Les verbes pronominaux se conjuguant avec l'auxiliaire « être », leur participe passé s'accorde le plus souvent avec le sujet : Elle s'est évanouie. Ils se sont enfuis.
Les verbes occasionnellement pronominaux
Ils peuvent avoir un sens réfléchi (le sujet exerce l'action sur lui-même), un sens réciproque (les sujets exercent l'action les uns sur les autres) ou passif (le verbe est à la voix passive). Selon ce sens, la règle d'accord des participes passés varie.
Quand le COD est situé après le verbe pronominal
Si le COD est placé après le verbe pronominal, le participe passé ne s'accorde pas. Elles se sont lavé les mains.
En réalité, les verbes totalement irréguliers sont : aller, avoir, dire, être, faire, pouvoir, savoir, valoir et vouloir.
Un verbe défectif en français est un verbe qui ne s'emploie pas (ou plus) à tous les temps. Ne subsistent que quelques formes conjuguées, voire une seule.
Un verbe accidentellement pronominal est un verbe qui peut se former avec un pronom réfléchi (me, te, se, nous, vous, se) mais qui existe aussi sans le pronom réfléchi : se battre/battre, se téléphoner/téléphoner, s'entraîner/entraîner…
Un verbe pronominal réfléchi exprime une action que le sujet fait sur lui-même : Je me lave. Le verbe pronominal réciproque exprime une action à la fois accomplie et reçue par chacun des acteurs de l'action. Tous les enfants se sont regardés.
Qu'est-ce qu'un pronom réfléchi ? Les pronoms réfléchis sont me, te, se, nous, vous. Ils sont employés avec les verbes pronominaux. Ils se réfèrent toujours au sujet et sont de la même personne que celui-ci.
Nous et vous sont les pronoms personnels respectivement de la 1re et de la 2e personne du pluriel. Les termes qui s'accordent avec ces pronoms sont au pluriel. Nous nous sommes efforcés de répondre à vos questions (nous = un ensemble de personnes).
Le verbe pronominal
Les verbes pronominaux permettent d'indiquer que le sujet fait l'action pour lui-même. On les reconnaît par les pronoms réfléchis me, te, se, nous, vous et à nouveau se devant le verbe. Ces pronoms réfléchis sont toujours de la même personne que le sujet.
Si on remplace une personne, on succède à quelqu'un, on lui succède. Ce qui explique qu'au participe passé, succéder est invariable puisque le pronom se n'est pas complément d'objet direct. On écrira donc elles se sont succédé, comme on écrit elles se sont parlé.
Rappel : Le participe passé ne s'accorde jamais avec le sujet quand on emploie l'auxiliaire avoir. Elle a rencontré une célébrité. Ils ont fini la bouteille. Mais le participe passé s'accorde avec le complément d'objet direct (COD) quand il est placé avant le verbe.
On écrit ils se sont parlé , sans s , dans tous les cas.
Les participes passés des verbes suivants ne s'accordent donc jamais : se téléphoner, se parler, se mentir, se plaire (complaire/déplaire), se sourire, se rire, se nuire, se succéder, se suffire, se ressembler, s'en vouloir.
Le verbe pronominal a le sens réciproque s'il marque que l'action est faite par plusieurs êtres agissant l'un sur l'autre. Exemple : Ces enfants se battent continuellement (l'un bat l'autre et réciproquement). Cette notion est importante, notamment lorsqu'il sera question de l'accord du participe passé.
Les verbes pronominaux se conjuguant avec l'auxiliaire « être », leur participe passé s'accorde le plus souvent avec le sujet : Elle s'est évanouie. Ils se sont enfuis.
Un verbe pronominal non réfléchi est un verbe pronominal dont l'action ne se reporte pas sur le sujet. Elles se sont aperçues de leur erreur (elles n'aperçoivent pas elles-mêmes). Il s'attendait à mieux (il n'attend pas lui-même). Nous nous attaquons au vrai problème (nous n'attaquons pas nous-mêmes).
Le verbe pronominal de sens passif :
Pour les verbes pronominaux de sens passif, le sujet ne fait pas l'action, mais la subit. Exemple : Un examen se prépare plusieurs mois à l'avance. Le sujet ne fait pas l'action de « préparer » ; la phrase est à la voix passive.
Réponse : On nomme ce type de verbes « des verbes impersonnels ». Les verbes comme « falloir » et « pleuvoir » présentent en effet la particularité de ne pas se conjuguer à toutes les personnes. On dit ainsi « il faut », « il pleut » mais certainement pas « je faus » ni « je pleue » !!
Le verbe clore est un verbe défectif, c'est-à-dire qu'il ne se conjugue pas à tous les temps et toutes les personnes. Il ne se conjugue pas aux première et deuxième personnes du pluriel (nous et vous) au présent de l'indicatif et au présent de l'impératif.
Le verbe falloir signifie être l'objet d'un besoin, d'une nécessité ou d'une obligation. C'est un verbe impersonnel (le sujet est toujours « il », ce sujet ne désigne ni un objet ni une personne).