Pendant l'examen, l'urologue introduit d'abord l'endoscope dans la vessie par le canal de l'urètre. Malgré l'effet de l'anesthésie locale, chez l'homme, le passage de l'appareil peut être ressenti au niveau du sphincter (muscle assurant la continence urinaire) et de la prostate.
De quelle manière se déroule cette consultation ? Le médecin urologue débute son examen clinique par une série de questions spécifiques : nombre de mictions par jour et par nuit, présence éventuelle de sang dans les urines, sensations douloureuses, nombre de grossesses…
La cystoscopie est réalisée grâce à l'introduction d'un tube souple ou rigide, appelé endoscope, doté de fibres optiques. L'introduction du tube se fait au niveau de l'urètre, puis l'endoscope est guidé jusqu'à la vessie.
L'urologue observe les uretères et une partie des reins. L'urétéroscopie est indiquée en cas de polypes (excroissances de tissus), calculs ou tumeurs. Cet examen urologique est également nécessaire avant la pose d'une sonde double-J ou endoprothèse urétérale, pour drainer l'urine depuis les reins.
Le principe de la cystographie est de remplir la vessie avec un liquide visible sur les radiographies. Le remplissage de la vessie se fait le plus souvent grâce à une «piqûre» dans le bas du ventre. ce geste est un peu douloureux, la douleur étant comparable à une prise de sang selon les enfants.
Lors de ces interventions, vous serez sous anesthésie générale (un médicament vous endormira afin que vous ne ressentiez pas de douleur). Après l'examen, le médecin retirera le cystoscope et vous pourrez vider votre vessie. Vous aurez également besoin de boire de 4 à 6 verres d'eau afin de bien rincer la vessie.
Comment bien se préparer pour sa cystoscopie? Il n'y a aucune préparation spécifique pour cet examen. Vous pouvez boire et manger ainsi que prendre vos médicaments habituels le matin de l'examen.
Le médecin commence en général par vous toucher le ventre et par observer vos organes génitaux. Pour un certain nombre de problèmes, y compris ceux qui impliquent la prostate, l'examen requiert la pratique du toucher rectal.
Deux examens de dépistage de cancer de la prostate sont possibles. Le toucher rectal (examen de la prostate en introduisant un doigt ganté dans le rectum) permet au médecin de vérifier le volume, la consistance et la texture de la surface de la prostate. Cet examen est inconfortable mais indolore.
Elle consiste à remplir la vessie, explorer la perception des besoins et le comportement de votre vessie lors de son remplissage. L'examen se réalise en position semi-assise. Il nécessite de mettre en place deux sondes de mesure très fines: une dans la vessie et une autre dans le rectum.
envies fréquentes d'uriner ou pollakiurie ; brûlures en urinant ; difficultés à uriner ; douleurs du bas du ventre ou du dos.
L'intervention n'est absolument pas douloureuse en soi mais la présence du drain interne peut être une source d'inconfort urinaire.
Effets secondaires et suivi
La cystoscopie est un examen qui comporte peu de risques. Il est possible qu'après l'examen, des douleurs apparaissent lors de la miction au cours des premiers jours. La muqueuse de l'urètre a été attaquée par l'examen et de minuscules plaies sont apparues, ce qui provoque les douleurs.
Quand aller voir un urologue ? Troubles urinaires, infertilité, maladies génitales, tumeurs et cancers urologiques, autant de pathologies qui peuvent conduire à consulter un urologue.
Il s'agit d'un suivi régulier ? En secteur 1 et secteur 2 avec OPTAM, votre remboursement est de 20 €. Il correspond à 70 % d'un tarif de convention de 30 €, desquels est déduite la franchise de 1 €. En secteur 2, vous percevez 15,10 €, soit 70 % d'une base de remboursement de 23 € (moins la participation de 1 €).
Elle traite des problèmes tels que les calculs urinaires, le cancer de la vessie, les tumeurs de reins, mais aussi l'incontinence, les infections urinaires, l'examen de la prostate, les troubles de l'érection, de la fertilité.
présence de sang dans les urines ou le sperme ; difficulté à avoir une érection ; douleurs au moment de l'éjaculation.
Les examens pour détecter un cancer de la prostate
Le toucher rectal permet de repérer une grosseur suspecte ou une anomalie de consistance de la prostate. Il est le plus souvent réalisé par le médecin traitant et par l'urologue.
Si l'examen est effectué pour un dépistage, un résultat inférieur à 4 ng/ml est considéré comme une valeur normale. Si le taux est supérieur à 4 ng/ml, il existe un risque de cancer et d'autres examens sont nécessaires pour confirmer ou infirmer le diagnostic.
Quand consulter ? Les signes suivants doivent inciter à consulter : impériosité (envies pressantes d'uriner) parfois accompagnée de fuites d'urine; augmentation de fréquence des mictions et/ ou apparition de mictions nocturnes (ou augmentation de leur fréquence);
Oui, la consultation chez un urologue doit faire l'objet d'une prescription médicale par votre médecin traitant. Vous pouvez toujours consulter ce spécialiste sans recommandation de votre médecin référent mais avec un remboursement moins avantageux.
L'examen dure en moyenne 30 à 45 minutes et ne nécessite aucune anesthésie. Il n'est pas nécessaire d'être à jeun. Il vous sera demandé d'arriver avec une envie normale d'uriner. Pour cela, buvez environ 0,5 l d'eau entre 1 h et ½ h avant l'examen.
Elle permet, en effet, de déceler d'éventuelles anomalies de la muqueuse de la vessie ou de l'urètre, de rechercher un cancer, des polypes, une inflammation, une infection ou une malformation de la vessie.
Le risque d'infection urinaire après cystoscopie est faible (inférieur à 3%) et certaines études remettent en question l'utilité de l'ECBU systématique. avant cystoscopie. Lorsqu'une infection se déclare, il est nécessaire de consulter un médecin afin d'avoir une analyse d'urine et un traitement antibiotique adapté.