Leur emploi est choisi en fonction du degré de politesse souhaité (au singulier seulement car au pluriel, c'est le « vous » qui l'emporte lorsque l'on souhaite s'adresser à plusieurs personnes que l'on tutoie.).
Bref, c'est une question de formalité : Si la situation est plutôt familière (comme entre des amis), on utilise tu. Si, par contre, la situation est plus formelle, ça va être vous qu'on va utiliser. Le vouvoiement crée une distance entre vous et la personne et montre du respect.
En anglais, le tutoiement et le vouvoiement n'existent pas ou, du moins, ils ne s'appliquent pas comme en français. La langue anglaise montre une marque de respect selon le contexte dans lequel est utilisé « you ».
On vouvoie aussi tous les adultes en général, les gens plus âgés, son directeur, les personnes qu'on ne connaît pas bien. On vouvoie aussi ses professeurs… Attention, le vouvoiement n'est pas toujours réciproque. Si un professeur, une personne plus âgée que vous ou votre chef vous tutoie, vous ne devez pas le tutoyer.
Le vouvoiement est une marque de politesse, mais aussi un indicateur de hiérarchie sociale qui permet de montrer son respect. En général, on vouvoie les personnes qu'on rencontre pour la première fois, ses supérieurs hiérarchiques, les personnes plus âgées que soi.
Le passage du vous au tu se fait plus facilement entre personnes du même sexe que de sexes opposés, l'âge joue aussi un rôle important. Ce passage est souvent formalisé par une question posée ainsi : "On pourrait se tutoyer maintenant, ce serait plus simple ?" ou "Ça vous dérangerait si on se tutoyait ?"
Le tutoiement est une affaire d'éducation, de respect, et parfois d'estime de soi. Une problématique qui a de quoi te/vous perturber. « Vous avez fait bon voyage ? » J'hallucine ou mon beau-père me vouvoie ? « Vous pouvez me dire “tu” », lui dis-je.
Dans le monde du travail, mais aussi dans le contexte privé, le vous permet de créer une distance dans la relation. Il permet de créer une bulle virtuelle et ainsi de poser des limites invisibles mais présentes face aux autres. C'est une barrière protectrice.
Le tutoiement devient obligatoire, le vouvoiement interdit. Ceux qui ne respectent pas cette règle apparaissent, dès 1791 et surtout 1792, comme suspects et peuvent être poursuivis, emprisonnés et, pourquoi pas, guillotinés. Du coup, la prudence est de rigueur.
Employé en signe de respect envers son interlocuteur, le vouvoiement tire ses origines dans l'Antiquité, entre le IVe et le Ve siècle. A cette époque, deux frères se partageaient le pouvoir sur l'Empire romain : Flavius Honorius et Flavius Arcadius. Les deux frères gouvernaient ensemble et étaient rarement séparés.
Le tutoiement rapproche : ATTENTION, il peut donner l'illusion d'un début de romance alors que les deux protagonistes se connaissent à peine. Mon conseil à un homme est de toujours respecter l'usage du vouvoiement à moins que la personne ne le tutoie d'emblée (ce qui est improbable dans le cadre de mes présentations).
La question du tutoiement ou du vouvoiement est donc légitimement envisageable. Plusieurs questions me viennent à l'esprit : Tutoyer automatiquement les adolescents peut-il être un frein à une bonne communication dans le soin ?
Et il n'est donc pas inconcevable que le tutoiement s'installe alors petit à petit, de manière naturelle, dès la rédaction de l'offre ou plus tard, au cours d'un entretien d'embauche entre le recruteur et ses candidats, tant que les deux parties y sont favorables.
Par habitude sociale, c'est le supérieur hiérarchique qui propose le tutoiement dans la mesure où c'est lui qui détient le pouvoir de donner telle ou telle image de son entreprise et puisque c'est lui qui est responsable de l'image de son entreprise ainsi que de l'implication de son équipe.
"Tu" renvoie à l'interlocuteur (ou, pour un texte écrit, au destinataire, au narrataire...) ; il est toujours singulier, exclusivement sujet, et invariable. "Nous" n'est pas le pluriel de "je" : il désigne une pluralité de sujets comprenant le "je" : "je" + "tu", "je" + "il/elle", "je" + "ils/elles"...
"Ne me tutoyez pas, s'il vous plaît" serait déjà plus adapté (mais pas plus indiqué). « Pouvez-vous me vouvoyer s'il vous plait ? » est bon, non ?
Nom commun. Manière de s'adresser à quelqu'un en marquant du respect, en utilisant le pronom vous au lieu de tu pour le tutoiement.
Le pronom VOUS ➝ vouvoiement. Monsieur, vous êtes en retard! Grammaticalement, VOUS correspond à la deuxième personne du pluriel, mais dans ce cas-là, on l'utilise pour parler à une seule personne.
Le tutoiement du chef direct est plus fréquent notamment quand les salariés font l'objet d'évaluations individualisées ou reçoivent des primes: le «management par objectifs», associé à l'autonomie dans les méthodes de travail, s'accompagne donc d'un recours plus important au «tu».
Avec un collègue : profitez d'un moment de complicité
Ensuite, trouvez la formule adéquate. Vous pouvez tenter, de manière anodine : «Nous pourrions peut-être nous tutoyer ?» Ou, si vous n'avez pas vu la personne depuis quelque temps, essayez : «Je ne me souviens plus : on se tutoie ou on se vouvoie ?»
Le piège du « tu » : quand les relations sont en danger
La familiarité sous-entendue par le "Tu" contribue paradoxalement à compliquer les relations et peut créer un mal-être au travail. Son utilisation n'est jamais anodine ! Tutoyer quelqu'un donne l'impression d'adoucir la relation et d'éviter tout conflit.
Le manque de respect dans le couple naît du désir de l'un d'avoir le plein contrôle sur l'autre, en tout temps et en toute situation. En effet, pour s'imposer, il utilise la pression psychologique (violence verbale, chantage affectif…) ou physique (violence).
Soyez direct(e), mais poli(e). Lorsque vous affrontez cette personne, soyez clair et restez sur le sujet. Expliquez-lui calmement le problème et la manière dont son comportement vous affecte. N'ayez pas peur de lui demander fermement, mais poliment d'expliquer son comportement X Source de recherche .
Tu peux demander une précision, tu peux dire : « Est-ce qu'on peut se tutoyer ? » Ou encore : « Je peux vous tutoyer ? » Ou : « On se tutoie ? » Ou alors tu peux demander : « Vous préférez le “tu” ou le “vous” ? » Tu peux aussi faire le premier pas et dire : « Ah, tu peux me tutoyer. » Ou encore tu peux dire : « Je ...