Les escarres sont des plaies cutanées provoquées par une mauvaise irrigation sanguine liée à une pression prolongée. Les escarres résultent souvent d'une pression associée à une traction exercée sur la peau, une friction et une humidité, en particulier, dans les régions osseuses.
Stades de l'escarre
le stade 1 : apparition d'une rougeur persistante sur le point d'appui, même après la pression appliquée par le doigt. le stade 2 : dermabrasion, cloques apparaissant au niveau de la zone d'appui. le stade 3 : nécrose tissulaire, la plaie se creuse, les tissus sous-cutanés se nécrosent.
Pour identifier une escarre, il faut rechercher les signes cutanés spécifiques chez le patient. Ces signes cutanés consistent en l'apparition d'une rougeur persistante sur une zone d'appui : c'est le tout premier signe de l'escarre.
On ne peut pas traiter une escarre si le patient n'est pas acteur du soin. "Localement, l'escarre se traite comme n'importe quelle plaie. Il faut la nettoyer, la déterger. On lave la plaie à l'eau et au savon, éventuellement au sérum physiologique.
Les escarres sont des plaies cutanées provoquées par une mauvaise irrigation sanguine liée à une pression prolongée. Les escarres résultent souvent d'une pression associée à une traction exercée sur la peau, une friction et une humidité, en particulier, dans les régions osseuses.
L'immobilisation prolongée et excessive est le principal facteur de risque à l'origine des escarres. Une hospitalisation, une période d'alitement ou une immobilisation en fauteuil roulant sont des situations qui favorisent l'apparition des escarres et qui doivent donc être particulièrement surveillées.
La peau touchée doit être nettoyée régulièrement à l'aide d'eau et d'antiseptique. Des pansements spécifiques (hydrocolloïdes…) sont utilisés et permettent une guérison plus rapide. Une intervention chirurgicale peut être nécessaire afin de reconstruire la peau et aider à la cicatrisation de l'escarre.
Si un patient manque de protéines, ses muscles s'affaiblissent, la peau en pâtit et aggrave l'escarre. Pour ces cas compliqués qui ne parviennent pas à cicatriser, il faut en passer par la chirurgie.
L'escarre est une plaie souvent profonde qui se forme chez les personnes immobilisées ou alitées au niveau des zones d'appui. Elle est due à la mort localisée de la peau, également appelée nécrose. Elle aggrave souvent le handicap de la personne, car elle est très douloureuse.
Ces bactéries émettent des composés odorants, la putrescine et la cadverine. Des effets parfois sévères chez le patient : l'odeur de la plaie peut entraîner la perte d'appétit, des vomissements ou même l'absence de réponse à l'odeur en général. Les cellules sensorielles deviennent alors insensibles aux odeurs.
L'utilisation de matériel comme lit anti-escarre, coussins afin de limiter les appuis prolongés ou éviter les contacts directs des proéminences osseuses entre elles, c'est-à-dire, les genoux, les talons… Changer la personne âgée en perte d'autonomie de position régulièrement.
La crème Ontex, par exemple, convient ainsi parfaitement à la prévention et au traitement des escarres liées au manque de mobilité. Quant à l'incontinence, les soins Abena et Tena à l'oxyde de zinc dédiés aux escarres en limitent la propagation microbienne et forment une barrière protectrice qui préserve la peau.
Traitement des escarres
Il ne faut pas hésiter à faire appel aux équipes des CETD (Centre d'évaluation et traitement de la douleur). Tout soin doit être effectué de façon propre mais non stérile, le meilleur nettoyage consistant à laver la plaie sous la douche avec un savon neutre et à rincer ensuite abondamment.
Les principaux facteurs de risque d'escarre sont explicatifs et peuvent être classés en facteurs extrinsèques ou mécaniques et facteurs intrinsèques ou cliniques : pression, friction, cisaillement, macération, immobilité, état nutritionnel, incontinence urinaire et fécale, état de la peau, baisse du débit circulatoire, ...
Énergie, protéines et liquides
Un patient présentant une escarre ou une plaie chronique doit manger suffisamment de protéines pour maintenir un bilan azoté positif. Lorsque l'apport en protéines n'est pas suffisant, le corps peut consommer de la masse maigre pour aider à atteindre ses besoins en calories.
Prévention des escarres par effleurage à l'huile de soin
Dans le cadre des soins de nursing et afin de prévenir les escarres, les huiles de soin « anti escarre » constituent une solution parfaite pour et hydrater, nourrir et protéger la peau des personnes âgées alitées ou dépendantes.
Les pansements sont largement utilisés pour traiter les escarres et favoriser la cicatrisation, et il existe de nombreuses choix possibles, dont les pansements à base d'alginate, les pansements hydrocolloïdes et les pansements incorporant des matrices modulatrices des protéases.
Des synergies à base d'huiles essentielles à visée cicatrisante (Lavande aspic), microcirculatoire (Ciste) et antiseptique cutanée (Laurier noble) seront utilisés pour accélérer la guérison des escarres. Utilisation: Appliquez 1 goutte pure localement, 3 fois par jour.
Le plus souvent probabiliste, elle doit être intégrée dans la prise en charge globale. Elle doit être efficace sur les pyogènes à Gram + (streptocoque, staphylocoque) : pristinamycine (3 g par jour) ou amoxicilline + acide clavulanique (3 g par jour) et parfois sur les bacilles Gram -, et/ou des germes anaérobies.
Une escarre est une zone localisée d'ischémie, c'est-à-dire manquant d'oxygène, causant une souffrance de la peau et des tissus sous-cutanés, causée par : la pression ; le cisaillement ; le frottement de la peau.
Le traitement d'une plaie de pression infectée dépend de la gravité de l'infection. Si seule la plaie est infectée, on peut y appliquer un onguent antibiotique. Si l'os ou les tissus profonds sont infectés, il faut souvent donner des antibiotiques.
Les escarres sont des ulcérations profondes, peu douloureuses qui évoluent de façon chronique. Elles siègent sur des zones de pression cutanées au contact d'un relief osseux : pavillon de l'oreille, omoplate, rachis, sacrum, coudes, hanche (trochanter), genoux, malléoles ou talons.