Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
Les sombres pensées sont habituellement un signe d'anxiété, et non de désirs secrets. Lorsque nous craignons quelque chose, il est normal d'imaginer cette chose. C'est de cette façon que le cerveau réagit à la peur. C'est un moyen de nous assurer que nous n'agissons pas d'une manière dangereuse.
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
Les anxiolytiques, tels que les benzodiazépines, peuvent offrir un soulagement temporaire des signes en attendant que le traitement antidépresseur soit efficace.
« Quand on pense négativement, on trouve des problèmes partout. Quand on pense positivement, on trouve des solutions à tout. »
Il s'agit de faire appel à des pensées positives tant que possible et d'essayer de penser à ce qui vous arrive de bien en ce moment afin de changer d'humeur. Si le sujet revient vous serez alors dans un autre état d'esprit et vous pourrez alors sûrement mieux le laisser passer sans lui accorder trop d'importance.
La Thérapie Interpersonnelle (TIP) est recommandée si les problématiques sont liées à des dysfonctionnements interpersonnels. La Thérapie cognitive et Comportementale (TCC) sont à privilégier notamment dans les troubles anxieux et les TOCs.
C'est une pratique incontournable. L'exercice consiste à : ramener votre attention encore et toujours sur l'instant présent quand elle commence à se perdre dans des pensées de passé et futur. Pour construire une capacité d'attention à l'instant présent, il faut simplement se concentrer sur sa respiration et ses sens.
Visualisez un mouvement du haut vers le bas, du ciel vers la terre, où la lumière emporte avec elle la noirceur des soucis et fait descendre les « toxines psychiques » jusqu'à la terre. 4. Faites ensuite le voeu que la terre recycle toutes ces pensées négatives pour les transformer en lumière et en pensées positives.
Si on ne sait pas méditer seul, la méditation guidée, l'hypnose, la sophrologie, ou la cohérence cardiaque sont des techniques qui permettent de se détoxifier des émotions négatives qui nous colonisent.
Ne pas avoir de projets. Les personnes toujours négatives ne parlent que rarement de leurs projets parce qu'elles sont trop ancrées dans leur misère actuelle. Elles n'imaginent pas réaliser quoi que ce soit et se confortent dans leur situation de victime. Cette négativité devient leur zone de confort.
Il apparaît en effet que les humains sont faits d'émotions et de sentiments. Ils ne sont ainsi pas capables de traiter les informations de manière neutre : ils sont biaisés. Le biais cognitif est donc la distorsion infligée par le cerveau aux informations qui entrent et sortent du système cognitif.
Si vous avez tendance à remarquer ou vous appesantir sur ce qui est négatif, pas d'inquiétude. En fait, vous êtes simplement un être vivant pour lequel le mal a plus d'importance que le bien. Et oui, les humains ont été conçus avec la capacité de repérer les circonstances et conséquences négatives.
Ce phénomène, nommé en anglais "overthinking", bloque notre esprit en le remplissant d'angoisses, de peurs et d'inquiétudes inutiles. Les pensées sont normales et impossible à arrêter, mais c'est la manière de gérer ses pensées qui va faire la différence.
La réflexion excessive vous donne l'impression de stagner, de faire du sur-place. Sans une réaction immédiate, ce sentiment de rester coincé au même niveau est capable de mettre en danger votre bien-être et votre santé. Les dangers les plus redoutés sont la vulnérabilité, l'anxiété et la dépression.
Parmi ces médicaments, soulignons la fluoxétine (Prozac), le citalopram (Celexa), la sertraline (Zoloft) et l'escitalopram (Cipralex). Les ISRS agissent sur certains produits chimiques naturels (les neurotransmetteurs) du cerveau qui sont utilisés pour communiquer entre les cellules cérébrales, et ils gèrent l'humeur.
Trop d'émotions, trop de pensées qui partent dans tous les sens, trop de questions, trop de sensibilité, trop d'énergie, trop d'activités. On ne vous arrête jamais, même la nuit.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.