Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent. Les extrémités du corps deviennent froides, bleues et marbrées.
La personne peut devenir plus ou moins indifférente à ce qui l'entoure. Elle perd de l'intérêt pour les activités qu'elle avait l'habitude d'apprécier, et n'a pas envie de parler ou d'être sociable. Elle peut aussi devenir irritable ou agitée.
Toucher doucement la main, l'épaule ou la tête de la personne mourante est une tendre manière de lui dire « Je suis là. Tu n'es pas seule. » Continuez de parler à la personne mourante même lorsqu'elle n'est plus en mesure de vous répondre. Elle sentira votre présence et entendra votre voix.
Écouter attentivement; Aider à réaliser les désirs ou les projets qui sont réalistes; Souligner les qualités et les réalisations de la personne en fin de vie; Échanger, si la personne le souhaite, au sujet du sens de sa vie et de la vie.
Les signes annonciateurs
La détérioration des fonctions vitales, par exemple la fonction rénale avec une oligurie, voire anurie, témoignant d'une insuffisance rénale et donc d'un pronostic réservé à court terme ; Une hyperthermie généralement centrale ; Des marbrures, cyanose des extrémités et un teint qui se modifie.
La conscience faiblit, les membres refroidissent, voire bleuissent ou se marbrent, et la respiration devient irrégulière. La confusion et la somnolence peuvent survenir dans les dernières heures.
Plusieurs signes peuvent indiquer que la mort approche. Les fonctions du corps diminuent et se préparent à arrêter : le patient n'a plus faim ni soif, se fatigue rapidement, dort de plus en plus et s'isole. Il est difficile de prévoir le moment exact du décès, car chacun est différent.
Il faut être patient et endurant. Et ne pas hésiter à consulter un psychothérapeute ou à rejoindre un groupe de parole, voire les deux. Trouver un espace où l'on peut exprimer toute sa souffrance et se sentir véritablement accompagné, étayé, apporte un soutien considérable. »
Les opiacés sont les médicaments de choix de la dyspnée en fin de vie. De faibles doses de morphine 2 à 10 mg par voie sublinguale ou 2 à 4 mg en sous-cutané toutes les 2 heures selon les besoins a réduit la dyspnée chez les patients qui n'ont jamais reçu d'opiacés.
La prise en charge palliative comprend obligatoirement l'évaluation des besoins de soins et d'accompagnement de la personne et de ses proches, la mise en place d'un projet personnalisé de vie et de soins, le traitement des questions d'ordre éthique, la formation et le soutien des soignants impliqués.
L'anxiété et l'angoisse chez les personnes en fin de vie
Il est fréquent que la personne malade n'ait pas conscience de son état anxieux ; même en cas de prise de conscience, l'expression des ressentis peut se trouver bloquée par le déni, la honte (d'être faible par exemple) ou la volonté de protéger ses proches.
Parler de ses angoisses, de sa tristesse, de ses craintes et de ses regrets à une personne proche permet de mettre des mots sur la future absence et aide grandement à faire son deuil. Il est donc important de ne pas rester seul et de partager sa souffrance. Les proches (famille et amis) sont des soutiens précieux.
Rétention d'eau. Première cause d'un ventre gonflé à la ménopause : la rétention d'eau dans l'abdomen. La baisse du taux d'œstrogènes impacte le système nerveux et les glandes surrénales, dont l'une d'elles régule notre équilibre en eau.
Les situations de fin de vie concernent notamment les personnes qui ont une maladie grave, évolutive, en phase avancée, potentiellement mortelle ou lorsque le pronostic vital est engagé à court ou moyen terme, après un accident par exemple.
En d'autres termes, tout patient a droit à une sédation profonde et continue jusqu'au décès, associé à une analgésie. Cela permet ainsi de soulager une personne en situation de souffrance extrême, alors même que son décès est à la fois inévitable et imminent.
Rien ne prouve que les opioïdes comme la morphine accélèrent le processus de mort lorsqu'une personne reçoit une dose adéquate pour soulager ses symptômes.
Des milliers de patients avec maladies cancéreuses ou non cancéreuses sont hospitalisés en soins palliatifs et reçoivent de l'oxygène dans le but de les aider à mieux respirer. Ses effets sur la dyspnée au repos des patients atteints d'un cancer ou d'une BPCO sont controversés.
Le bruit court que la morphine est toxique pour le coeur : c'est pourtant un mythe. Il est impérieux de le corriger, car cela mène à un traitement sous optimal des patients souffrants, victimes des pressions des familles sur les soignants.
Ne pas pleurer après la mort d'un proche ne signifie pas l'absence de tristesse. Pour certaines personnes, ne pas pleurer peut simplement refléter une forme inhabituelle d'expression de tristesse suite à une perte subite, ou un déni. Les larmes peuvent également arriver plus tard dans le processus.
Dans ce cas, en parler à un psychologue, ou s'inscrire dans une association ou un groupe de parole pour les personnes endeuillées peut être très bénéfique. Vous vous offrirez ainsi un cadre pour laisser s'exprimer votre peine sans crainte d'être jugé, une aide précieuse dans le travail de résilience.
En moyenne, pour un adulte, le deuil dure 12 mois tandis qu'il n'est que de 6 mois pour les enfants. Ces derniers ont en effet plus de faciliter à la résilience et acceptent plus rapidement la perte d'un être cher.
Les êtres chers décédés nous entendent-ils ou nous voient-ils ? Non. Quand on est mort, on entend et on ne voit rien.
La perfusion sous cutanée, si elle est mieux tolérée, peut aussi susciter des hématomes, des douleurs au point de ponction, des œdèmes, ou un encombrement. Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique.
Les lividités cadavériques (ou livor mortis) sont une coloration rouge à violacée de la peau liée à un déplacement passif de la masse sanguine vers les parties déclives du cadavre, qui débute dès l'arrêt de l'écoulement du sang.