Le versement de la soulte peut être fait en plusieurs fois, ce sera aux époux et au notaire de déterminer la date exacte : Les époux déterminent d'un commun accord la date précise, tout en prenant en compte les intérêts. Le jour de l'homologation des la convocation de divorce.
La soulte doit généralement être payée dès l'homologation par le juge de la convention de divorce. Il est également courant de devoir verser la soulte dans les deux ou trois mois suivant le jugement devenu définitif, c'est-à-dire qu'il ne peut plus être fait appel de la décision du juge.
Le versement de la soulte intervient soit aux termes d'un échéancier convenu entre les époux, soit au prononcé du divorce ou à l'homologation de la convention de divorce, sinon à l'expiration des trois mois qui suivent le jour où le jugement de divorce est devenu définitif.
En cas de rachat de soulte lors d'une séparation, que ce soit un divorce ou un PACS, les frais de notaire sont à la charge de la personne souhaitant racheter les parts : ainsi les deux parties ne doivent pas payer les frais de notaire.
En matière de divorce, la soulte est la somme d'argent qui est versée par l'un des époux à l'autre lorsque le premier récupère la pleine propriété du bien immobilier en commun.
La soulte peut alors être payée selon plusieurs modlaités : au jour de l'enregistrement de la convention de divorce, en fonction d'un calendrier prévu par les époux, ou encore après un délai de trois mois lorsque la convention a été enregistrée.
Il n'est pas non plus considéré comme revenu supplémentaire. La soulte en cas de divorce n'est donc pas imposable. En revanche, il en est tout autre s'il s'agit d'une prestation compensatoire. Celle-ci correspond à un dédommagement à l'ex-conjoint si le divorce donne lieu à une diminution de son niveau de vie.
Les frais de notaire pour un rachat de soulte sont réglementés par l'Etat. Ils correspondent à environ 5,80% de la valeur de la compensation que vous versez ou que l'on vous verse. Ils s'appliquent donc uniquement sur le montant de la compensation et non sur la valeur du bien immobilier dans son intégralité.
Pour un rachat de soulte, il est nécessaire de passer par la case notaire. C'est lui qui détermine le montant de la part que le conjoint, en cas de divorce, ou l'héritier, en cas de succession, devra payer pour devenir propriétaire à part entière d'un bien immobilier en indivision.
Si l'actif successoral est compris entre 6500 et 17 000 euros, les frais de notaire constituent 2,0625% du montant total. Entre 17 000 et 60 000 euros de valeur des biens, les frais de notaire sont de 1,375 %. Au-delà de 60 000 euros, les frais représentent 1,03125 % du montant total.
Non, une diminution de la soulte n'est pas possible. Il est en revanche possible de demander un échelonnement au juge, mais uniquement si l'épouse est également d'accord. Mais le juge peut également refuser cet échelonnement, en prenant notamment en compte l'âge de Monsieur, ses revenus et son train de vie.
La soulte n'est pas obligatoire et résulte, dans le cadre d'une procédure de divorce par consentement mutuel, d'un commun accord entre les époux.
Le notaire, en rédigeant un acte notarié (aussi appelé « état liquidatif »), va ensuite officialiser la valeur du bien, et donc celle de la soulte. Dans tous les cas, l'état liquidatif sera nécessaire pour procéder au rachat de la soulte.
Réponse : Il peut renoncer à la soulte s'il le souhaite. Pour se séparer tranquillement, le mieux serait, tout de même, que les bons comptes soient rétablis ; personne ne doit être lésée afin qu'il n'y est pas de regrets futurs liés à des contraintes subies sur le moment de la décision.
L'acheteur devra payer les frais, mais il ne doit pas les droits de mutation. Par contre, il doit acquitter d'un droit de partage de 2,5 %. Si vous vendez votre part à un tiers, les autres co-indivisaires peuvent utiliser leur droit de préemption, c'est-à-dire, acheter votre part à la place de votre acheteur.
Calcul du montant de la soulte
Dans notre exemple, cela donne : (280 000 € / 2) – (90 000 € / 2) = 95 000 €. Celui des deux qui quitte la maison recevra donc 95 000 € de soulte de la part de celui qui reste.
Le montant de la soulte due à chaque héritier est égale à la valeur nette du bien rapportée au nombre de copartageants. Rappelons que la valeur nette d'un bien est égale à sa valeur marché moins le capital restant dû.
Il existe trois façons de sortir de l'indivision : Un héritier sort individuellement de l'indivision, en donnant ou vendant sa part dans l'indivision. Il doit en informer les autres indivisaires par actes d'huissier. Ces derniers ont le droit d'acquérir en priorité sa part dans l'indivision.
Le principe consiste à partager le bien immobilier en indivision équitablement afin que chaque héritier puisse recevoir sa part. Pour calculer le montant de la soulte, il faut déduire le capital restant dû de la valeur du bien, et déduire de la valeur nette du bien obtenue le nombre des héritiers.
Lors d'une succession, le rachat de soulte est possible sur les biens en indivision. L'une des parties peut vouloir la pleine propriété du bien et va donc devoir racheter la soulte des autres indivisaires. Il doit donc payer les parts des autres héritiers.
En cas de divorce, le bien immobilier que vous avez acquis ensemble, maison ou appartement, sera donc partagé en deux parts égales. Et ce même si l'un de vous a contribué plus que l'autre à l'achat ou au remboursement des mensualités du crédit immobilier.
Selon la loi : « la soulte est un droit qui naît au moment du partage, soit au jour de l'établissement de l'acte de partage. » La soulte doit donc être réglée lorsque l'acte notarié est signé entre les parties. Il peut toutefois exister un délai.
Si entente des conjoints, son montant moyen est de 30 000 €, mais quand elle est fixée par un juge le montant moyen est 20 000 € (le médian est 25 000 € et sur les 10 % des prestations les plus élevées la moyenne est 99 800 €).
Lorsque les conjoints divorcent, ils doivent se partager les biens (mobiliers et immobiliers) qu'ils ont acquis ensemble. Une imposition s'applique alors sur la valeur nette du patrimoine partagé - donc après déduction des dettes éventuelles - entre les époux. C'est ce que l'on appelle le droit de partage.