Prime d'assiduité calculée en fonction d'un % du salaire et au prorata du temps de présence. Un employeur met en place une prime d'assiduité de 5% du salaire de base calculée au prorata du temps de présence.
Ainsi toute absence injustifiée entraînera une baisse de la prime d'assiduité proportionnelle à la durée de l'absence. Méthode de calcul : Étant donné que la prime trimestrielle est de 75€ brut pour 3 mois, et que pour un mois travaillé est égal à 151,67 heures. Donc 151,67 X 3 = 455,01 heures travaillées.
Calcul prime de fin d'année brut net
Ainsi, si la prime équivaut à 1 000 € les charges salariales seront de 220 € et le salarié percevra une prime nette de 780 €. Si la prime nette doit être de 1 000 € alors, il faut calculer ainsi : Exemple : 1 000 € / (1-0,22) x 0,22 = 282 € de charges.
La prime d'assiduité a pour objet de récompenser la stabilité des salariés dans l'entreprise, et de les inciter à ne pas s'absenter. Elle n'est pas la contrepartie d'un travail fourni. Elle n'entre donc pas en compte dans le salaire minimum.
La prime d'assiduité est obligatoire lorsque : elle est prévue par la convention collective applicable à la relation de travail ; celle-ci est étendue ; le salarié remplit les conditions pour en bénéficier.
Exactitude à se trouver là où on est appelé par ses fonctions ou ses obligations ; application constante à un travail, une action : Assister aux cours avec assiduité.
Un pourcentage est alors appliqué à ce montant en fonction des objectifs réalisés par le salarié. Par exemple : une prime sur objectif représente deux mois de salaire. Si le salarié a atteint tous les objectifs dans la période impartie, il lui sera versé une somme égale à deux mois de salaire.
Dans ce cas, la prime d'intéressement au prorata du salaire perçu sera obtenue par la formule suivante : Prime d'intéressement par bénéficiaire = [(intéressement global (I) X 80 %) X salaire perçu].
Sont à inclure, par exemple, les primes de froid, de danger, d'insalubrité, la prime individuelle de rendement. Sont en revanche à exclure les remboursements de frais professionnels, les primes d'ancienneté et les primes d'assiduité (Circ.
Une prime liée à l'activité du salarié s'acquiert au prorata de son temps de présence dans l'entreprise. Une prime constituant la partie variable de la rémunération du salarié en contrepartie de son activité, s'acquiert au prorata de son temps de présence dans l'entreprise au cours de l'exercice.
Parmi les primes les plus connues se trouvent la prime exceptionnelle, le treizième mois ou encore la prime d'ancienneté. Tous ces éléments entrent dans le calcul du salaire brut qui sera soumis à cotisations sociales salariales et patronales.
Les primes les plus courantes sont la prime d'ancienneté, la prime de treizième mois, la prime pour l'emploi ou encore les primes liées aux conditions de travail, telles les primes d'astreinte, d'intéressement, d'apprentissage, d'insalubrité, de froid, d'habillement, de chaussures.
– 20 ans de service : 340 € minimum ; – 30 ans de service : 480 € minimum ; – 35 ans de service : 680 € minimum ; – 40 ans de service : 1 000 € minimum.
Les primes versées sont défiscalisées dans certaines conditions : Une exonération d'impôts dans la limite de 1.000 euros pour les entreprises ne disposant pas d'accord d'intéressement à la date de versement de la prime.
Une prime de revalorisation temporaire de 183 € par mois pour les agents de la fonction publique hospitalière exerçant dans certains établissements sociaux et médico-sociaux, est versé jusqu'en décembre 2021.
Éléments à exclure
Primes allouées globalement sur l'année, périodes de travail et de congé confondues (1) : 13 e mois. prime de vacances. prime d'assiduité
Une prime type "13e mois" donne lieu à cotisations et est donc prise en compte. En revanche, la prime exceptionnelle de pouvoir d'achat, dite "prime Macron" n'est pas soumise à cotisations et n'est donc pas prise en compte.
Ne pas confondre le salaire de base et le salaire brut
Le salaire de base est le salaire négocié à l'embauche. Le salaire brut est le total du salaire soumis aux cotisations sociales salariales et patronales et à l'impôt sur le revenu.
Les heures supplémentaires sont calculées par semaine et le salarié qui effectue des heures supplémentaires ne doit pas dépasser la durée maximale hebdomadaire de travail. Soit l'équivalent de : 10 h par jour. 48 h par semaine (sauf dans ces circonstances exceptionnelles ou ce plafond peut être porté à 60h)
Exemple : Une entreprise réalise un chiffre d'affaires de 300 000 euros. Il se compose d'opérations qui ouvrent droit à déduction pour 250 000 euros et d'opérations exonérées pour 50 000 euros. Le coefficient de taxation sera égal à 250 000/300 000, soit 0,83.
La retenue sur salaire pour absence ou retard
Une retenue sur salaire peut être faite par l'employeur en cas d'absence injustifiée du salarié. Cette dernière sera également appliquée si l'employeur le souhaite en cas de grève, proportionnellement aux heures non travaillées.
Durées maximales hebdomadaires
48 heures sur une même semaine. 44 heures par semaine en moyenne sur une période de 12 semaines consécutives.
Ainsi, il est possible de réduire ses charges en se versant des dividendes plutôt qu'une rémunération, même si cela viendra réduire sa protection sociale. Cette option peut se révéler intéressante pour les dirigeants disposant déjà d'une protection (du fait d'un poste de salarié ou de leur conjoint).
La prime peut être versée aux : Salariés liés à l'entreprise par un contrat de travail (en CDI, en CDD, à temps plein ou à temps partiel) Agents publics relevant d'un établissement public administratif ou industriel et commercial (EPIC et EPA) Intérimaires.
La prime de participation est obligatoire pour les entreprises qui emploient plus de 50 salariés sur une période de 12 mois (consécutifs ou non) au cours des 36 derniers mois. Ce dispositif a pour visée de redistribuer une partie des bénéfices de l'entreprise au profit des salariés.