Le rire est essentiellement causé par une situation comique, le chatouillement ou le rire lui-même. Paradoxalement, le rire est étroitement lié à son contraire émotionnel, les pleurs, avec qui il peut parfois se retrouver mélangé. Il apparaît chez l'être humain aux alentours du quatrième ou cinquième mois.
Le rire est principalement déclenché par l'humour, le chatouillement ou par le rire lui-même. En effet, comme le bâillement, le rire est contagieux, c'est-à-dire qu'il est communicatif. Il peut même, dans certains cas, amener à des épidémies de rire.
Le rire est connu physiologiquement : que son origine soit psychologique ou sensorielle via les chatouilles, le rire met en jeu le cortex cérébral puis les centres moteurs du thalamus et de l'hypothalamus qui permettront de déclencher le réflexe mécanique et neuro végétatif du rire.
Expirer lentement par la bouche sur le son « sssssss » ou « ch-ch », afin de vider l'air au maximum. Inspirer ensuite profondément par le nez et gonfler tout le corps. Retenir le souffle durant quelques secondes, puis expirer par saccades sur le son "ha ha ha" jusqu'à ce que tout l'air soit expiré.
Pour certains ce sont des "expressions dimorphes" de l'émotion. Nous pleurerions quand nous ririons autant parce que le corps essaie de s'autoréguler en réponse à des émotions fortes. Certains indices suggèrent également que la même partie du cerveau contrôle à la fois les pleurs et le rire.
Rieur : Définition simple et facile du dictionnaire.
Si la stabilité émotionnelle et une attitude extravertie facilitent l'accès à l'humour, à l'inverse l'anxiété ou l'humeur dépressive compliquent la tâche. L'humour n'est pas toujours compris ou parfois mal interprété. Une moindre propension à rire entretient forcément le mal-être.
Rire, c'est bon pour le moral !
En effet, lorsque vous riez, c'est un véritable massage qui s'effectue sur votre organisme ! Le fait de rire agit sur la contraction de votre diaphragme et stimule votre appareil digestif. Cela décontracte également les différents muscles de votre corps (visage, cou, abdomen,…).
Du rire franc au rire fou
On peut également « rire de bon cœur », « rire aux anges » (un peu béatement), « rire comme un fou », « rire aux éclats », « rire aux larmes », « rire à gorge déployée », mais aussi, comme on disait anciennement, à gorge rompue ou étendue. Ou encore : « rire à ventre déboutonné ».
On peut mourir de rire
L'expression mourir de rire peut aussi se révéler dramatiquement exacte puisque la littérature médicale rapporte des cas de fous rires ayant entrainé la mort par arrêt cardiaque. Se tordre de rire est tout aussi préjudiciable puisque dans ce cas, c'est l'œsophage qui trinque et se tord.
Quand on rit, notre corps sécrète des hormones
Lorsqu'on rit, on stimule la dopamine, qui favorise la sensation de plaisir, et la synthèse de la sérotonine, qui est diminuée en cas de dépression. Notre corps sécrète des endorphines, des hormones qui réduisent la production de l'adrénaline générée par le stress.
C'est entre 6 et 8 semaines qu'apparaît le premier sourire que le bébé fait en réaction à quelque chose qui se produit dans son environnement. Ce sourire conscient est habituellement une réaction à la vue du visage de ses parents. Par exemple, l'enfant sourit parce qu'il imite ses parents qui lui sourient.
Il renforce les liens sociaux et aide à s'intégrer au groupe. L'humour non-adaptatif permet au contraire de rire au dépend des autres à travers des blagues stéréotypées ou stigmatisantes. Il se manifeste dans une situation de défense et permet de mettre à distance les autres que l'on trouve dangereux ou menaçants.
le rire augmente la production d'endorphines (morphine du corps) et des catécholamines (qui influencent l'humeur). Les émotions, le stress, ont un langage chimique. Le rire peut à la fois rééquilibrer le système et changer notre façon de voir la vie.
Rire. Rire est un moyen agréable de brûler des calories. Différentes études ont montré qu'un adulte moyen pouvait perdre près de 2 calories par minute en riant.
Pour ce que rire est le propre de l'homme. » Selon les critiques, ce passage du texte de Rabelais serait inspiré d'un passage du traité des Parties des Animaux d'Aristote dans lequel ce dernier défend l'idée que : « l'homme est le seul animal qui ait la faculté de rire ».
Une étude norvégienne de grande ampleur portant sur 53 000 participants a révélé que rire et avoir le sens de l'humour pourraient allonger la durée de vie. Dans le détail, les chiffres sont impressionnants. L'étude évoque une durée de vie allongée de près de 20 %, soit un gain de sept années.
Faire rire un ami soi-même. Racontez-lui un jeu de mots ou une blague qu'il trouvera drôle. Feuilletez un livre de blagues et recherchez-en une qui vous semble amusante ou inventez un calembour vous-même. Par exemple, vous pourriez lui dire : « quel est le gâteau le plus dur au monde ?
Cette transmission du rire est activée par les neurones miroirs que renferme notre cerveau. Ils s'activent lorsque l'on rit ou quand on voit quelqu'un le faire.
On peut aussi imaginer un pique nique à l'intérieur, un repas avec des aliments qui ne vont pas ensemble (des chips et de la confiture)… place à l'imagination pour rire, dédramatiser et alléger la charge de la préparation des repas.
Il peut être considéré comme la résultante de deux phénomènes : d'une part, des actes moteurs complexes, d'autre part, un sentiment d'humeur positive et euphorique. Quand on rit, les muscles du visage impriment la physionomie de l'hilarité, et certains muscles respiratoires produisent des secousses caractéristiques.
Rassurez-vous, cette réaction est tout à fait normale. Elle est liée aux relâchements des tensions nerveuses et surtout aux hormones.
Le rire permet d'oxygéner l'organisme, de réduire les tensions musculaires, de masser les côtes en plus de faire travailler le diaphragme. Cela favorise entre autres l'élimination des résidus présents dans les poumons et augmente la capacité respiratoire.