Le gadolinium injecté durant l'IRM est éliminé principalement dans les urines. Une pathologie rénale va donc retarder son élimination, et accroître alors ses risques de toxicité en s'accumulant dans l'organisme.
L'élimination se fait par filtration glomérulaire sous forme inchangée. Ces dernières années, on s'est rendu compte que les patients souffrant d'insuffisance rénale sont à risque de développer une affection appelée Fibrose systémique néphrogénique (FSN).
Après l'IRM, vous pouvez rentrer directement chez vous. Si on vous a administré un produit de contraste, il vous sera peut-être demandé de rester à jeun quelques heures et de boire beaucoup au cours de la journée pour éliminer le produit rapidement.
Lors des essais cliniques, les effets indésirables peu fréquents (≥ 1/1 000 à < 1/100) les plus courants étaient nausées, maux de tête, réactions au point d'injection, sensation de froid, hypotension, somnolence, vertiges, sensation de chaleur, sensation de brûlure, éruptions cutanées, asthénie, dysgueusie et ...
Dans le cas exceptionnel d'un surdosage, Dotarem peut être éliminé du corps par hémodialyse (nettoyage du sang).
Il faut maintenir une hydratation importante et on préconise en pratique de boire 2 litres d'eau riche en sodium et en bicarbonate (type Vichy St-Yorre) 24 heures avant et après l'examen.
Il est nécessaire de boire beaucoup d'eau après l'examen (sauf indication contraire) afin d'éliminer le produit de contraste.
Boire de l'eau à composante salée et bicarbonatée reste la meilleure solution éliminer le produit de contraste. L'hydratation est par ailleurs très importante et très efficace pour préserver la fonction rénale. Elle s'adresse à tous les patients ayant eu une injection de produit de contraste.
Le gadolinium naturel est constitué des six isotopes stables 154Gd, 155Gd, 156Gd, 157Gd, 158Gd et 160Gd et du radioisotope primordial 152Gd (qui se désintègre par radioactivité α avec une demi-vie de 1,08 × 1014 années).
Les manifestations allergiques peuvent être immédiates : signes cutanés (érythème, urticaire), signes respiratoires (dyspnée laryngée, œdème de Quincke), signes digestifs (nausées, vomissements, diarrhées) et signes cardiovasculaires (tachycardie, hypotension artérielle jusqu'au collapsus cardiovasculaire).
Boire beaucoup d'eau avant et après l'examen (durant 2 jours) permettra à vos reins d'éliminer plus rapidement les produits injectés. L'éventuel hématome apparu au point d'injection se résorbera de lui-même.
L'IRM est un examen sécuritaire et non-invasif puisqu'il s'appuie sur l'utilisation de différents champs magnétiques qui sont sans danger pour la santé. Chaque unité d'IRM est par ailleurs contrôlée régulièrement pour assurer sa sécurité.
En 2013, il fallait attendre 30,5 jours contre 37,7 jours aujourd'hui. Une réalité éloignée des préconisations du nouveau Plan Cancer 2014-2019 qui souhaite porter à 20 jours le délai moyen d'accès à une IRM.
Une pathologie rénale va donc retarder son élimination, et accroître alors ses risques de toxicité en s'accumulant dans l'organisme. Pour déterminer s'il s'agit ou non d'une contre-indication pour passer une IRM, un bilan rénal sanguin est effectué au préalable, avec dosage de la créatinine et mesure de sa clairance.
Cas particulier (scanner du ventre notamment) : vous devrez boire une boisson contenant un produit opaque aux rayons X ou de l'eau tout simplement. Cette boisson doit être bue longtemps avant l'examen, ce qui peut expliquer que votre heure de rendez-vous soit distante de votre heure d'examen.
Les produits à base de gadolinium sont utilisés essentiellement en IRM. Ils ont énormément amélioré l'image médicale vasculaire, l'IRM ayant un intérêt majeur pour l'exploration des tissus mous. Il existe différentes molécules : le radiologue choisit la plus adaptée, en fonction du patient et des organes à explorer.
Une IRM commence toujours par des séquences sans injection. Il est possible que les images ainsi obtenues soient suffisantes pour répondre aux indications prescrites par votre médecin. Si c'est le cas, l'examen se termine et ne nécessitera pas d'injection.
Pour réaliser une IRM avec injection, deux ordonnances vous sont remises : - une pour la prise de sang (créatinine, urée) à réaliser plus ou moins 5 jours avant l'examen. Il n'est pas nécessaire d'être à jeun.
Si sur votre bilan sanguin, la clairance de la créatininémie est comprise entre 30 et 60 ml par minute [signe d'insuffisance rénale modérée], il vous faudra boire 2L de Vichy Saint-Yorre la veille de l'examen et 2L le jour de l'examen, afin de bien préparer vos reins à l'injection iodée.
Dans certains cas, la réalisation d'une IRM nécessite l'injection d'un produit de contraste (le plus souvent à base de gadolinium, un métal faisant partie des terres rares). Cette substance opacifie des éléments du corps, pour les rendre visibles sur les images enregistrées pendant l'examen.
Il est nécessaire de boire beaucoup d'eau après l'examen (sauf indication contraire) afin d'éliminer le produit de contraste.
Le bruit résulte des vibrations des bobines conductrices servant à localiser l'origine des signaux irm émis. Si vous avez déjà passé un examen par IRM, vous avez entendu, quand vous étiez allongé dans l'appareil, une série de claquements.
L'IRM est un examen de santé extrêmement précis. Contrairement au scanner, une IRM a l'avantage de ne pas exposer le patient aux rayons X.
De manière générale, les manifestations cutanées locales (urticaire, érythème, prurit), digestives (nausées, vomissements), respiratoires transitoires et ne nécessitant pas de traitement particulier (dyspnée, wheezing), sont considérées comme de gravité légère à modérée.