Tout d'abord, il convient de distinguer l'analphabétisme et l'illettrisme : alors que l'analphabète ne sait ni lire ni écrire par manque d'éducation scolaire, l'illettré a suivi une formation scolaire en France (ou en français).
Difficultés avec l'espace et/ou le temps
Souvent les difficultés en lecture et écriture se combinent, à des degrés divers, avec une maîtrise insuffisante d'autres compétences de base comme l'expression orale, le raisonnement ou l'utilisation des nombres.
Illettré = qui, bien qu'ayant été scolarisé, est incapable de maîtriser la lecture et/ou l'écriture d'un texte simple. Illettré a longtemps signifié « inculte, ignorant, qui n'a pas de lettres » (= de connaissances générales).
Un passé scolaire douloureux, des situations de rupture, de difficultés familiales, professionnelles, sociales, des situations de travail où le recours à l'écrit n'est pas nécessaire. Un effritement des compétences de base lorsqu'elles ne sont pas utilisées, pratiquées, des problèmes de santé…
L'analphabète n'a pas appris à lire et à écrire dans sa langue, pour la simple raison que, bien souvent, il n'est pas allé à l'école. L'illettré, lui, a été scolarisé mais cet apprentissage n'a pas conduit à la maîtrise de la lecture et de l'écriture ou bien cette maîtrise a été perdue.
7 % de la population adulte âgée de 18 à 65 ans ayant été scolarisée en France est en situation d'illettrisme, soit 2 500 000 personnes en métropole.
Souvent invisible, l'illettrisme est pourtant une réalité. 2,5 millions de personnes se trouvent en situation d'illettrisme, soit 7 % des personnes ayant été scolarisées en France et âgées de 18 à 65 ans (source : Insee, enquête 2012 "Information et vie quotidienne").
Evitez d'utiliser les mots « analphabète » ou « illettré », qui sont vécus comme des injures. Mais privilégiez plutôt des formules telles que : « Est-ce difficile pour vous de lire ou d'écrire certaines choses ? », « Avez- vous parfois des difficultés pour lire ou pour écrire ? », « Quoi par exemple ? ».
On parle d'illettrisme pour des personnes qui, après avoir été scolarisées en France, n'ont pas acquis une maîtrise suffisante de la lecture, de l'écriture, du calcul, des compétences de base, pour être autonomes dans les situations simples de la vie courante.
Vous pouvez trouver toutes ces informations sur les sites www.anlci.gouv.fr et www.illettrisme-solutions.fr ou contacter l'ANLCI – 04 37 37 16 80 – [email protected] pour en savoir plus. Ensemble, on peut vaincre l'illettrisme !
illettré (adj.) illettré (n.m.)
Parmi les principales conséquences de l'illettrisme :
les difficultés à utiliser des biens et des services, à accéder aux soins, au logement, ... les difficultés à accéder à l'information à construire de nouvelles connaissances. les difficultés à accéder à l'emploi. les difficultés à participer à la vie sociale.
Analphabète = qui ne sait ni lire ni écrire. Illettré = qui est incapable de maîtriser la lecture d'un texte simple.
L'illettrisme engendre un handicap aussi bien dans ses aspects pratiques que dans ses conséquences en termes de stigmatisation. Cependant, cela ne doit pas faire oublier la dimension des ressources mises en œuvre par les individus concernés.
L'illettrisme se définit par une acquisition insuffisante de la lecture, de l'écriture et du calcul, considérés comme des compétences de base afin d'être autonome dans les situations de la vie courante. L'illettrisme touche actuellement en France près de 7% de la population entre 18 et 65 ans1.
La dyscalculie est un trouble spécifique du développement (tel que la dyslexie, la dyspraxie, la dysorthographie, la dysgraphie, etc.
Les libertés pour les personnes atteintes d'illettrisme sont plus ou moins réduites. Par exemple il sera difficile pour ces personnes d'avoir une liberté d'expression que ce soit sur les réseaux sociaux, des forums ou même en public. Il sera également compliqué d'avoir une liberté culturelle par rapport à la lecture.
En 1958, une personne analphabète est une "personne incapable de lire et d'écrire, en le comprenant, un exposé bref et simple de faits en rapport avec la vie quotidienne". En 1962, l'Unesco fait de l'alphabétisation un outil au service du développement économique en introduisant la notion d'analphabétisme fonctionnel.
La dyslexie est un trouble d'apprentissage, tout comme la dysorthographie et la dyscalculie. Ces troubles ont en commun de modifier la capacité à retenir, à comprendre, à récupérer ou à communiquer de l'information. Ils nuisent à l'apprentissage scolaire.
La lutte contre l'illettrisme et toutes les actions qui concourent au développement des compétences de base dans notre société contribuent donc très directement à améliorer le recours aux droits, à faciliter l'insertion sociale et professionnelle, à réduire la pauvreté.
Lutter contre l'analphabétisme
travailler auprès des familles pour lutter contre le décrochage scolaire et inciter les parents analphabètes à accompagner leurs enfants vers une scolarité sereine et primordiale. permettre à tous d'accéder à des études qu'elles soient supérieures ou qualifiantes.
Les pays ayant les taux d'alphabétisation les plus faibles sont la Somalie, le Niger, le Tchad, le Soudan du Sud et l'Afghanistan. À l'échelle mondiale, le taux d'alphabétisation est de 86,24 % en 2016, contre 70,04 % en 1980, 75,44 % en 1990, et 81,48 % en 2000.
Méthode de calcul
Diviser le nombre des personnes d'un groupe d'âge donné sachant lire et écrire par l'effectif total du même groupe d'âge, et multiplier le résultat par 100.
La ruralité, la pauvreté et le manque de développement du système éducatif d'un pays sont parmi les principaux facteurs d'illettrisme dans sa population.