Il est alors important de se reposer, d'essayer de se distraire pour ne pas ressasser les choses et entretenir, sans le vouloir, l'angoisse provoquée par l'événement.
Garde bien cette idée en tête. Fais appel à une personne de confiance pour te rassurer. Prends un bol d'air frais dans un endroit plus calme pour reprendre le contrôle de tes pensées angoissantes. Calme ta respiration et concentre-toi sur ton corps pour te laisser emporter par l'expérience.
Le bad trip survient plutôt chez les personnes qui sont fatigués ou dans un état de fragilité psychologique (passager ou durable) : tristesse, déprime, anxiété, angoisse… A cela s'ajoute la consommation d'autres drogues comme l'alcool ou les médicaments. Ces mélanges favorisent la survenue du bad trip.
Comment éviter les crises blanches
Consommer en étant à jeun, par exemple, de même que la combinaison avec d'autres substances, en particulier l'alcool. Un autre point est la quantité de THC (et autres cannabinoïdes) apportée à notre organisme, de même que la vitesse à laquelle se fait cet apport.
"Le cannabis est la drogue considérée par l'opinion comme "douce", parce qu'elle détend.
Le malaise cannabique, auquel on fait aussi référence sous les appellations de « blanchette beuh », « greening out » ou bien encore le « coma fumylique », fait tout simplement référence aux effets physiques secondaires ressentis après avoir consommé trop de THC en une fenêtre de temps trop courte.
Appelez les secours (15, 18 ou 112) ou rendez-vous aux urgences les plus proches. Attention : Camille peut ne pas comprendre ce qui passe et son état peut empirer.
Sur le plan neuro-psychiatrique, la cocaïne est bien plus forte que les opiacés. Elle entraîne une altération de l'humeur et de la relation aux autres avec des comportements psychiatriques et sociaux impossibles à gérer. Elle rend les personnes paranoïaques et agressives.
Lorsque le cannabis est ingéré ou consommé en association avec d'autres substances, ou lors d'humeur maussade, il peut parfois provoquer une « crise blanche », des angoisses, une attaque de panique, des vomissements, une perte d'équilibre (jambes molles…).
Au niveau physique par des nausées, vomissements, des tremblements, des sueurs, une augmentation soudaine du rythme cardiaque, une pâleur, la salive extrêmement pâteuse, des palpitations, etc. Dans la plupart des cas, les symptômes s'estompent avec les effets du produit.
Concentration et mémoire
C'est le cas du cannabis et de l'ecstasy. En effet, la molécule de THC (tétra-hydro-cannabinol) contenue dans le cannabis diminue considérablement les performances de mémorisation et de concentration d'une personne.
Le tabac se situe quant à lui à des niveaux intermédiaires, et le cannabis fait partie des drogues les moins dangereuses.
Qu'est-ce que le SHC? Les personnes atteintes du syndrome d'hyperémèse cannabinoïde (SHC) ont des nausées et des douleurs abdominales persistantes qui peuvent entraîner des vomissements fréquents et répétitifs et une perte de poids.
En effet, lorsque l'on fume, il y a une intoxication au monoxyde de carbone et vous inhalez 4000 substances toxiques. Cela provoque entre autre une accélération du rythme cardiaque qui peut être perçue comme une sensation de stress, d'angoisse...
Contraction du terme "ecstasy", substance psychostimulante, supposée aider à éprouver l'"extase". Drogue.
Le classement final (méfaits cumulés) est : 1) alcool ; 2) héroïne et 3) cocaïne crack. Le tabac se trouve à la sixième place, le cannabis à la huitième.
L'héroïne
L'étude de Nutt démontre que l'héroïne est la drogue la plus addictive de toutes, avec un score maximal de 3/3. Il s'agit d'un opiacé qui entraîne une augmentation de 200 % du niveau de dopamine dans le système de récompense du cerveau comme l'ont prouvé les expériences menées sur des animaux de laboratoire.
Une fois fixées sur la glande sébacée, ces drogues peuvent augmenter excessivement la production du sébum (graisse de la peau), responsable en partie de l'acné. De la même manière les kératinocytes qui constituent notre barrière cutanée vont être modifiés, ce qui peut contribuer à la formation des fameux points noirs.
Les signes de manque apparaissent le plus souvent dès l'arrêt, leur intensité est maximale pendant les trois premiers jours, ils diminuent ensuite pendant trois semaines en moyenne et disparaissent généralement après 6 à 8 semaines en fonction de l'importance de votre dépendance.
Le sevrage brutal (cold turkey) dure de 5 à 15 jours, en fonction de la dose pour l'héroïne, l'oxycodone, l'hydromorphone et la morphine. Pour ce qui est de la méthadone, en cas de sevrage du jour au lendemain, les effets de sevrage peuvent durer jusqu'à deux mois.
La prise de MDMA peut avoir pour effet notamment d'entraîner une crispation de votre mâchoire qui peut faire apparaître ce qui ressemble à des boules et éventuellement déformer légèrement votre bouche. Il y a peut-être eu aussi de votre part un "grossissement" du phénomène.
Les effets recherchés lors de la consommation d'une drogue ou d'un médicament psychotrope varient en fonction de chacun, mais sont notamment d'ordre anxiolytique (euphorie, bien-être, apaisement…), stimulant (toute-puissance, disparition de la fatigue, indifférence à la douleur…), ou encore hallucinatoires ( ...