D'autres chevaux manifestent quant à eux leur stress par un comportement apathique. A l'inverse de l'agitation, il adoptent des blocages ou une posture complètement figée. Ces comportements ne doivent pas être négligés, ils peuvent même se transformer en tics tels que les tics à l'air, à l'appui, le tic de l'ours, etc.
S'il peut y avoir chez le cheval des sons positifs (notamment de la jument vers son poulain), le hennissement bouche ouverte se produit souvent lorsque les chevaux sont séparés. Cela est alors le signe d'un stress.
L'ajout de magnésium (sous forme hautement assimilable comme le chlorure de magnesium) est le traitement classique chez le cheval stressé, comme chez l'homme, car c'est un minéral essentiel au bon fonctionnement des systèmes nerveux et musculaire.
Cela est douloureux et peut provoquer un amaigrissement, une baisse de forme ou des coliques. En cas de stress intense, le cheval peut aussi présenter une forte diarrhée ou des suées, pouvant entrainer une déshydratation sévère. Le deuxième danger du stress chez le cheval est le risque de blessure.
L'état dépressif du cheval se caractérise par une posture physique très caractéristique : cou étiré (angle nuque-garrot-dos de 180°), fixité du regard, de la tête et des oreilles.
Le cheval est un animal grégaire, il a besoin de vivre avec les autres. Perturber sa routine et l'isoler peut le mener à la dépression et donc à un état de fatigue. Il est important de maintenir un rythme régulier dans ses journées et de lui trouver des camarades de jeu et de vie !
Les tics comportements : par ennui le cheval va développer des habitudes qui vont devenir des tics, il va ronger sa porte de box, jouer avec sa langue, développer un tic à l'appui.
Afin de calmer votre cheval, il est important de le mettre dans une situation connue. Travailler-le à la maison pour lui apprendre quelques bases : pousser les épaules, désengager les hanches, s'arrêter en main, reculer etc. Ainsi, vous deviendrez un repère pour lui.
Si un cheval vous tapote doucement avec sa tête, il vous sollicite, demande votre attention.
Procédez ainsi plusieurs fois. Attention à votre regard et à votre approche, vous devez paraître le plus amical possible. Gardez les yeux baissés. Vous pouvez vous approcher du cheval en lui tournant le dos, vous paraissez ainsi moins hostile et moins proche d'un prédateur.
Soyez progressif, et ne lui en demandez pas trop d'un coup au risque d'obtenir une forte réaction de fuite et de renforcer sa peur. Contentez-vous de peu, et récompensez beaucoup avant de redemander. Restez rênes longues. En effet moins le cheval est tenu dans les moments de peur, plus il est rassuré.
Le mouvement des oreilles
Les oreilles des chevaux sont extrêmement mobiles et reflètent souvent leur état mental : le questionnement, l'écoute, la peur, la colère… Les oreilles bien pointées en avant pendant le travail sont un signe de confiance, de compréhension et d'attention.
Généralement, la pleurésie chez le cheval ne survient pas seule. Elle est en effet souvent la complication d'une infection bactérienne ou virale (comme la grippe équine) ou d'une autre maladie. De plus, elle est souvent associée à une pneumonie, les causes étant quasiment les mêmes pour ces deux affections.
Le plus grand signe d'affection que peut vous donner un cheval est sa confiance. Vous le remarquerez à son attitude détendue et calme. Le cheval exprimera son bien-être, ce sentiment de sécurité, en vous suivant en liberté, tête basse et les oreilles relâchées.
Le cheval, un animal sensible et complexe
Le cheval ne voit pas immédiatement devant lui, sur une distance pouvant atteindre 2 mètres, ni à l'arrière, dans le prolongement de son corps. Très sensible aux contrastes, il a besoin de longues minutes d'adaptation lors des changements brusques d'intensité lumineuse.
▪️Se faire longer et être accompagné-e
Que ce soit en extérieur ou en carrière/manège, monter en groupe peut vous permettre de vous sentir plus en confiance. Vous pourrez aussi discuter avec d'autres personnes ce qui occupera votre cerveau et le détournera de la peur.
Après apprentissage ou contacts prolongés, les chevaux savent bien reconnaître les humains et les distinguer entre eux.
Le headshaking est une pathologie du cheval dont la cause exacte est encore inconnue, même si on a démontré l'implication d'une hypersensibilité du nerf trijumeau. Cette affection se caractérise par des mouvements de tête intempestifs ainsi que d'autres signes tels que les frottements de nez et les éternuements.
Votre cheval reconnait aussi votre voix. Lorsqu'on met la voix du propriétaire au milieu de voix de personnes inconnues par le cheval. Ce dernier reconnait clairement la voix de son propriétaire et est beaucoup plus attentif lorsque son propriétaire parle.
L'équinophobie ou hippophobie est une peur ou une panique d'origine psychologique, à l'égard des chevaux. Un exemple est cité dans le cas d'une étude psychanalytique de Sigmund Freud, celui du petit Hans.
de troubles de l'humeur avec tristesse, abattement, découragement, pleurs fréquents, angoisse envahissante.
Le reculer est une allure parfaitement naturelle qui se révèle très utile pour travailler l'engagement des hanches de son cheval. Cet exercice est très bénéfique pour le cheval car il lui permet de l'aider à reporter son poids vers son arrière-main, ce qui améliore le mouvement en avant et l'équilibre.
Accepter d'être touché sur tous son corps, avancer vers vous ou à côté, reculer sans contact, chasser les hanches et les épaules, effectuer des flexions d'encolure latérales et une cession de nuque vers le bas… autant d'exercices qui lui permettront d'apprendre à se connecter à vous et à se sentir en sécurité.