Victime consciente :
Une victime consciente est en mesure de répondre aux questions qu'on lui pose. Elle n'a pas tendance à s'assoupir et peut suivre votre regard. Elle est lucide et elle peut dialoguer.
1. Définition. Une victime est inconsciente et respire lorsqu'elle ne répond pas aux questions, ne réagit pas à un ordre simple, reste immobile, et lorsque des mouvements de la poitrine ou de l'abdomen sont visibles et/ou un bruit respiratoire ou un souffle est perçu.
Cet examen nécessite une vérification de toutes les parties du corps de la victime. Commencez par la tête et descendez vers les pieds, mais débutez par la partie inférieure de la tête, le cou, pour remonter vers la partie supérieure, le front. Attention : les gestes doivent être doux.
Vérifiez que la victime respire. Tournez la victime sur le côté en position latérale de sécurité. Demandez à quelqu'un d'appeler les secours ; allez chercher de l'aide si vous êtes seul. Vérifiez régulièrement la respiration de la victime jusqu'à l'arrivée des secours.
La femme enceinte doit être installée sur son côté gauche, pour éviter la compression de certains vaisseaux.
Il faut protéger la personne des intempéries, notamment du froid, du vent et de la pluie : une victime se refroidit vite et l'hypothermie peut aggraver son état. Le moyen le plus simple consiste à la couvrir avec un vêtement (pull, blouson...).
Le bilan d'urgence vitale a pour objectif de rechercher une détresse vitale qui menace immédiatement ou à très court terme la vie de chaque victime et qui peut nécessiter la mise en œuvre immédiate de gestes de secours, avant toute autre action.
Vérifiez l'état de la personne et les points ABC (voies respiratoires, respiration et circulation). Si la personne ne réagit pas ou ne respire pas normalement, appelez les SMU/9-1-1.
Les bons gestes à retenir
Faire alerter les secours et réclamer un D.A.E. 4. Pratiquer immédiatement la réanimation cardio-pulmonaire en répétant des cycles de 30 compressions thoraciques / 2 insufflations.
Commencez par effectuer 30 compressions thoraciques. Pratiquez ensuite 2 insufflations. Alternez 30 compressions thoraciques et 2 insufflations. Continuez la réanimation jusqu'à ce que les secours d'urgence arrivent et poursuivent la réanimation, ou que la victime reprenne une respiration normale.
La main qui était à l'épaule vient maintenir la nuque de la victime, l'avant bras maintenant le dos de la victime. Le mouvement de retournement est terminé en tirant sur la hanche. La main qui maintient la nuque accompagne le mouvement.
Puis-je tuer la victime si je masse un cœur qui bat ? Il a été démontré que le risque de blessure grave du fait de compressions thoraciques aux victimes qui ne sont pas en arrêt cardiaque est négligeable.
Une victime est inconsciente quand elle ne répond pas et ne réagit pas aux questions, reste immobile mais respire lors de l'examen.
- les circonstances de l'accident - le bilan de la ou les victimes - les coordonnées de la ou les victimes - l'heure d'appel des secours - la conduite tenue pour secourir la ou les victimes - l'arrivée des secours - la prise en charge de la ou les victimes par les services d'urgence.
Pour vérifier la respiration d'une victime inconsciente, approchez votre joue de la bouche de la victime en regardant vers sa poitrine (sentez son souffle, écoutez sa respiration et regardez le mouvement de sa poitrine).
Transporter une victime inconsciente
Passez vos bras sous les épaules de la victime et agrippez ses poignets. Appuyez son dos et sa tête sur votre poitrine. Tirez la victime de cette manière, doucement, en laissant ses talons glisser sur le sol.
Penchez-la vers l'avant en soutenant sa poitrine d'une main, ce qui permettra à l'objet obstruant les voies aériennes de ne pas s'enfoncer davantage dans la trachée. Administrez un maximum de 5 claques entre les omoplates. Chaque claque a pour but de provoquer un mouvement de toux permettant de déloger l'objet.
Le bilan est établi à 2 niveaux : physiologique et psychologique. L'examen morphologique consiste en une étude précise du visage, des mains, du corps, des « ouvertures », c'est à dire le nez, la bouche, les oreilles, les yeux (iridologie, étude de l'iris), etc.
On appelle une détresse vitale l'atteinte aiguë grave d'un organe dont la défaillance compromet la survie à court terme. Trois organes sont à risque immédiat, parfois en quelques minutes : • Poumons et voies aériennes → Insuffisance respiratoire aiguë. Cœur et vaisseaux → État de choc, arrêt cardiaque.
Le bilan de vitalité a en effet pour objectif d'autonomiser les personnes qui consultent en leur prodiguant des conseils personnalisés à appliquer à la maison, mais aussi en leur expliquant les différents mécanismes à l'œuvre dans leur corps et qui peuvent causer par exemple une grande fatigue, du stress ou des ...
Même si les victimes réclament de l'eau, il est interdit de leur en donner, car cela peut provoquer des étouffements et si une opération est nécessaire, elles devront être à jeun.
De plus, toujours à supposer que ces résultats soient confirmés, la prescription de sédatifs aux personnes touchées par un traumatisme pourrait alors faire plus de mal que de bien. Des conséquences sévères : Dormir après un gros stress peut avoir des conséquences sévères.