Elle se manifeste par des troubles du rapport à soi-même : mauvaise estime de soi et sentiment de ne pas être à la hauteur, et par des comportements excessifs dans les relations affectives.
L'abandonnique présente des troubles caractériels; il a un sentiment de dévalorisation qui le pousse à des attitudes masochistes, alors même que son besoin d'amour est immense. Toute menace de frustration a pour conséquence de le faire régresser au stade archaïque de la toute-puissance. L'abandon est innommable.
Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
Le syndrome de l'abandon se traduit par le sentiment permanent d'insécurité lié à la peur, ou plutôt l'angoisse, d'être abandonné. Les répercussions sur les relations à la fois amicales, amoureuses et familiales peuvent être conséquentes.
C'est pourquoi une blessure = un masque. Ce masque est finalement le produit de notre égo et de ses mécanismes de défense. Ainsi, la personne qui souffre de la blessure de l'abandon porte le masque du dépendant. Elle a du mal à fonctionner seule et a besoin qu'on s'occupe d'elle…
Il est important de pouvoir libérer cette colère en l'adressant aux personnes qui sont à la source de la blessure initiale ou en tout cas, à celles qui vous viennent à l'esprit lorsque vous pensez aux causes de vos souffrances affectives ; cela vous permettra d'éviter de retourner cette colère contre votre entourage, ...
Comme toute peur, il faut s'y confronter.
La première chose à faire est de travailler sa confiance en soi (apprendre à s'aimer pour ses qualités, et ses défauts, apprendre à identifier et à mieux gérer ses émotions, etc).
L'anxiété de séparation est caractérisée par une peur persistante, intense et inappropriée de la séparation d'une des principales figures d'attachement (habituellement la mère).
Une famille abandonnique apparaît comme prisonnière d'un fonctionnement paradoxal : elle doit générer de l'abandon pour s'en protéger. Ce type de famille fonctionne en relations sado-masochistes. Pour ne pas s'écrouler en dépression, la famille doit se maintenir dans une sorte d'excitation douloureuse.
La personne qui souffre du syndrome de l'imposteur dépense trop d'énergie par rapport à la tâche qu'on lui demande de réaliser, elle montre un surinvestissement, ce qui lui permet d'attribuer son succès "éventuel" à une grande quantité de travail et non à ses compétences réelles.
La blessure de rejet est une blessure émotionnelle. La personne qui souffre d'une blessure du rejet a le sentiment d'être repoussée et non reconnue par les autres et cela l'empêche de s'épanouir. Le rejet est ici considéré comme une forme de mépris, de refus ou de dénigrement.
Si tu aimes quelqu'un, si tu n'arrêtes pas de penser à lui, n'abandonne pas. Continue d'essayer. Continue à donner le meilleur de toi-même.
Le sujet borderline se consumme en essayant d'établir des relations exclusives où le risque d'abandon n'est pas envisageable, mais une fois l'intimité atteinte, la relation désirée, surgit l'angoisse de pouvoir être dévoré par l'autre.
Il devient distant
Il s'éloigne toujours un peu plus, en privé et en public, alors que cela n'a jamais été dans ses habitudes. Il ne vous tient plus la main lorsque vous sortez. Votre partenaire évite systématiquement les contacts physiques. Ce comportement doit vous alerter s'il perdure.
Plusieurs raisons peuvent présider à ce comportement, mais en général on rejette car on a peur de souffrir d'un éventuel échec de cette relation. Cela est souvent lié à la peur d'être abandonné, ou à un fort sentiment de déception dans une relation qui a beaucoup comptée. En général les deux sont liées.
La phobie de l'abandon est un syndrome vécu par de nombreuses personnes, mais qui se traduit de manières très diverses selon chacun : angoisses, perte de confiance en soi, instabilité affective...
Selon Freud, l'inconscient ignore le temps. Et l'incapacité à se fixer des échéances est le signe qu'un événement du passé continue à travailler l'individu, au point de contaminer sa vie actuelle. Parce qu'il ne parvient pas à passer à autre chose, il se condamne à ignorer les exigences de la temporalité.
Rejet, abandon, trahison, humiliation, injustice… Selon Lise Bourbeau*, telles sont les 5 blessures qui affectent et dirigent nos états émotionnels et nous empêchent d'être pleinement « nous-mêmes ».
Ces masques, au nombre de cinq, « correspondent aux cinq grandes blessures de base vécues par l'humain« , qui, par ordre chronologique, sont: le rejet, l'abandon, l'humiliation, la trahison, l'injustice.
Anxiolytique léger : exemples, quelles indications ? Il n'y a pas d'anxiolytique anodin. "Toutefois l'oxazepam (Seresta®) a une durée d'action plus courte et est souvent prescrit chez la personne âgée.