Pendant votre audition au commissariat, vous êtes interrogé sur les faits de l'enquête pénale. Vous pouvez répondre aux questions ou vous taire, vous pouvez faire des déclarations spontanées. Au cours de l'audition, vous pouvez être contraint de subir une confrontation.
Introduction. L'audition libre permet d'interroger une personne soupçonnée d'avoir commis une infraction sans la mettre en garde à vue. On parle aussi d'audition comme suspect libre. La procédure peut être utilisée par les policiers, gendarmes ou fonctionnaires ayant des pouvoirs de police judiciaire.
L'audition est un sens qui nous est possible à travers le fonctionnement de l'oreille. Plus précisément, nos oreilles captent dans un premier temps les ondes sonores qui nous entourent (voix, mélodies, bruit). Ensuite, elles les convertissent en signaux électriques, un format “compréhensible” par notre cerveau.
Vous pouvez être entendu dans le cadre d'une audition par des policiers ou des gendarmes en tant que simple témoin. Néanmoins, s'il existe des raisons possibles de penser que vous avez commis ou tenté de commettre une infraction, vous pouvez être entendu dans le cadre d'une audition libre.
Le Procureur de la République dispose de la prérogative de l'opportunité des poursuites lors d'une audition libre. Il peut donc décider que l'enquête se poursuive, de vous convoquer à une audience devant le Tribunal correctionnel ou considérer qu'il n'y ait pas lieu à poursuite.
Avant votre audition en tant que suspect, entretenez-vous avec votre avocat pour établir votre ligne de défense. Pendant votre audition au commissariat, vous êtes interrogé sur les faits de l'enquête pénale. Vous pouvez répondre aux questions ou vous taire, vous pouvez faire des déclarations spontanées.
Appelez la police.
Si vous appelez la police et que vous êtes suivi, par un détective privé par exemple, il pourrait être entendu par les services et vous serez informé du déroulement de l'enquête. Si vous êtes suivi, dans le cadre d'une enquête, la filature pourrait s'arrêter.
Le témoin convoqué ou cité est obligé de venir témoigner.
La police ou la gendarmerie peut l'obliger à venir s'il ne se présente pas. Le témoin peut être entendu par le juge d'instruction lui-même, assisté de son greffier : Service d'un tribunal composé de fonctionnaires qui assistent les magistrats dans leur mission.
Perquisitionner, saisir des preuves, Interroger, confronter, auditionner des témoins et les parties civiles, Ouvrir les scellés, après convocation et ou présence du prévenu ou de son avocat en droit pénal.
Vous adresser à votre avocat, vous coûtera sans doute quelque frais. Pour éviter cela, vous pouvez vous adresser directement auprès du service correctionnel du tribunal qui était saisi de l'affaire : vous pouvez adresser une simple demander par courrier pour demander une copie d'un jugement, des pièces du dossier, etc.
Le plus simple pour savoir si l'on entend bien est de prêter attention à ses comportements. Deux formes de signes se distinguent : Signes physiques : vous avancez votre tête dans la direction de la personne qui parle, avez tendance à essayer de lire sur les lèvres ou tendez votre “bonne” oreille pour mieux entendre.
L'otoscope est un appareil médical qui permet d'examiner l'intérieur des oreilles, mais également le nez ou la gorge. Il fait partie des instruments médicaux de base du médecin, au même titre que le stéthoscope ou le tensiomètre.
Au fond du conduit se trouve le tympan, une peau que les sons font vibrer très faiblement. Il s'agit du conduit auditif. L'oreille moyenne contient les osselets qui amplifient cette vibration comme un bras de levier, la transmettant ainsi au liquide situé dans l'oreille interne.
Une personne soupçonnée d'une infraction peut être entendue par les enquêteurs sans être mise en garde à vue : cela s'appelle une audition libre, aussi nommée « audition du suspect libre ».
On relève certaines circonstances qui conduisent souvent au classement sans suite de la plainte : Les faits allégués ne peuvent pas recevoir de qualification : il n'y a donc pas d'infraction ou alors, elle n'est pas suffisamment caractérisée. L'auteur de l'infraction est inconnu (exemple des plaintes contre X).
Après le dépôt d'une plainte avec constitution de partie civile, le doyen des juges d'instruction demande au plaignant de verser une somme d'argent appelée consignation : Somme équivalente au montant d'une amende, qu'on doit payer au Trésor public avant de pouvoir contester sa culpabilité pour certaines infractions.
Avec l'aide d'un professionnel des affaires criminelles, on peut déposer plainte même sans preuve réelle, y compris si le plaignant a été la victime dans une plainte civile. Il est bien entendu que cette plainte doit être faite avec la plus grande circonspection.
Si quelqu'un porte plainte contre vous, vous en serez informé par écrit ou par téléphone. Les forces de l'ordre vous communiqueront l'identité de la personne qui vous met en cause et le motif de la plainte.
Il peut prendre une décision de classement sans suite. Il n'y a alors ni enquête, ni procès, ni mesures alternatives aux poursuites. Un avis de classement sans suite est transmis au plaignant. Il indique le motif pour lequel le procureur de la République a pris une décision de classement.
Il y a faux témoignage quand sont réunis les éléments suivants : le témoignage est mensonger ; ce témoignage mensonger est fait sous serment soit devant une juridiction, soit devant un officier de police judiciaire (OPJ) agissant en exécution d'une commission rogatoire.
La loi a retiré la qualité de témoin à certaines personnes : les proches des parties au procès : descendants dans le cadre de la procédure de divorce, ou bien, en matière pénale, ascendants, descendants et alliés au même degré.
L'obligation générale de témoigner découle de l'obligation, pour tout citoyen, d'apporter son concours à la justice en vue de la manifestation de la vérité. L'obligation consistant pour le témoin à comparaître, à prêter serment et à déposer ne concerne que les cas où sa présence a été requise par l'autorité judiciaire.
Pour conclure, après le dépôt d'une plainte, la victime, l'auteur des faits et les témoins peuvent être convoqués si l'acte aboutit à l'engagement des poursuites. Toutefois, la loi pénale n'impose aucun délai de convocation.
S'adresser directement au tribunal correctionnel si vous connaissez l'auteur des faits. Vous pouvez demander des dommages et intérêts au juge pour réparer le préjudice subi en vous constituant partie civile pour fausses accusations ; Demander l'ouverture d'une enquête par lettre recommandée au juge d'instruction.
Le juge d'instruction recherche les preuves. Il peut saisir les services de police ou de gendarmerie par commission rogatoire : Document par lequel le juge d'instruction donne le pouvoir à un officier de police judiciaire de réaliser en son nom et pour son compte des actes d'enquête pour mener une enquête.