On place le point d'exclamation après un mot, une locution ou une phrase exprimant un sentiment tel que la joie, la surprise, l'indignation, l'étonnement, l'ironie, etc.
Le point d'exclamation sert à exprimer un sentiment, comme la joie, l'étonnement, la crainte, l'admiration, l'indignation, l'ironie, le chagrin, la douleur, etc. Il accompagne habituellement un cri, une injure, une interjection, une apostrophe, un ordre, une imploration, etc.
Elle peut aussi exprimer un jugement, comme l'admiration ou la déception. C'est un marqueur de l'intonation que l'on prend à l'oral. Comme elle se termine par un point d'exclamation, la phrase exclamative prend un ton plus élevé en début de phrase : c'est ce qu'on appelle le ton descendant.
Le point d'exclamation. On emploie le point d'exclamation pour donner une force inhabituelle à une phrase : il a une valeur affective et est souvent facultatif. Il vaut mieux éviter de l'utiliser dans les correspondances officielles.
On met un point d'exclamation après une interjection ou une locution interjective employée seule, de même qu'après toute phrase exclamative, introduite ou non par un adjectif exclamatif : Hélas! Par exemple! Encore une réunion!
Les points de suspension (…), aussi appelés trois points ou anciennement points suspensifs, indiquent que la phrase est laissée en suspens (comme l'indique le terme suspension), soit parce que le locuteur a été interrompu, soit parce que l'auteur veut marquer une pause; il revient alors au lecteur d'imaginer la suite.
Certains signes de ponctuation permettent de séparer les groupes de mots à l'intérieur de la phrase : la virgule (,) marque une légère pause dans la phrase. Exemple : Pour l'encourager définitivement, sa mère lui promet une gifle. le point-virgule (;) marque une pause un peu plus importante.
On place le point d'exclamation après un mot, une locution ou une phrase exprimant un sentiment tel que la joie, la surprise, l'indignation, l'étonnement, l'ironie, etc.
Vers 1360, Iacopo Alpoleio da Urbisaglia, l'auteur de Ars punctuandi, revendique l'invention du point d'exclamation (alors appelé point admiratif), composé d'une barre penchée à droite et de deux points au-dessous – rappelant la forme du scandicus, neume (notation musicale), marquant des notes ascendantes.
Le point final doit être distingué du point abréviatif, qui s'emploie à la fin d'un mot abrégé pour indiquer la troncation, et qui n'est pas suivi d'une majuscule. En fin de phrase, le point abréviatif se confond avec le point final (on utilise un seul point et pas deux).
Il n'est donc pas obligatoire que la phrase soit à la forme exclamative pour effectuer l'acte verbal recherché : ordonner, constater, demander. La forme exclamative est donc une forme facultative, et non un type obligatoire. Une phrase sert à constater, à questionner ou à ordonner.
Définition de la phrase nominale
La phrase nominale (qui n'est pas seulement constituée d'un nom, mais peut aussi être formée d'un adjectif, d'un adverbe...) est en réalité une phrase sans verbe. Privée de l'ancrage situationnel donné par le verbe, la phrase nominale est particulièrement sensible au contexte.
Le point d'interrogation ? se met à la fin de la phrase qui exprime une demande : Où vas-tu ? Le point d'exclamation ! se met après une interjection ou à la fin d'une phrase exprimant admiration, douleur, joie, etc. : Quelle surprise !
Le point (du latin punctum, d'où ponctuation) est un signe de ponctuation qui sert à marquer la fin d'une phrase, d'un syntagme, d'un groupe de sens important, et peut donc marquer graphiquement une pause relativement longue dans un énoncé.
Le point d'interrogation est la marque d'une interrogation directe (Partirez-vous ?). On n'utilise pas le point d'interrogation dans une interrogation indirecte (sauf bien entendu si cette interrogation fait elle-même partie d'une phrase interrogative. (Lui a-t-il demandé si elle vous accompagnait ?).
La phrase exclamative s'identifie, oralement, par une intonation exclamative exprimant une émotion forte (colère, joie, indignation, surprise...) qui se traduit par une ligne mélodique particulière ; graphiquement, elle se reconnaît à son point d'exclamation.
Quatre types de phrases
À chacun des quatre actes de langage fondamentaux correspond un type de phrase. Il y a donc quatre types de phrases : la phrase déclarative (ou assertive), la phrase interrogative, la phrase impérative (ou injonctive) et la phrase exclamative.
- le point d'exclamation ! - le point d'interrogation ? Règle en français : Une espace avant, une espace après sauf pour le point-virgule où l'espace est facultative. Note : pour ne pas avoir un signe de ponctuation à la ligne, on peut utiliser l'espace insécable.
Le point-virgule (« ; ») correspond à une pause de durée moyenne et signale la fin d'une proposition intimement liée par le sens à celle qui la suit. Les propositions séparées par le point‑virgule doivent donc toujours contribuer au sens général de la phrase.
Ainsi, selon Le bon usage de Grevisse, les signes de ponctuation sont : le point (.), le point d'interrogation (?), le point d'exclamation (!), la virgule (,), le point-virgule (;), le deux-points (:), les points de suspension (…), les parenthèses ( ), les crochets [ ], les guillemets « », le tiret (—) et la barre ...
Le point. Le point indique la fin d'une phrase. Il suit directement le dernier mot et est suivi d'une espace. Sauf pour les titres d'œuvres (livre, film…), une phrase nominale, ou sans verbe, se termine par un point.
La ponctuation permet d'organiser et de présenter le texte, d'une part, et de faciliter la compréhension du texte, d'autre part. Elle complète le message transmis par les lettres et les mots en ajoutant d'autres informations.
Une émotion masquée
Ils apportent une information supplémentaire de l'ordre de l'émotion au seul énoncé strict", décrit Louise-Amélie Cougnon. Il s'agit généralement d'un sentiment masqué, ce qui relève bien souvent d'un réflexe de pudeur ou d'orgueil, selon le psychologue et psychanalyste Michael Stora.