La prise en charge du choc émotionnel repose sur différents piliers : "outre le fait d'être entouré affectivement, il est important de verbaliser, de mettre des mots sur ce qui a été vécu mais aussi de dormir et de s'hydrater, indique le Dr Gérard Macqueron.
L'astuce consiste à capter l'attention du sujet par des stimuli visuels ou sonores, voire auditifs pour les enfants, pour abaisser les défenses inconscientes et permettre la reviviscence du choc émotionnel." Mouvements oculaires de gauche à droite, tapotements alternatifs sur les genoux sont autant de moyens de ...
✓ Angoisse, réaction de sursaut exagéré (impression que la personne est sur le qui-vive) ✓ Etat anxieux (agitation ou inhibition…) ✓ Fatigue ✓ Troubles du sommeil (cauchemar, trouble de l'endormissement, réveil intempestif…) ✓ Troubles de l'appétit (de la perte d'appétit vers une suralimentation anarchique…)
Il faut avant tout que les personnes traumatisées soient informées et protégées de toutes formes de violences et de stress trop important, cela permet de les faire sortir de leur état de dissociation et de limiter les réactivations de la mémoire traumatique.
La réactivation est émotionnelle (ex : peur), corporelle (ex : boule dans le ventre) et surtout identique au passé. Ces ressentis étant enregistrés en mémoire traumatique, lorsqu'ils se réactivent, c'est la panique pour le cerveau…
Muriel Salmona) va être à l'origine de cet état de sidération psychique. Celle-ci est un état de stupeur émotive dans lequel le sujet est figé, le rendant ainsi totalement incapable de réagir et de s'opposer, que ce soit physiquement ou émotionnellement.
Somatiser désigne un phénomène inconscient par lequel une personne exprime son angoisse dans et par son corps. Sa souffrance psychologique « déménage » dans son corps qui devient alors source de douleur.
Un comportement apathique peut être provoqué par de nombreuses causes. Les premières sont les troubles psychologiques : "L'apathie peut faire partie d'un tableau clinique", explique Dina Karoubi-Pecon. La bipolarité, la schizophrénie ou encore la dépression peuvent entraîner de l'apathie.
L'épuisement émotionnel est un état de surcharge face à l'effort. On ne parle pas uniquement d'excès professionnels, mais aussi de la charge d'assumer des conflits, des responsabilités ou des stimuli de type émotionnels ou cognitifs. L'épuisement émotionnel n'arrive pas du jour au lendemain.
L'essentiel est d'accepter ses émotions, les valider, et les exprimer pour guérir. Il faut les dissocier de soi : nous ne sommes pas l'émotion. Il faut aussi accepter de se sentir perdu, de ne plus savoir ce que l'on veut, cela fait partie du processus. Il faut tout détruire pour se reconstruire.
«Blocage émotionnel» est un terme couramment utilisé dans l'espace du développement personnel, mais que signifie-t-il réellement ? L'expression peut être définie comme des blessures émotionnelles refoulées ou non cicatrisées subies par des expériences de vie antérieures.
Le côté droit du corps est souvent considéré comme le côté masculin, qui donne, avec lequel on s'exprime. Il représente, entre autres, le père. Le côté gauche du corps est souvent considéré comme le côté féminin, qui reçoit, avec lequel on assimile. Il représente, entre autres, la mère.
La psychosomatique se rapporte à l'influence du psychisme sur l'organisme, autrement dit, de notre mental sur notre santé. On parle alors de symptômes, de troubles et de maladies psychosomatiques, qui sont l'expression corporelle ou physique d'un problème psychologique.
Les personnes qui ont vécu un traumatisme psychique gardent une trace des événements dans leur psychisme, comme une cicatrice, laquelle est susceptible de se rouvrir plus tard dans la vie, par exemple sous l'effet d'un autre événement douloureux, ou d'un anniversaire.
Un traumatisme psychique est le résultat d'un évènement choquant, qui entraîne une blessure psychologique. De nombreux évènements peuvent en être à l'origine : le décès d'un proche, un accident, des violences sexuelles, des menaces, un harcèlement moral, une catastrophe naturelle ou encore un attentat…
La mémoire traumatique est donc une mémoire émotionnelle enkystée, une mémoire « fantôme » hypersensible et incontrôlable, prête à « exploser » en faisant revivre à l'identique, avec le même effroi et la même détresse, les événements violents, les émotions et les sensations qui y sont rattachées, comme une machine à ...
Les troubles du stress post-traumatique (TSPT) sont des troubles psychiatriques qui surviennent après un événement traumatisant.
Recourez à une thérapie par la parole axée sur le traumatisme. Cette technique est très efficace et peut vous aider à retrouver vos souvenirs refoulés. C'est un processus lent, mais le fait de parler de ses expériences et de ses sentiments aide à démêler lentement les souvenirs enfouis dans l'inconscient.
La cause la plus fréquente de blessure est un entraînement inadéquat – par exemple, ne pas accorder aux muscles assez de temps pour récupérer après une séance d'exercice (ils ont besoin de 48 heures de repos), augmenter l'intensité trop rapidement et ne pas s'arrêter lorsque la douleur s'accroît pendant l'exercice.
Outre l'accompagnement par un professionnel, il faut veiller à faire des choses qui sont bonnes pour soi. Réaménager son intérieur, faire du sport, libérer du temps pour ses passions… Ce sont des actes concrets qui permettent de retrouver qui l'on est et de reconstruire une image positive de soi.