Avec la brasure forte, vous ne l'épandez pas sur les pièces à assembler, mais directement sur la baguette. Commencez à chauffer vos pièces et déposez une goutte de métal d'apport. Lorsqu'elle se liquéfie et se répand, c'est le signe que les pièces sont à bonne température.
C'est effectivement le signe d'une mauvaise température (trop chaud). Grosso modo la bonne température est atteinte lorsque la flamme du chalumeau devient verte. Ensuite, comme le dit spoltibrun, nettoyage soigneux (le tampon vert pour la vaisselle fait très bien) et pâte à décaper (genre Purine).
La forte résistance mécanique de la brasure forte (40 à 50 kg/mm²) par rapport à la brasure tendre (5 kg/mm²) et sa relative simplicité de mise en œuvre lui ouvrent un champ d'application très large.
Le brasage « fort » utilise des baguettes d'argent, de cuivre/phosphore, laiton… en guise de métal d'apport, selon usage. Leur point de fusion varie de 600 à 900 °C selon la nature de la brasure.
L'opération d'assemblage à l'étain de métaux sans les fondre est appelée brasage tendre. La température de mouillage ou de fusion du métal d'apport, ici l'étain/plomb à environ 200°C, ne suffit pas pour fondre les éléments à assembler mais convient pour les unir en réalisant un joint étanche et solide.
Le brasage tendre – mode d'emploi
Vous devez atteindre la température idéale de 450 °C, même si parfois elle ne dépasse pas les 270 °C, ce qui est suffisant pour atteindre le point de fusion de 231,9 °C de l'étain.
Quelle est la différence entre brasage tendre et brasage fort ? La température de fusion du métal d'apport se situe en dessous de 450°C pour le brasage tendre et au-dessus pour le brasage fort.
Pour assembler les pièces métalliques, on utilise usuellement le soudage. La dénomination soudage est utilisée pour définir le procédé et soudure pour le produit ou résultat du procédé de soudage. De même on appelle brasage le procédé, le résultat obtenu est appelé brasure.
le brasage tendre qui met en œuvre des températures inférieures à 450 °C ; le terme technique anglais correspondant est soldering (parfois incorrectement traduit par le mot « soudure »); le brasage dur ou fort (brazing), incluant le soudobrasage (braze welding), qui met en œuvre des températures supérieures à 450 °C .
Brasure : les matériaux pouvant être brasés
La brasure forte à l'argent, au cuivre ou à l'aluminium requiert une température de fusion de 600 °C à 900 °C, et permet un assemblage à forte résistance mécanique sur la plupart des métaux à l'exception de ceux à bas point de fusion : étain, plomb, zinc, etc.
La soudure MIG vous permet une vitesse d'avance optimisée par rapport à la soudure à l'arc. L'avantage est que vous obtenez une soudure point par point extrêmement solide.
Oui, l'assemblage des tuyauteries de gaz collectives en cuivre doit être réalisé avec de la brasure forte. La température de fusion de ce matériau d'apport est supérieure à 450°C ce qui garantit une meilleure tenue au feu de l'assemblage.
Alliage de cuivre et de phosphore / laiton ; les baguettes les moins chères pour une température de fusion de l'ordre de 900° à 1200° nécessitent un chalumeau oxygène et acétylène ou propane comme celui du plombier.
En écartant la flamme de la zone de soudure, il faut rapprocher la baguette de la zone de soudure. Sous la chaleur dégagée par les pièces, la baguette de soudure fond et son métal s'insère dans les interstices entre les pièces. Si nécessaire, chauffer à nouveau pour maintenir les pièces à souder à température.
La soudure à l'argent peut s'employer sans qu'on risque de brûler les bords à souder — si minces fussent-ils. En outre, elle exige moins de chaleur, par conséquent une moindre consommation d'oxygène et d'acétylène.
Si vous avez déjà soudé deux éléments en cuivre (tubes et/ou raccords), vous avez probablement voulu bien faire. Vous avez donc acheté des baguettes de brasure et de la pâte décapante (le petit pot rouge sur la photo ci-dessus). Vous avez réalisé correctement votre soudure, tout est nickel, c'est parfait !
Le brasage tendre (400 °C au niveau des pièces) : uniquement pour les arrivées d'eau froide, il se réalise avec de la brasure à l'étain. Le brasage fort (de 600 à 800 °C au niveau des pièces) : réservé aux arrivées d'eau chaude et aux conduites de chauffage. Il nécessite de la brasure à l'argent ou au cuivre-phosphore.
Technique du brasage tendre
Préparer les pièces : nettoyer au papier abrasif puis les enduire de flux décapant (évite l'oxydation des pièces). Positionner les pièces. Faire chauffer l'outil. Chauffer les pièces à souder (et non l'étain) puis éloigner la flamme et appliquer le fil d'étain à la jonction des pièces.
tu imbibe un chiffon d'ammoniac tu en applique sur la brasure puis tu frotte avec une brosse métallique puis tu rince c'est radicale (sa marche aussi pour nettoyer les embout en pièces en laiton ;) Connectez vous pour répondre à cette discussion.
Le brasage est effectué à des températures relativement basses : Réduisant ainsi le risque de déformation, de surchauffe ou de fusion des métaux assemblés. Le brasage est économique : Le coût par joint est plutôt favorable par rapport à celui des joints fabriqués par d'autres méthodes d'assemblage des métaux.
Les chalumeaux les plus adaptés au métier de plombier sont : le chalumeau monogaz qui utilise du gaz propane ou butane ; le chalumeau oxyacétylénique qui utilise deux gaz, l'oxygène et l'acétylène.
L'aluminium se brase avec, pour métal d'apport, des baguettes de même nature. Il faut décaper la baguette avec le couteau pour mettre à nu le métal, le débarrasser de la pellicule formée à sa surface à la suite du contact prolongé avec l'air. Placez les deux pièces dans la position d'assemblage.
Lors d'une opération de brasage, vous appliquez largement une chaleur élevée sur les métaux de base. Le métal d'apport est ensuite mis en contact avec les pièces chauffées. Il est fondu instantanément grâce à la chaleur des métaux de base et est complètement aspiré à travers le joint par capillarité.
Le brasage quant à lui, est une opération qui consiste à assembler entre elles deux pièces, grâce à l'ajout d'un autre métal aussi appelé brasure. Pour ce faire il est essentiel que le métal ajouté (la brasure), ait une température de fusion inférieure aux métaux que l'on veut réunir.