En 2022 encore, le niveau des taux de prêt immobilier devrait rester très abordable, même si une légère tendance à la hausse pourrait être enregistrée. Toutefois, les nouvelles dispositions du Haut Conseil de Sécurité Financière devraient exclure un certain nombre de candidats à l'octroi de crédit immobilier.
Le groupe bancaire estime d'ailleurs que ce ralentissement du marché immobilier pourrait entraîner en 2022 une baisse du nombre de ventes de 5 % pour atteindre 1 119 000, et de 8,6 % en 2023, soit 1 023 000. Un repli qui ne surprend pas indique Alain Tourdjman, directeur du pôle étude et prospective du groupe BPCE.
Mais là encore, les réalités seront différentes selon les villes de France. Pour le marché de Paris, une baisse de -3 % est anticipée. D'ici septembre 2023, son prix immobilier devrait donc se rapprocher de la barre symbolique des 10.000€ /m². Les 50 plus grandes villes de France vont augmenter de +3 %.
Le marché immobilier a pulvérisé les records en 2021 : 275 milliards d'euros distribués par les banques pour 1,2 million de transactions. 2022 s'annonçait prometteuse, sur la même ligne, mais le contexte géopolitique a douché les ardeurs. Le loyer de l'argent est plus cher.
En 2022, les prix des logements devraient croître sur tout le territoire, aucune baisse n'est prévue au regard de la demande actuelle. En revanche, on peut espérer une croissance plus modérée des prix. Les premières études sur le sujet tablent sur une hausse des prix autour de 2 %.
On pourrait observer en 2022 un léger tassement des ventes par rapport à cette excellente année si les vendeurs deviennent trop gourmands au niveau des prix demandés. L'actualité rappelle que le pouvoir d'achat en France n'est pas au mieux et rien ne dit que cela va s'améliorer en 2022.
Facteurs de résistance du marché immobilier
De fait, la durée des prêts s'est considérablement allongée depuis les années 1990, passant de 12 ans en 1993 à 19 ans et 7 mois en 2021. Et cette demande persistante a pour effet de pousser à la hausse des prix de l'immobilier.
Selon les estimations de Meilleurs Agents, une baisse de 2 % est attendue à l'horizon 2023. Le prix de l'immobilier poursuit sa flambée à Lyon. Entre septembre 2021 et 2022, il a pris +2,2 %. Une tendance qui pourrait enfin cesser à l'horizon 2023.
Réduire vos impôts grâce à votre investissement immobilier
En utilisant judicieusement les dispositifs gouvernementaux, vous pouvez défiscaliser et réduire vos impôts. En 2022, la loi Pinel vous offre la possibilité d'obtenir une réduction d'impôt jusqu'à 21 % pour un engagement de location de 12 ans.
Excellent point pour les futurs investisseurs, le marché immobilier s'avère très dynamique en France. Malgré l'impact de la Covid, certaines villes voient leur attractivité décuplée. Mais encore, elles conservent des prix abordables et un potentiel locatif intéressant pour un investissement en 2022.
Les ventes de logements dans l'ancien devraient baisser de 5 % en 2022 selon le groupe BPCE. L'impact du DPE et la hausse des taux d'intérêt devraient en effet ralentir le marché immobilier. Le marché immobilier pourrait ralentir en 2022 et 2023.
Le meilleur moment pour en faire l'achat, c'est le printemps, juste avant la saison. Mars et avril sont les meilleurs mois pour magasiner. Valises: les gens partent dans le Sud l'hiver, et au printemps, les boutiques se retrouvent avec des surplus de valises. Profitez-en pour en acheter à bas prix.
Ainsi sur les douze prochains mois (septembre 2022-septembre 2023), le marché français devrait enregistrer une hausse des prix de 3% en moyenne – avec de fortes disparités selon les territoires – et le volume de transactions tomber sous le million, à 950.000, après 1,1 million de ventes estimées pour l'année 2022.
Selon le site Surf finances Mag, en France, le marché immobilier montre des signes de ralentissement, notamment pour les logements neufs. En revanche, la hausse des taux reste raisonnable. Selon les dernières données de la Banque de France, le taux moyen a atteint 1,17 % en avril dernier, contre 1,1 % en décembre 2021.
D'après une investigation menée par la Banque de France en mars 2020, la diminution des taux d'intérêt causée par le vieillissement de la population serait à l'origine de l'inflation du prix de l'immobilier à l'horizon 2030. L'investissement immobilier présente donc un réel potentiel sur le long terme.
La période entre la fin de l'été et le début de l'hiver est généralement plus calme sur le marché de l'immobilier, ce qui peut être un bon moment pour acheter un bien immobilier en 2022.
En août 2022, la moyenne s'établissait à 80 % sur 20 ans (source CSA/Crédit Logement). Or la variation des taux immobiliers dépend du coût de la dette française à 10 ans (OAT 10 ans). À la clôture du 2 septembre 2022 les grands investisseurs prêtaient à la France au taux de 2,14 % sur 10 ans.
Prix en baisse dans la capitale depuis mars 2020, crédit bon marché… La période est plutôt propice pour les acquéreurs. Plutôt qu'une baisse du marché parisien, les professionnels de l'immobilier préfèrent évoquer un "tassement des prix" ou une "correction du marché".
Le taux d'emprunt a presque doublé
Attendu par certains avec la pandémie, le prix de l'immobilier n'a finalement chuté que deux ans après son début. Cette baisse trouve son origine dans le contexte inflationniste qui change la situation économique des ménages.
Avec un prix moyen de plus de 10.000 euros/m² qui semble d'ailleurs être un palier pour l'instant, les ménages qui peuvent acheter dans la capitale sont ceux qui présentent les revenus les plus élevés ou qui disposent d'un bon niveau d'apport personnel, majoritairement des cadres ou professions libérales qui ...
Vous pouvez également souhaiter conserver le crédit immobilier après la vente et poursuivre le remboursement des mensualités. Dans ce cas, seul le banquier peut accepter ou refuser cet arrangement. En revanche, une condition difficilement atteignable est de justifier de revenus stables et suffisamment élevés.
Des taux au plus bas
En moyenne, il est désormais possible d'obtenir un taux de 1,35 % sur 15 ans, 1,55 % sur 20 ans et 1,75 % sur 25 ans (hors assurance). De plus, ses taux favorables aux emprunteurs devraient subsister pendant plusieurs mois, car on connaît mieux les intentions de la Banque centrale européenne (BCE).