La honte, quant à elle, se produit quand nous nous sentons mal dans notre peau en tant que personnes. La gêne et la timidité peuvent être des formes légères de la honte. À un niveau plus intense, nous pouvons ressentir du dégoût pour nous-mêmes.
La honte a une dimension corporelle. Elle est très souvent associée au thème de la sexualité et de l'image de soi par le corps. Quand je parlais d'exhibitionnisme, c'était au sens large. Il peut être social et se caractériser par un besoin de montrer sa réussite, sa richesse, son pouvoir.
À une extrémité se trouve la honte saine, qui permet la socialisation et l'intégration de limites propices à la vie en société. À l'autre extrémité se trouve la honte toxique, qui condamne la personne à vivre avec un sentiment d'infériorité ou d'inadéquation (Zupancic et Kreidler, 1998).
La honte est un sentiment qui est toujours vécu « devant » les autres et « par rapport » à leur jugement. La honte est composée d'une réaction d'humiliation devant le jugement de l'autre et du jugement négatif qu'on porte soi-même sur cet aspect. Elle permet de constater que nous n'assumons pas ce qui nous fait honte.
Un cancer, une incontinence, une mémoire qui lâche. La maladie est souvent associée à un sentiment de honte, un tabou. Et cet embarras affecte notre santé. Une maladie honteuse.
« L'éreutophobie : la phobie et la honte », Paul Denis éd., Les phobies.
Selon la docteure en psychologie Maria José Pubill, la personne qui ressent de la honte a peur que les autres découvrent ses faiblesses. Or, ses faiblesses, dans ce cas, ne sont rien d'autre qu'être elle-même.
La honte n'a rien à voir ni avec la pudeur, ni avec la culpabilité. Elle est une émotion, mais différente de toutes les autres. D'abord par son caractère catastrophique, qui fait qu'on en parle si peu.
"Etre conscient de soi, c'est accepter qu'on ne soit pas parfait et que la réalité ne corresponde pas tout à fait à l'image idéale que l'on s'est donnée." Il faut, toujours dans cet esprit, éviter de se déresponsabiliser en se considérant comme une victime, d'une certaine éducation ou autre.
« Mur de la honte » est un terme de propagande qui fut utilisée pour la première fois par des médias et des hommes politiques occidentaux pour désigner le mur de Berlin qui séparait Berlin-Est de Berlin-Ouest durant la Guerre froide.
Une personne, qui éprouve de la honte aura tendance à cacher ou nier l'objet de sa honte. Tandis qu'une personne sujette à la culpabilité aura plutôt tendance à vouloir corriger, compenser ou encore réparer l'erreur dont elle se sent responsable.
Cette émotion naît de l'écart existant entre ce que l'on veut être idéalement et les actions que l'on fait réellement. Par exemple, un proche aidant peut se sentir coupable de ne pas en faire assez, de ne pas avoir fait les bonnes choses, de ne pas être assez présent ou encore de manquer de patience.
L'anhédonie est l'un des symptômes les plus fréquents de la dépression. Il s'agit de l'incapacité à ressentir du plaisir, l'impression « d'être là sans être là », de « se sentir vide ». L'anhédonie est encore aujourd'hui très difficile à traiter, la prescription d'antidépresseurs ne suffit pas toujours à la corriger.
Ce sentiment de honte peut avoir diverses origines, le couple a des valeurs instaurées qui, lorsqu'elles ne sont pas respectées par l'un des partenaires, vont blesser l'autre, conduisant à un sentiment de trahison. Se désolidariser par le biais de soupirs, reproches… n'est pas synonyme de manque d'amour.
Le mal être se manifeste le plus souvent par du stress, de l'angoisse, de la peur face aux difficultés. Ces troubles sont accompagnés d'un sentiment permanent d'être en situation d'échec. Cela accentue le manque d'estime de soi, ou la perte de confiance en soi.
Définition de l'hyperempathie
L'empathie, c'est ce qui nous permet de ressentir les sensations d'un autre : sa tristesse, ses difficultés, ses peines, mais aussi ses joies et ses bonheurs. Chez la plupart des personnes, ce sens est filtré : on ne ressent pas, pleinement, les émotions des autres.
“Il y a sans doute encore dans notre inconscient collectif l'idée reçue selon laquelle pleurer est une faiblesse, analyse Stéphane Migneault, psychologue. Quand on pleure malgré soi en public, on montre quelque chose de très intime : sa peine, son désarroi, sa sensibilité, sa souffrance, sa vulnérabilité.
Prenez du recul sur la situation
Si vous le pouvez, riez même de la situation ! En un mot, assumer qui l'on est, que l'on soit faillible, permet de s'affirmer et de montrer aux autres que l'humiliation ne nous atteint pas, ou presque pas.
Lorsque la honte d'être soi-même est chronique, cela peut impliquer le sentiment que vous êtes fondamentalement imparfait. La honte peut souvent être difficile à identifier en soi. Alors que la honte est une émotion négative, ses origines jouent un rôle dans notre survie en tant qu'espèce.
Tout d'abord, contrairement à d'autres notions en psychologie (comme la culpabilité), la honte n'est pas, pour B. Cyrulnik, un sentiment inconscient mais, au contraire, un sentiment « hyper-conscient » et secret : la vérité cachée et honteuse est toujours à l'esprit de la personne qui en souffre.
Vivez le moment présent. Penser constamment aux erreurs passées ne fait qu'aggraver les émotions comme la honte. Profitez du moment, laissez le passé où il est et apprenez à aimer les instants que vous vivez maintenant.
Le rejet peut correspondre à une opposition, un mépris, une exclusion, une mise à l'écart, un refus, un déni, un dédain, un licenciement, une rupture amicale ou amoureuse... "Il s'agit souvent d'une blessure refoulée et donc inconsciente qui se réactive dans le présent, en écho avec le passé.
Dans la peur de mal faire s'exprime souvent un manque de confiance en soi. Celui-ci s'accompagne d'autocritiques. On les repère, quitte à mettre une pièce à chaque fois dans une tirelire. « Le pire qui peut se passer si on essaye quelque chose c'est d'échouer.