurgie, de la radiothérapie et/ou de l'hormonothérapie. À défaut de guérir totalement et définitivement un cancer, la chimiothérapie curative peut aussi induire une rémission.
Plus le diagnostic de cancer du poumon est tardif (à cause de symptômes souvent peu spécifiques), moins le pronostic de la maladie est bon. Néanmoins dans un certain nombre de cas, on peut guérir d'un cancer du poumon, bien que le traitement de ce type de cancer soit encore très imparfait.
Pour le stade limité du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 12 à 16 mois, avec traitement. Pour le stade étendu du cancer du poumon à petites cellules, la survie médiane est de 7 à 11 mois, avec traitement.
Le cancer du poumon à petites cellules est le type le plus agressif de cancer du poumon. Dans de nombreux cas, il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps au moment où il est diagnostiqué.
Cette thérapie a pour objectif de conserver le bénéfice obtenu par la chimiothérapie d'induction le plus longtemps possible. La stratégie de maintenance se base sur l'hypothèse que la poursuite d'un traitement permet de ralentir la progression tumorale et que cet effet est associé à une meilleure survie.
Pour traiter les métastases : on parle de chimiothérapie métastatique. Elle a pour but de détruire les cellules cancéreuses qui se sont propagées dans d'autres parties du corps.
Typiquement le cancer du poumon, du pancréas ou encore du foie.
La chute de cheveux commence en général 15 jours à 3 semaines après la première perfusion. Si possible prévoyez à l'avant l'achat d'une prothèse capillaire, de bonnets ou de turbans pour être prête le jour venu.
On ne fait pas de chirurgie pour traiter le cancer du poumon à petites cellules de stade étendu puisqu'il s'est déjà propagé à d'autres parties du corps lorsqu'on le diagnostique. On peut avoir recours à la chirurgie pour enlever une métastase au cerveau ou une tumeur qui s'est propagée à une glande surrénale.
Avec 49 000 nouveaux cas estimés en 2017, le cancer du poumon est le 4e cancer le plus fréquent en France et le plus mortel.
Stade 0 (carcinome in situ ou adénocarcinome in situ)
On observe des cellules cancéreuses seulement dans le revêtement de la voie respiratoire ou des sacs alvéolaires du poumon.
La durée totale d'une chimiothérapie est variable. Elle peut durer de 6 semaines à 1 an, voire plus. Elle se déroule soit de façon continue, tous les jours pendant une période donnée, soit par cycles successifs (5 jours de traitement tous les 28 jours par exemple).
On arrête la chimiothérapie au bout de trois protocoles car elle est extrêmement toxique pour l'organisme. En effet, elle agit sur toutes les cellules de l'organisme, y compris les cellules saines.
Une fatigue
En effet, une anémie (baisse des globules rouges), des nausées et vomissements, une fièvre, des douleurs ou encore une baisse de l'appétit peuvent contribuer à être fatigué. Il est important de signaler une fatigue à l'équipe soignante pour que celle-ci soit prise en charge du mieux possible.
Les nausées et vomissements peuvent apparaître au cours des premières heures qui suivent l'administration des agents chimiothérapeutiques et durent habituellement environ 24 heures.
Résistance à la chimiothérapie
Ces cellules cancéreuses sont résistantes au traitement. Une résistance à la chimiothérapie peut survenir dès le début du traitement ou elle peut apparaître au fil du temps. C'est pourquoi un agent qui était efficace pour détruire les cellules cancéreuses peut cesser d'être efficace.
Parce que les effets secondaires sont trop intenses, trop longs ou trop contraignants : vous ne supportez plus votre traitement. Dans cette situation délicate, votre médecin est votre meilleur allié. Prenez rendez-vous avec lui afin d'envisager toutes les options thérapeutiques et de prendre une décision partagée.
Florent Pagny s'est battu corps et âme contre son cancer du poumon. Le chanteur de 61 ans, qui avait été contraint d'annuler une partie concerts de sa tournée en 2022 à cause de sa maladie, va aujourd'hui beaucoup mieux.
L'Hôpital Nord est reconnu meilleur hôpital de France dans le traitement des cancers des poumons et en pneumologie. Il se classe également troisième en matière d'urgence traumatologique. L'Hôpital de la Conception obtient la troisième place dans le traitement des cancers de la thyroïde et des maladies hormonales.
Le stade IV est le stade d'évolution le plus avancé du cancer du poumon non à petites cellules. À ce stade, le cancer s'est métastasé (M1), c'est-à-dire que ses cellules se sont détachées de la tumeur primitive pour envahir l'organisme tout entier.