Une liaison covalente est polarisée (ou polaire) si les atomes engagés dans la liaison ont des électronégativités différentes. On détermine le sens de la polarité en comparant les électronégativités.
Définition. Une molécule est polaire si les positions moyennes des charges partielles positives et négatives ne sont pas confondues. Une molécule est apolaire (non polaire) dans le cas contraire. La géométrie de la molécule aura donc une importance dans la polarité des molécules.
Comment détermine-t-on la polarité des molécules ? Une molécule, entre eux atomes A et B, est polarisée si ces deux atomes ont des électronégativités différentes.
Une liaison covalente est polarisée (ou polaire) si les atomes engagés dans la liaison ont des électronégativités différentes. On détermine le sens de la polarité en comparant les électronégativités.
Liaison covalente polaire : elle relie 2 atomes dont l'attirance des électrons est inégale entre les 2 atomes. La taille différente des 2 atomes peut en être une raison. Les deux atomes ne tirent pas les électrons avec la même force.
Liaisons covalentes pures et polaires
Si les atomes qui forment une liaison covalente sont identiques, comme dans H2, Cl2 et d'autres molécules diatomiques, les électrons de la liaison doivent être partagés de manière égale. Nous appelons cela une liaison covalente pure (ou liaison covalente non-polaire ).
Le chlorure d'hydrogène est donc une molécule polaire. Elle est très soluble dans l'eau et dans les solvants polaires. Au contact de l'eau, le chlorure d'hydrogène s'ionise pour former des anions chlorures Cl− et des cations hydronium H3O+ (H+ solvaté) : HCl + H2O → H3O+ + Cl.
NH3, soit l'ammoniac, a également trois liaisons polarisées. Nous pouvons utiliser les flèches des dipôles pour montrer la polarisation des liaisons. Ces molécules sont polaires car le moment dipolaire d'une liaison polarisée n'annule pas le moment dipolaire des autres liaisons polarisées.
Le méthane (CH4) est apolaire. La molécule de chlorométhane (CH3Cl) est polaire car elle comporte une liaison polarisée carbone-chlore. La molécule de dichlorométhane (CH2Cl2) est davantage polaire que le chlorométhane car la polarisation des deux liaison carbone-chlore s'additionnent.
Les atomes de carbone et d'hydrogène dans une molécule de méthane, CH4, diffèrent légèrement par leurs électronégativité. Il n'est pas considéré comme une molécule polaire.
Le fluorure d'hydrogène est donc une molécule polaire. Elle est très soluble dans l'eau et dans les solvants polaires.
Les liaisons O – H de l'eau sont plus polaires que les liaisons N – H de l'ammoniac en raison des différences des valeurs de Δ 𝜒 . Les liaisons O – H ont une polarité plus élevée car elles ont Δ 𝜒 = 1 , 2 4 alors que les liaisons N – H ont Δ 𝜒 = 0 , 8 4 .
Le diiode étant une molécule apolaire, il est plus soluble dans le tétra–chlorométhane (solvant apolaire) que dans l'éthanol (solvant polaire).
HCN est une molécule polaire. La liaison entre c et H est peu polarisée. Je dirais plutot que non. La liaison entre C et H est effectivement faible, et ne constitue donc pas une molécule significativement polaire.
Les deux types de liaisons les plus élémentaires sont les liaisons ionique ou covalente. Dans la liaison ionique, les atomes transfèrent des électrons les uns aux autres. Les liaisons ioniques requièrent au moins un donneur d'électrons et un accepteur d'électrons.
Afin de déterminer le nombre de liaisons que va former l'atome, il faut déterminer le nombre d'électrons qu'il y a sur la couche de valence (la plus externe). En effet, deux atomes se lient entre eux en mettant en commun les électrons de leurs couches de valence.
Les sucres en général possèdent de nombreuses liaisons oxygène-hydrogène (groupe hydroxyle -OH) et sont en général très polaires. L'eau est un autre exemple de molécule polaire, ce qui permet aux molécules polaires d'être généralement solubles dans l'eau.
Les atomes Na et Cl dans la molécule NaCl sont liés par une liaison purement ionique (liaison Métal-Non-métal). Cette liaison n'est pas polaire puisque l'électron de Na est complètement transféré à Cl.
Le diode étant une molécule apolaire (pas de moment dipolaire permanent) sa solubilité est plus importante dans des solvants apolaires ou peu polaires tels que le le cyclohexane ou le dichlorométhane. Sa solubilité est nettement plus faible dans des solvants polaire tels que l'eau.
Pour comparer la polarité de deux molécules, nous nous basons sur la différence d'électronégativité . Nous pouvons déterminer si une liaison donnée sera non polaire, polaire covalente ou ionique. Plus la différence d'électronégativité est grande, plus la liaison est polaire.
Le centre des charges négatives G− se situe au centre du triangle et ne coïncide pas avec celui des charges positives G+ : la molécule de chloroforme est polaire.
Les deux barycentres étant distincts, l'éthanol est un solvant polaire.
Une liaison covalente est une liaison dans laquelle deux électrons de valence sont partagés entre deux non-métaux. Dans ce type de liaison, il doit y avoir une différence d'électronégativité inférieure à 1,7 sur l'échelle de Pauling.
On distingue les liaisons chimiques fortes ayant une énergie de liaison très élevée (supérieure à 100 kJ. mol-1) et des liaisons chimiques faibles. Les liaisons ioniques, covalentes et métalliques sont des liaisons fortes.